@Polybe
Très juste pour l’ensemble de votre post.
En outre, je reprend au vol votre question  : >>> A quand la relocalisation de tous les emplois industriels ? <<<

De la réponse à votre question dépend évidemment toute résurrection éventuelle de la socio-économie française. 
(Petite parenthèse : On remarquera que la référence à la socio-économie est récurrente dans mes modestes propos. Il ne s’agit pas d’une marotte. Il s’agit bien d’une obsession : Celle de ne jamais négliger, suivant un précédent célèbre, le volet social dans l’examen d’une question économique, quelle qu’elle soit.) 
Fin de la parenthèse)

Donc, Polybe, pour en revenir à votre question pourtant déterminante nous remarquerons qu’en dépit de son importance, elle n’est que très rarement évoquée spontanément par nos « élites » politiques devant micros et caméras !
Pourquoi ?
Parce qu’elle ne peut induire que trois réponses dont chacune est actuellement informulable, soit :

— Oui ! Nous le pouvons dans le cadre du système libéral, à conditions de réduire nos salaires et avantages sociaux locaux au niveaux des salaires et avantages sociaux (quand ils existent) de nos concurrents les moins disant…

Ou :
— Non ! Nous ne le pouvons pas car notre produit ne serait plus vendable sur le marché national face au même produit librement importé à moindre prix et librement revendu par nos boutiquiers-importateurs.

Ou encore :
— Peut-être, à condition que notre production soit protégée par un tarif douanier adapté, que les prix et marges intérieures soient réglementées et que nos gouvernants redeviennent subitement des patriotes conscients, techniquement compétents et suffisamment expérimentés sur le plan des la négociation internationale, et enfin, indépendants de la puissance financière des boutiquiers-importateurs...……..

Or, sans retour à une gouvernance éclairée et disposant d’une conscience nationale minimale telle qu’évoquée ci-dessus, pas de relocalisation viable envisageable
Et sans relocalisation de la production et de son outil, pas de restauration socio-économique viable envisageable !!!

A partir de là, Polybe, je reconnais humblement devoir botter en touche. Et si vous entrevoyez un quelconque moyen de satisfaire aux deux exigences ci-dessus, je vous le dis en toute honnêteté et toute sympathie, je suis preneur !!!
A plus !