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Accueil du site > Tribune Libre > Double pandémie, Covid-19 et virus de la folie

Double pandémie, Covid-19 et virus de la folie

L’évocation d’un risque de poursuites pénales vise des médecins qui essayent de soigner leurs patients atteints du Covid-19. L’empirisme et les tentatives de soins se heurtent à la règle sacralisée des essais en double aveugle. Une sorte de folie conduit au renversement des valeurs : sauver la vie est accessoire au respect de règles pourtant inappropriées aux situations d’urgence.

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Depuis la nuit des temps, l’espèce humaine tente de survivre aux éléments. Inlassablement, elle s’adapte aux circonstances et quand elle le peut, elle modifie son environnement pour le rendre moins hostile. La médecine, cet art de guérir, a laissé ses premières traces trente siècles avant Jésus-Christ. Obstinément et inlassablement, des hommes et des femmes ont tenté à toute époque de guérir en inventant et adaptant des traitements. L’empirisme, les essais, l’observation et le souci permanent d’agir, parfois vite, pour sauver une vie qui peut si facilement s’éteindre, ont été les moteurs de la médecine.

La médecine de « laboratoire »

En 2020, l’humanité est confrontée à une pandémie mondiale. Un coronavirus qui frappe rapidement les hommes et peut se montrer redoutable pour 10% des contaminés. Ce n’est pas la première pandémie, sans doute pas la dernière, mais elle est redoutable car elle n’est pas seule. Un autre virus s’est répandu sur la Terre. Un virus répandu à l’échelle planétaire depuis des décennies, un virus dormant qui n’attendait qu’une pandémie pour se réveiller et hurler aux hommes de se taire et de plier le genou. Cette autre pandémie, aux conséquences funestes, valorise le conformisme, le mimétisme et le stéréotype élevé au rang de canon sacré de la pensée, ou de ce qu’il en reste.

Aujourd’hui, les observations de terrain et l’adaptation des traitements disponibles sont jetés aux oubliettes. Une règle, une seule s’impose aux médecins et aux chercheurs : le préalable impératif et incontournable des « essais conduits avec ce qu’on appelle un système randomisé en double aveugle où ni le prescripteur, ni le patient ne savent qui est soigné et qui reçoit le placebo ». Peu importe l’urgence, peu importe la vélocité du virus, peu importe le nombre de morts. Une pandémie se répand dans le monde et les chercheurs se placent en orbite au-dessus de la terre. Ils se délocalisent en un lieu aseptisé, intemporel, hors du temps, hors des hommes, hors des souffrances. La recherche médicale se met hors de l’humanité pour procéder à des « essais randomisé en double aveugle » car aveugle doit être le chercheur, aveugle aux urgences et sourd aux souffrances.

La litanie récitée par cœur du « système randomisé en double aveugle où ni le prescripteur, ni le patient ne savent qui est soigné et qui reçoit le placebo  » est permanente et automatique. Les conséquences de cette mise hors humanité de la Recherche sont parfois étonnantes et désarmantes. Tout récemment des médecins, en contact avec leurs patients, ont essayé d’adapter leurs prescriptions pour vaincre la maladie ou du moins ralentir sa marche destructrice. Ces médecins ont testé une combinaison de médicaments auprès de patients suspectés d’être atteints du Covid-19. Ce traitement s’appuie notamment sur l’association d’un antibiotique de la famille des macrolides avec une autre molécule habituellement prescrite dans le traitement de l’asthme, et le zinc. Les résultats se sont montrés encourageants : plus aucune hospitalisation n’a été effectuée. Les résultats sont là mais la méthode est empirique. Empirique ? Donc criminelle, interdite, honnie, non valide, non pertinente, impertinente. Un professeur de l’institut Pasteur de Lille a daigné jeter un œil sur cette démarche et mécaniquement, comme une boîte à musique qui rend fou, il a prononcé la formule de la secte de la modernité hors humanité : cette démarche empirique doit être confirmée par « des essais conduits selon un système randomisé en double aveugle où ni le prescripteur, ni le patient ne savent qui est soigné et qui reçoit le placebo ». La phrase est longue comme la durée de ces essais en double aveugle : les morts tombent à chaque syllabe !

L'intimidation des médecins de terrain

Le pire n’est pas atteint. Des bénévoles, soucieux d’aider à la mutualisation de ces essais et des résultats, ont signalé aux ordres professionnels des médecins, la nature et l’intérêt de cette démarche empirique conduite avec des médicaments, par ailleurs disponibles depuis longtemps sur le marché. Le 20 avril 2020, une réponse donnée à ces bénévoles est tombée comme le couperet de la guillotine, un couperet envoyé depuis l’espace où vivent hors humanité des experts déracinés. Cette réponse, presque digne des missives d’un Etat français installé sur les bords de l’Allier, est violente. Pour résumer, il est indiqué à ces bénévoles que les traitements administrés aux patients atteints du Covid-19 n’ont reçu aucune validation scientifique et ne répondent pas aux exigences réglementaires sur les essais cliniques (de nouveau la litanie). Mieux, ces bénévoles apprennent que ces médecins soucieux du serment d’Hippocrate, font fi de toute réglementation et encourent des sanctions disciplinaires voire des sanctions pénales. Cerise sur le gâteau, ces bénévoles sont informés que ces médecins ont été signalés.

