@leypanou
Vous écrivez : « Erreur de diagnostic plus erreur de traitement entraînent beaucoup de décès ». Je partage complètement.
J’ajouterai qu’il est « rationnellement » impossible que la Haute Autorité de Santé en France soit passée à côté des « portes d’entrée » du coronavirus. Il est impensable qu’elle n’ait pas eu à connaitre que le coronavirus attaquait l’endothélium vasculaire. Les membres de la HAS ne peuvent pas être « incompétents » à ce point.
Et la question qui vient à l’esprit est : si la HAS connaissait le processus d’action du coronavirus pourquoi n’avoir pas réagi pour contrer cette action ? Fallait-il faire en sorte que le Covid19 soit validé dans sa fonction de « redoutable tueur » ?
Parce qu’un prise en charge rapide médicamenteuse pour soigner l’endothélium face à l’attaque du Covid montre une très grande efficacité. Nombre de nos anciens sont morts parce qu’ils ont été mal soignés. C’est horriblement attristant et révoltant.
La HAS remplit trois grandes fonctions : évaluation, recommandation et certification/accréditation.
- Elle évalue d’un point de vue médical et économique les produits, actes, prestations et technologies de santé, en vue de leur admission au remboursement. Ces missions recouvrent la notion anglo-saxonne de Health Technology Assessment (HTA).
- Elle définit des recommandations de bonne pratique clinique, des recommandations de santé publique, des études médico-économiques, des guides de prise en charge, à destination des professionnels mais aussi des patients. Elle rend de nombreux avis dans le cadre de sa mission d’aide à la décision des pouvoirs publics. Enfin, elle définit les parcours de soins personnalisés notamment dans le cadre de la prise en charge des maladies chroniques.
HAS : Son budget de fonctionnement en 2014 était de l’ordre de 50,6 M€, elle employait 410 agents et avait recours à une file active de près de 2 800 experts et professionnels de santé externes, dont 550 experts visiteurs dans le cadre de la certification des établissements de santé.