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Commentaire de Hervé Hum

sur Liberté chérie


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Hervé Hum Hervé Hum 27 avril 2020 13:30

@HELIOS

... il y a eu un proces a Nuremberg où on a bien précisé qu’iil existe une « droit de retrait », un droit a ne pas executer un ordre qu’on juge contraire a ses valeurs.


Non, c’est totalement faux ! Et je n’ai pas besoin d’aller voir le compte rendu du procès de Nuremberg, tout simplement parce que si cela avait été vrai, il aurait fallut mettre une partie de l’armée allemande en prison. Or, seuls les hauts gradés ont été emprisonnés. En fait, ce que vous écrivez ne vaut que pour les gradés, les généraux, mais en aucun cas pour les soldats et sous officiers (sauf s’il a été avéré qu’ils ont agit de leur propre chef, donc, en tant que donneur d’ordre et non en tant qu’exécutants) et ce n’est certainement pas les dirigeants US qui vont dire le contraire. Rien de plus absurde donc que de penser qu’un tel droit s’applique au gendarme en tant que simple soldat.

Bref, en tout temps et en tout lieux, ce droit de retrait n’a jamais existé et ne peut pas exister pour les soldats, c’est impossible, car cela signifierait la fin de l’armée elle même, qui repose exclusivement sur l’obéissance absolue du soldat à l’ordre donnée, même si cet ordre est de tuer femmes, enfants et vieillards et aucun dirigeants passé ou actuel n’a jamais dit le contraire, seulement pour les généraux et eux seuls qui sont les donneurs d’ordres. Un soldat peut se retrouver devant une cour martiale pour avoir désobéit à un ordre de son supérieur, jamais pour avoir tué, torturé ou violé, si c’était un ordre donné par l’officier supérieur. Il peut juste contester un tel ordre donnée par un sous officier. Il peut juste à la limite ne pas participer à de telles atrocités, mais pas de s’y opposer.

Pour le reste de votre commentaire, sachez que par définition, la vie privé n’existe pas dans l’espace public, c’est antinomique ou si vous préférez, c’est une forme de novlangue, disant que le privé, c’est le public ou inversement selon la position que l’on occupe.

En un pays où la liberté individuelle est vrai, personne n’a besoin de se cacher des autres dès lors où il n’atteint pas à la vie d’autrui. Si pour vivre libre, il faut vivre caché, c’est que vous vivez dans une dictature oppressive qui vous interdit d’être libre dans l’espace public.

Enfin, dans un pays qui garantie la liberté individuelle, il n’y a pas de services de surveillance, mais de veille, car seul un ennemi vous surveille, un ami quant à lui veille sur vous autant que vous sur lui. La différence étant que le premier n’a d’autre ambition que de vous nuire ou exploiter, le second de s’assurer de votre santé et de vous voir vous élever. En tout état de cause, le problème n’est pas qu’il existe un système qui regarde les faits et gestes dans l’espace public, mais de savoir qui en a le contrôle et à quelle fin. Actuellement, ce n’est pas pour veiller, mais pour surveiller pour garantir les intérêts et la domination d’une classe possédant abusivement de la propriété tant des moyens de production que de son financement dans le but d’asservir la vie d’autrui.


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