Voilà comment on traite des médecins qui tentent de soigner leurs patients en prescrivant une combinaison de molécules anciennes et dont les effets secondaires sont documentés et connus. Vouloir sauver des vies en dehors de la règle des « essais conduits selon un système randomisé en double aveugle où ni le prescripteur, ni le patient ne savent qui est soigné et qui reçoit le placebo  » mérite le pénal et la mort sociale de ces étranges individus qui veulent devancer le virus pour le vaincre.

Le monde est fou.

Cette mélopée sacrificielle des « essais conduits selon un système randomisé en double aveugle où ni le prescripteur, ni le patient ne savent qui est soigné et qui reçoit le placebo » rend fou à force d’être entendue comme unique justificatif pour balayer tous les traitements possibles. Elle rend fou ceux qui l’entendent mais elle a déjà rendu fou ceux qui la prononcent sans en voir les horreurs et les vices. Il y a donc bien une autre pandémie parallèle à celle du Coronavirus, cette pandémie a disséminé une pathologie qui a façonné chez l'humain une attitude autodestructrice connue depuis de nombreuses années par les Amérindiens, c’est un virus « psychique » que les peuples natifs nomment wétiko, « terme créé pour désigner une personne ou un esprit malveillant qui terrorise les autres.  » Le rejet de tout ce qui n’entre pas dans «  un système randomisé en double aveugle où ni le prescripteur, ni le patient ne savent qui est soigné et qui reçoit le placebo » est particulièrement malveillant vis-à-vis de patients dont l’espérance de vie peut se mesurer en semaines.

Cette répétition inlassable de cette mélopée des essais en double aveugle sur toutes les lèvres me fait songer à ce film horrifique : l’Invasion des profanateurs. Des être humains n’ont plus d’humain que leur apparence physique. A l’intérieur de ces corps, des créatures d’un autre monde ont pris place. Cette ritournelle des « essais conduits selon un système randomisé en double aveugle où ni le prescripteur, ni le patient ne savent qui est soigné et qui reçoit le placebo » me parait de plus en plus rabâchée par des êtres qui ont perdu toute capacité de réflexion, d’adaptation à leur environnement et de compréhension de l’urgence à sauver des vies humaines. Le tragique accompagne nos heures de confinement.

Régis DESMARAIS


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102 réactions à cet article    


  • Ausir 22 avril 2020 09:34

    Très bon article !

    c’est tout le problème du bon sens , de l’observation ,tout ce qui est non quantifiable est dénigré car provenant de l’esprit humain , au profit d’ études déshumanisées en double aveugle permettent de biaiser les résultats et de traiter les humains comme des machines sans âmes .

      Lire les 4 réponses ▼ (de Régis DESMARAIS, doctorix, complotiste, alinea)

      • Lire les 6 réponses ▼ (de doctorix, complotiste, bouffon(s) du roi, panpan)

      • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2020 10:33

        Vous trouverez ici les statistiques de décès à l’IHU de Marseille 

        12 décès pour 2999 positifs traités (HCQ +azithromycine), à l’heure où j’écris..

        https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/

        Ca se passe de commentaires.

        Pour être tout à fait honnête, je vous donne la critique d’Olivier Berruyer, qui est de plus en plus mauvais et partial (depuis sa louange de la VO du 9/11).

        https://www.les-crises.fr/ne-vous-laissez-pas-avoir-par-le-compteur-trompeur-de-didier-raoult/

        Il dit notamment que les décès avant trois jours ne sont pas comptés.

        Mais pour qu’un traitement soit jugé efficace, il faut qu’il ait le temps d’agir.

        Et si des patients décèdent avant ces 3 jours (ce que d’ailleurs Berruyer ne prouve pas, il suppute), c’est parce qu’ils sont arrivés trop tard. Et on sait que l’HCQ n’est efficace qu’administré au tout début.

        Je suppose, sans craindre de me tromper, que si Berruyer est atteint, il prendra quand même son avion pour Marseille, ou fera croire au pharmacien qu’il a un lupus pour avoir de l’HCQ.


        • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2020 11:13
          Qu’aurait-il dit si Raoult avait compté les patients à J+1 J+2 J+3 ? Qu’ils n’avaient pas eu le temps de mourir ?

