La
question se pose où
la
survenue d’une crise de la dette publique
comme
conséquence sanitaire du Coronavirus peut se produire. Parmi les
pays développés ont voit toujours qu’il s’agit de pays de la
zone euro où une telle
crise
peut survenir. Pas de risque de crise de la dette au Japon, aux USA,
au Royaume-Uni. Ce dernier pays s’est engagé dans un système provisoire de
financement direct
de
l’État par la banque centrale qui va permettre de limiter
seulement les dégâts
économiques et sociaux de la crise du Coronavirus, mais on peut être
certain que l’État britannique n’aura pas à affronter une crise
de la dette. Si l’Italie et la France persistent à vouloir
demeurer dans la zone euro avec
un endettement public accru il
y a aura des contraintes budgétaires à prendre
en compte
tout simplement pour éviter le fameux spread sur la dette qui résulte, pour
un pays qui a l’Euro comme monnaie, du fait que le soutien de la BCE, institution supra-nationale,
ne
saurait être garanti, ad æternam,
à la hauteur des besoins dudit pays, c’est déjà
le
cas pour l’Italie malgré les annonces récentes de la BCE.
Ensuite
cette crise du Coronavirus aura permis de faire ressortir la
désindustrialisation
dramatique de la France, c’est
le prix payé
pour les
délocalisations et les
fermetures d’usine. Le gouvernement français ne s’est jamais
opposé aux délocalisations, tout simplement parce qu’il n’a pas
le droit, c’est interdit par les traités européens, même pour des
secteurs que l’on pourrait considérer comme vitaux, tels que la
fabrication de masques.
Donc vous aurez
deux calamités qui vont s’additionner : Le gouvernement
obligé de faire du matraquage fiscal ou social pour combler les
déficits faute de certitude de pouvoir bénéficier autant que de besoin
d’une stratégie adaptée de monétisation de la dette publique avec la crainte du spread sur la dette,
puis des déficits de compétitivité en résultant qui ne vont faire
qu’aggraver les problèmes de désindustrialisation de la France dans un cadre
institutionnel européen
qui
ne permet aucun échappatoire aux règles de la concurrence totale
non
faussée.