          La mortalité en France est de 310 par million d’habitants, soit 0,3/1000.
          La mortalité chez les séropositifs de Raoult est de 1,3/1000.
          Je trouve quand même que c’est pas mal.

        • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 11:18

          @doctorix
          Votre analyse est très juste. M. Berruyer est un actuaire qui analyse les faits sous l’angle presque exclusif de la statistique, des chiffres au point de perdre de vue ce qui échappe aux chiffres. Par ailleurs, comme vous, je m’interroge sur l’allégation de l’absence de prise en compte des décès avant trois jours de traitement. 


        • Et hop ! Et hop ! 22 avril 2020 14:58

          @doctorix

          Sans parler du fait qu’un homme âgé de 93 ans ne meurt pas du coronavirus mais surtout de vieillesse.


        • leypanou 22 avril 2020 11:17

          Cette répétition inlassable de cette mélopée des essais en double aveugle sur toutes les lèvres

           : l’insistance sur l’obligation d’essais en double aveugle pour valider un protocole permet de gagner du temps, attendant qu’un « bon traitement » fasse ses preuves.

          C’est UNE méthode utilisée pour éliminer un protocole, une personne etc, une autre méthode consiste à dire « ce n’est pas recommandée/c’est interdit par l’OMS ».

          Quelqu’un qui se renseigne un minimum sur l’interdiction de l’artemisia annua (pour traiter le paludisme) par exemple se rend compte de l’hypocrisie derrière tout çà¹.

          Bref, l’exigence de rigueur est à géométrie variable.

          Le véritable objectif est de préparer les esprits à accepter un vaccin.

          Pour çà, lisez ceci.

          ¹ : cf l’émission de France24 intitulé « malaria business » sur agvx.

            Lire les 9 réponses ▼ (de Régis DESMARAIS, doctorix, complotiste, Et hop !, chantecler, foufouille, Flash)

          • pemile pemile 22 avril 2020 11:30

            Essayer tous les traitements possibles, dans l’urgence, sans protocole contraignant, c’est ce que font tous les pays du monde, non ?

            Une fois cela fait, comment doit se passer l’analyse de TOUS ses résultats pour définir le ou les traitements donnant les meilleurs résultats ?

            Quel protocole proposez vous ?

              Lire les 33 réponses ▼ (de Régis DESMARAIS, pemile, doctorix, complotiste, leypanou, Et hop !, dimitrius, xbrossard, simir)

            • njama njama 22 avril 2020 14:00

              L’évocation d’un risque de poursuites pénales vise des médecins qui essayent de soigner leurs patients atteints du Covid-19.

              A ce stade juridiquement c’est du vent, ça sonne un peu bâton du père Fouettard pour faire peur, car il faudrait s’appuyer sur une loi (mais laquelle ?) pour poursuivre les médecins devant le Conseil de l’Ordre. Un avis du HSCP n’est pas une loi.

              https://www.agoravox.fr/commentaire5729262

              Les quelques médecins qui ont recours aux antibiotiques n’ont rien à craindre l’usage n’est ni hors AMM ni HR hors référence puisque leurs prescriptions thérapeutiques visent les cas d’infections respiratoires de types pneumonies ou complications de bronchiolite...elles sont même appropriées.

              Ne pas oublier que l’alternative thérapeutique suggérée par le HSCP dirige vers l’essai Discovery est très expérimental il utilise des molécules qui n’ont pas fait leurs preuves, le Remdesivir, le Kaletra, n’ont pas d’AMM, et le bras placebo n’en parlons pas, c’est très immoral d’un point de vue éthique.

                Lire les 12 réponses ▼ (de doctorix, complotiste, njama, Et hop !, Flash, chantecler, Aita Pea Pea)

              • njama njama 22 avril 2020 14:05

                Virus respiratoires et antibiotiques : il y a urgence à traiter les surinfections bactériennes IHU de Marseille, le 05/02/2019

                Depuis 2002, chacun connaît le slogan « Les antibiotiques, c’est pas automatique » [......] Ensuite, les virus favorisent des co-infections par des bactéries qui peuvent être mortelles. Il a été montré que la plupart des victimes de la grippe espagnole étaient atteintes par des surinfections bactériennes. Ces deux dernières semaines, 5 personnes sont mortes de surinfections à streptocoque sur grippe dans la Région, dont une jeune fille de 13 ans décédée. La présence d’un virus ne s’oppose pas à celle de bactéries : au contraire, elle la favorise.

                Il est donc primordial de traiter avec des antibiotiques les patients ayant une infection sévère par un virus respiratoire, notamment s’ils ont des maladies sous-jacentes. Les données épidémiologiques de la 5ème semaine de 2019 montrent qu’il y a urgence : à l’AP-HM, la semaine dernière, nous avons diagnostiqué 406 grippes, 24 infections à virus respiratoire syncytial et 80 rhinovirus en une semaine. Dans le même temps, nous avons retrouvé dans des prélèvements de patients de la Région Sud un nombre significatif de bactéries associées aux infections respiratoires virales : streptocoques, pneumocoques et Haemophilus.

                En conclusion, le diagnostic d‘une infection respiratoire virale ne doit pas contre-indiquer l’usage d’antibiotiques, car elle favorise le développement de surinfections bactériennes.

                https://www.mediterranee-infection.com/virus-respiratoires-et-antibiotiques-il-y-a-urgence-a-traiter-les-surinfections-bacteriennes/

                Lire la suite ▼

                • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2020 14:12

                  @njama
                  La dernière de Raoult
                  https://www.youtube.com/watch?v=HrJBppuSEmk&feature=youtu.be
                  Que de bon sens, et comme il nous manque dans les hautes sphères...


                • Et hop ! Et hop ! 22 avril 2020 15:26

                  @njama

                  Ca fait longtemps que les médecins généralistes prescrivent une antibiotique aux patients atteints de la grippe pour soigner une surinfection pulmonaire, notemment avec de l’azitromycine.

                  Quand aux dérivés de quinine, ce sont des fébrifuges et des antiviraux, donc ils sont bien indiqués pour le covid19 qui est une infection virale avec fièvre.


                • njama njama 22 avril 2020 14:10

                  Résistance aux antibiotiques – De nouveaux résultats qui réfutent les prédictions catastrophistes IHU de Marseille le 04/02/2019

                  Au début du mois de décembre, l’IHU Méditerranée Infection a publié l’analyse de 99.932 bactéries isolées chez des patients des hôpitaux de Marseille. Ces données avaient montré qu’en dépit de prédictions alarmistes, il n’y avait pas d’augmentation de la résistance aux antibiotiques depuis 15 ans (Le Page et al., No global increase in resistance to antibiotics : a snapshot of resistance from 2001 to 2016 in Marseille, France) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30515637

                  Aujourd’hui, une nouvelle étude menée par l’IHU auprès de centres de réanimation dans toute la France porte un nouveau coup aux thèses les plus catastrophistes.

                  En effet, depuis quelques années, des analystes ont mené des études basées sur des modèles mathématiques et des projections statistiques. Manquant de modération, ils attribuent à la résistance aux antibiotiques des milliers de morts, jusqu’à 12 500 rien qu’en France. Ces chiffres sont largement repris par médias et décideurs politiques, sans que leur validité ne soit questionnée. Une étude publiée en 2018 dans le journal réputé The Lancet Infectious Diseases attribuait à ces résistances 5543 morts par an en France (Cassini et al.).

                  Or, ces modèles, aussi complexes qu’ils paraissent être, ne sont pas assez confrontés à la réalité du terrain. Ils utilisent des estimations et des extrapolations dont la fiabilité est questionnable.
                  [……] https://www.mediterranee-infection.com/resistance-aux-antibiotiques-de-nouveaux-resultats-qui-refutent-les-predictions-catastrophistes/

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                  • pipiou2 22 avril 2020 14:26

                    Ces gars qui, soudainement, abandonnent le principe de précaution c’est trop marrant.

                    Donc en cas d’urgence il faut être prêt à déclencher un scandale sanitaire ?

                    non mais bravo !


                    • njama njama 22 avril 2020 15:22

                      @pipiou2
                      Le même principe de précaution qui a contribué à anesthésier la France entière ?
                      Les antibiotiques sont connus depuis des décennies et si ils ne sont pas une garantie dans tous les cas de figure, vous préféreriez rien, attendre un vaccin magique ? L’ IHU de Marseille n’a pas attendu la pandémie de Covid-19 pour publier ses travaux, c’est en ligne gratos depuis plus d’un an, une référence mondiale certainement.

                      Guide de prescription des anti-infectieux IHU Méditerranée Infection Version interne spécifique IHU 2019
                      Protocole IHUMI –version 21 02 2019

                      METHODOLOGIE
                      1. Choix basés sur Evidence based medicine / Guidelines
                      2.Traitement empirique et/ou guidé par les résultats des kits POC faisant partie de bilans syndromiques stéréotypés (Bilan IHU)
                      3. Ciblant les maladies infectieuses les plus fréquentes aux urgences
                      4. Objectifs : Éviter la pose de voie veineuse périphérique, limiter le nombre de molécules, le choix thérapeutique
                      5. Travail en collaboration avec les Infectiologues(DR, PB, PP, SB, AS, FS, JCL, MM, NC) pour les internes de l’IH
                      https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2019/03/Guide-Antibio-IHU-hors-HIV-21-02-2019.pdf


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                    • Et hop ! Et hop ! 22 avril 2020 15:34

                      @pipiou2

                      L’azithromycine et l’hydroquinine sont des médicaments aussi courants que l’aspirine et le paracétamol.

                      Il ne s’agit pas de prescrire des nouvelles substances, mais d’étendre la prescription à une infection voisine de la grippe saisonnière.

                      L’azithromycine est déja prescrite couramment pour les patients atteints d’un virus grippal pour soigner une surinfection pulmonaire.

                      Quand à l’hydrochloroquine (extrait de quinine) c’est un antiviral et un antifièvre, donc c’est normal de le prescrire pour une attaque virale avec fièvre.

                      L’autorisation de mise sur le marché du Doliprane ne prévoit pas le traitement du covid19.


                    • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2020 17:45

                      @pipiou2
                      Pour un médecin , le premier principe de précaution que je recommande est de le soigner avant qu’il ne soit mort.

                      Actuellement, on pourrait facilement sauver 3 ou 400 des 500 morts journaliers avec le protocole Raoult.
                      C’est un assassinat de masse, un crime contre l’humanité prémédité.


                    • njama njama 22 avril 2020 15:28

                      Docteur Jean-Louis Bellaton

                      « Cinquante ans de médecine de campagne…
                      J’ai 76 ans passés et j’en ai vu des épidémies de grippe dès 69-70, qui tuaient 30 à 40 000 personnes sans qu’on affole une population infantilisée par l’idée de la mort et -surtout- par médias et hommes politiques qui surfent sur la vague.

                      J’ai de nombreuses années assumé un cabinet de 40 à 50 malades jours et nuits et dimanches en dépit de 3 associés que j’avais accueillis à mes côtés.

                      Encore inscrit au Conseil de l’Ordre, je viens de soigner une dizaine de personnes atteintes du covid 19 et j’y suis passé moi-même sans encombre en n’hésitant pas à prendre Nivaquine + antibiothérapie.

                      Oui, on n’est pas certain de l’efficacité de ce traitement… mais alors, que proposer à nos patients ? Pour mes amis et parents, comme pour moi, je n’ai pas hésité.

                      Toxicité de l’hydrochloroquine ? J’en ai prescrit comme tous les autres médecins pendant 50 ans (sans qu’on m’emmerde) contre le palu et dans certaines affections rhumatismales sans le moindre incident alors que j’ai dû hospitaliser des cirrhoses au paracétamol chez des non alcooliques, sans parler des hémorragies digestives sous aspirine…

                      Le confinement : certes pour les personnes fragilisées et afin de ne pas engorger les services de réanimation qui n’existaient pas dans les années 70.

                      Mais on le prouvera quand nous serons en possession de tests sérologiques fiables : quoi qu’on fasse, les trois quarts de la population auront contracté le Covid 19 en ne présentant qu’une simple « grippette »ou une forte grippe.

                      Que dire de la cacophonie des « grands professeurs » (combien d’entre eux ont-ils réellement fait de la recherche fondamentale ?) des grands professeurs qui n’ont pour la plupart jamais eu à soigner une grippe et des pneumopathies virales alors que nous en avons soigné des milliers au cours de notre carrière et que sommes, nous, médecins de famille en première ligne pour soigner les trois quarts des personnes atteintes du Covid 19.

                      Oui : qu’ont-ils à proposer ?
                      Alors, qu’on laisse le médecin de famille responsable faire son boulot sans lui interdire tel ou tel produit !

                      Ou alors, qu’on lui interdise le droit de soigner ! Seuls quelques grands spécialistes et chercheurs ont droit de nous apprendre.
                      Toute mon admiration va aux médecins de réanimation et à leurs assistants qui se dévouent de façon merveilleuse 24 heures sur 24 pour les cas désespérés.

                      Mais si on jour, il se confirme que Nivaquine et Plaquénil ont une efficacité -même relative- contre le Covid 19, alors nous serons en droit d’accuser tous ceux qui nous l’ont interdit, d’avoir mis en danger la vie de centaine de milliers de malades et -voire- de les traduire en Justice.
                      Car, pour avoir été maire pendant 19 ans et Conseiller Régional 12 ans, je doute de l’esprit de culpabilité de certains »grands » élus.

                      Docteur Jean-Louis Bellaton, né le 5 10 43, 454 chemin des Vignerons 69 830 Saint-Georges de Reneins. »

                      https://www.anti-k.org/2020/04/19/docteur-jean-louis-bellaton-est-de-assez-clair/

                      Lire la suite ▼
                        Lire les 6 réponses ▼ (de doctorix, complotiste, njama, troletbuse, simir, Aita Pea Pea)

                      • xana 22 avril 2020 16:58

                        Merci Régis Desmarais pour cet article et aussi pour la discussion.

                        Je suis de tout coeur avec les médecins et les urgentistes qui cherchent à soulager leurs malades, et bien que scientifique moi-même, tant pis si leurs soins ne font pas avancer la science ! D’ailleurs à quoi cela servirait-il d’éliminer un virus puisque l’an prochain un autre virus se manifestera ? Notre organisme a de bons moyens de se défendre en général, et se faire vacciner contre tout serait certainement une sottise. Il existe des moyens plus simples pour traiter les cas graves, mais on voit bien que les grands labos souhaitent avoir des solutions brevetées qui leur assureront une rente de situation. Rien à voir avec la santé publique...


                        • xana 22 avril 2020 17:01

                          J’ajouterai que pour les personnes dites « fragiles » il serait plus raisonnable de leur indiquer comment ne pas se laisser contaminer (masques, etc) plutôt que de les confiner autoritairement. Mais on comprend bien aussi que pour les autorités c’est un très bon test de soumission...


                          • njama njama 22 avril 2020 20:44

                            @xana
                            ou booster momentanément leurs systèmes immunitaires pour les doper et laisser passer la vague, la médecine sait le faire...


                          • Et hop ! Et hop ! 24 avril 2020 18:53

                            @njama

                            booster momentanément leurs systèmes immunitaires en allant se promener dans les forêts ou sur les chemins côtiers.


                          • l’alsacien 22 avril 2020 21:51

                            80% des médicaments ne servent à rien - Pr Philippe Even

                            https://www.youtube.com/watch?v=mkuUFGBz-ls

                            Est-ce le résultat de la méthode :

                            « essais conduits selon un système randomisé en double aveugle où ni le prescripteur, ni le patient ne savent qui est soigné et qui reçoit le placebo »


                            • fabrice de Rivet 22 avril 2020 22:44

                              Merci à Régis Desmarais pour ce bel article. Pour moi, on tombe en plein conflit d’éthique. D’un côté, on a des règles parfaitement adaptées pour des situations « normales » : on déconseille les antibiotiques pour des infections virales pour des patients sans fragilité particulière (mon cas personnel : grippe = 0 traitement, aspirine seulement si je dépasse 39, en général cela dure 48h). Le but, très louable, est de réserver l’antibiothérapie pour ceux qui en ont besoin. Mais, en faisant cela, on peut générer des complications chez certains (rapport coût/bénéfices mesuré au global, après prise en compte de tous les paramètres). Et on insiste fortement (euphémisme) pour que les médecins de ville restent dans ces clous, et qu’ils respectent scrupuleusement les AMM des médicaments préalablement testés en double aveugle.

                              On est actuellement en situation exceptionnelle, et on demande aux médecins de ville de respecter scrupuleusement ces règles, édictées pour des temps de paix, alors que : Aucun traitement testé en double aveugle n’a, pour le moment, prouvé son efficacité Le risque de complications est bien supérieur à la grippe. Si ne serait-ce qu’une antibiothérapie sur 20 permet d’éviter une réanimation, ce sera toujours cela de gagné (pour le patient, mais également en terme de résistance aux antibiotiques, favorisée par l’intubation) Certains médecins de ville, en partageant leurs résultats, pensent avoir réussi à mettre en place un traitement qui fonctionne (cohérent avec certaines pratiques hospitalières voire avec des prépublications scientifiques) . Il s’agit d’un réseau informel, mais, étant donné le nombre de cas traités, cela pourrait devenir bientôt statistiquement significatif. Et il y a l’expérience propre des médecins de ville, au plus près de leurs patients, leur intuition, leur capacité à établir un diagnostic et à proposer un traitement. Après des mois d’errance thérapeutique auprès de nombreux spécialistes, un médecin de campagne avait suggéré à mon grand père qu’il pourrait être atteint de la maladie de Pompidou, ce qui s’est révélé juste. J’ai énormément de respect pour tous ces médecins de ville qui, en leur âme et conscience, et du haut de toute leur science, prescrivent ces traitements qui, empiriquement ont fait leurs (commencent de) preuve même si ils n’ont pas encore pu être testés selon « l’éthique médicale » officielle. Ethique personnelle du médecin de ville contre éthique médicale « officielle ».

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                              • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2020 22:47

                                @fabrice de Rivet
                                Simplifiez : éthique contre pas d’éthique.


                              • doctorix, complotiste doctorix 22 avril 2020 22:44

                                @l’alsacien
                                ni le patient ne savent qui est soigné et qui reçoit le placebo

                                Mais on doit pouvoir savoir qui reçoit le pot-de-vin pour donner l’AMM.

                                C’est ainsi que des médocs à 800 euros reçoivent leut AMM.

                                Pour le cancer , ça peut encore grimper bien plus haut, et c’est par jour.

                                C’est ainsi que notre sécu fout le camp, pas à cause de l’HCQ.

                                Et si l’HCQ est combattue, c’est parce qu’elle empêcherait ces saloperies de remdevisir et autres cochonneries de vaccins d’être vendus.


                                • l’alsacien 23 avril 2020 08:18

                                  @doctorix

                                  C’est ce que je pense ;

                                  L’argument :

                                   « essais conduits selon un système randomisé en double aveugle où ni le prescripteur, ni le patient ne savent qui est soigné et qui reçoit le placebo »

                                  est une vaste plaisanterie.

                                  Quand autant de médicaments inutiles sont mis en vente, ce n’est pas après des tests sérieux mais pour satisfaire le fabriquant de médicament.

                                  Je pense que vous en savez plus que moi sur le degré de corruption (conflits d’intérêts) dans le milieu de ceux qui ont le pouvoir de décision dans les choix thérapeutiques, à l’agence du médicament à l’OMS, et à bien d’autres niveaux.


                                • BA 24 avril 2020 12:28

                                  Vendredi 24 avril 2020 :


                                  Coronavirus : au total, 191 228 morts dans le monde entier.


                                  Les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus grand nombre de morts (49 759 morts),

                                  l’Italie (25 549 morts),

                                  l’Espagne (22 157 morts),

                                  la France (21 856 morts),

                                  le Royaume-Uni (18 738 morts),

                                  la Belgique (6 490 morts),

                                  l’Iran (5 391 morts),

                                  l’Allemagne (5 481 morts),


                                  Coronavirus : 3 176 morts en 24 heures aux Etats-Unis, l’un des pires bilans humains enregistrés.


                                  Le nouveau coronavirus a fait près de 50 000 morts aux Etats-Unis après l’un des pires bilans humains enregistré sur 24h, selon les chiffres de l’université Johns Hopkins hier soir.


                                  Entre 20h30 mercredi soir et jeudi soir, ce sont 3 176 morts liées au Covid-19 qui ont été enregistrées dans le pays, de loin le plus endeuillé par le virus, selon les chiffres officiels. En 24h, ce sont 26 971 nouveaux cas de coronavirus qui ont été recensés. 


                                  https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5970417/coronavirus-3-176-morts-en-24h-lun-des-pires-bilans-humains-enregistres.html

                                  Lire la suite ▼

                                  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 25 avril 2020 00:29

                                    @BA

                                    Au 25 avril 2020, les USA comptabilisaient 49 845 morts contre 21 856 pour la France. Présentés ainsi, ces chiffres ne donnent aucune vraie indication sur l’ampleur de la pandémie dans chacun des pays et ses conséquences.

                                    Il faut donc rapporter ces chiffres à la population du pays et au nombre de cas déclarés de Covid-19.

                                    Aux USA, 880 204 personnes sont déclarées contaminées contre 158 183 en France.

                                    Le taux de mortalité par rapport au nombre de cas déclarés est de 5,66 % aux USA contre 13,82 % en France (le taux français de mortalité dépasse celui de l’Italie qui est de 13,45%)

                                    Le taux de mortalité par rapport à la population du pays est de 0,0151 aux USA contre 0,0329 en France ! Si la France avait le même taux de mortalité par rapport à la population que les USA, notre pays compterait 10 017 morts soit 11 839 décès de moins que ce que nous connaissons actuellement. Incontestablement, la situation française est catastrophique du point de vue humain. Visiblement, les modalités de confinement aux USA, la politique américaine de tests de la population présentant des symptômes ( 4 696 704 tests contre 463 662 en France) et l’usage aux USA de thérapies telle que l’hydroxychloroquine aboutissent à des résultats bien meilleurs que ceux obtenus en France.

                                    Depuis plusieurs semaines les chiffres officiels le confirment : la politique du Gouvernement français conduit à une catastrophe humanitaire en France. Pire, les interdictions de port de masques, la limitation des tests, un confinement total et aveugle et l’interdiction de traitements qui obtiennent des résultats ont pour conséquences des milliers de morts qui auraient pu être évités.

                                    Lire la suite ▼

                                  • jjwaDal jjwaDal 26 avril 2020 12:50

                                    D’un côté on a un système immunitaire qui globalement fait un bon travail dans la plupart des cas et ne demande qu’un coup de pouce (au moral, au sens propre du terme, vu les liens entre l’humeur et le système immunitaire) pour se surpasser. Par ex, l’aide d’un placebo qui a raison de deux comprimés le matin et un le soir, va vous donner des ailes au moral. Mais pour qu’un placebo soit efficace, il faut que le prescripteur persuade le consommateur de son efficacité. Et comment le ferait-il mieux quand étant persuadé lui-même de l’efficacité réelle du placebo en question ? Surtout quand rien ne prouve encore, qu’il en est un...
                                    Donc, d’un côté on a ceux voulant prescrire des substances qu’ils pensent efficaces contre le covid-19 et de l’autre, ceux qui laissent les gens à leurs inquiétudes en leur promettant des résultats d’études dans quelques mois et si ça va pas mieux une place en soins intensifs avec idéalement un bon ventilateur ou une piqûre qui soulage...
                                    Quelle approche peut engendrer le plus de décès ? J’incline à penser que c’est la seconde. Si dans un mois, cette épidémie se calme, ils n’auront concrètement soignés personne, ni par la parole, ni par le geste. Le jury délibérera un peu plus longuement si cette épidémie se prolonge durablement.
                                    Nous n’en sommes pas là.
                                    Cet acharnement en cours, contre un espoir d’avoir une aide à la guérison est malsain. Mais quel est donc le but visé ?


                                    • BA 26 avril 2020 13:16

                                      Le scandale du siècle.


                                      Le Conseil scientifique avait recommandé à Emmanuel Macron de ne pas ré-ouvrir les écoles : il avait recommandé d’attendre la rentrée de septembre.


                                      Et pourtant, Emmanuel Macron n’a pas voulu écouter cette recommandation : il a préféré ré-ouvrir les écoles.


                                      Entre les recommandations du MEDEF et les recommandations du Conseil scientifique, Emmanuel Macron a choisi.


                                      C’est le scandale du siècle.


                                      Ecoles : le désaccord entre gouvernement et conseil scientifique « pas choquant » (membres du conseil).


                                      Ce n’est « pas choquant » que le gouvernement ne suive pas forcément les recommandations de son conseil scientifique, ont estimé dimanche deux membres de cette instance, qui n’était pas favorable à une réouverture des écoles dès mai.


                                      "Pour moi ce n’est pas choquant qu’on puisse être sur certains points en porte-à-faux. Je comprends tout à fait que le gouvernement ait des arbitrages à faire qui puissent être différents de nos positions qui elles sont strictement limitées au champ sanitaire, et c’est très important que les rôles restent séparés", a déclaré sur Europe 1 Arnaud Fontanet, directeur de l’unité d’épidémiologie des maladies émergentes de l’Institut Pasteur.


                                      Le conseil scientifique, instance destinée à éclairer le gouvernement dans ses mesures pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, a publié samedi un avis dans lequel il « prend acte » de la décision de rouvrir progressivement les établissements scolaires à partir du 11 mai, tout en indiquant que pour sa part il préconisait d’attendre plutôt septembre.


                                      "Nous, on fait des recommandations d’un point de vue sanitaire, le gouvernement lui fait des arbitrages qui prennent en compte toutes les autres dimensions", a insisté Arnaud Fontanet, rappelant que le confinement, efficace pour limiter la circulation du nouveau coronavirus, avait aussi d’importantes conséquences négatives sociétales, économiques, ainsi que sur la prise en charge des autres maladies.


                                      "On donne des orientations, mais ce serait pas forcément très sain que dans une société ce soit les scientifiques qui gouvernent tout, ça n’a rien de choquant", a abondé auprès de l’AFP le Pr Pierre-Louis Druais, médecin généraliste également membre du conseil scientifique, dont les avis avaient jusqu’ici été globalement suivis par le gouvernement.


                                      "Cette première fois prouve bien, on passe notre temps à le dire depuis le début, qu’on n’est pas là pour prendre les décisions à la place du politique, mais qu’on est là pour apporter les orientations", a-t-il ajouté.


                                      Prenant acte de la "décision politique", annoncée le 13 avril par le chef de l’Etat de rouvrir progressivement les écoles à partir du 11 mai, le conseil scientifique propose dans sa note une liste de mesures strictes pour adapter les règles de distanciation sociale au milieu scolaire.


                                      Il recommande notamment le port du masque obligatoire dans les collèges et les lycées, pour les élèves comme pour le personnel.



                                      https://www.lepoint.fr/societe/ecoles-le-desaccord-entre-gouvernement-et-conseil-scientifique-pas-choquant-membres-du-conseil-26-04-2020-2372930_23.php


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                                      • BA 26 avril 2020 22:32

                                        Dimanche 26 avril 2020 :


                                        Le syndicat des médecins généralistes MG France balance une bombe : en France, les chiffres des morts du coronavirus sont complètement sous-estimés.


                                        Aux chiffres officiels du gouvernement français, il faut ajouter 9000 morts du coronavirus qui sont décédés à leur domicile.


                                        En clair : depuis le début de l’épidémie, 32 000 Français sont morts du coronavirus.


                                        https://www.lejdd.fr/Societe/environ-9000deces-adomicile-selon-mg-france-la-france-est-lun-des-pays-les-plus-touches-3964395

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