@lacoste
Ce que je cherchais à expliquer, c’est que l’évènement
« mort du patient » est un événement rare dans cette pathologie pour
des patients sans facteur de risque et qu’il faudrait inclure énormément de
patient pour prouver qu’un traitement est efficace. Si l’événement "mort
du patient" survenait une fois sur deux, avec une étude comparant deux
groupes de vingt patients vous auriez une réponse. Pour un événement qui
survient une fois sur mille il vous faut inclure des milliers de patients.
D’autre part, Il est aussi très difficile de faire une étude sans perdue de vue
dans un milieu ouvert. C’est pourquoi, les études randomisées double aveugles
sont beaucoup plus faciles en milieu hospitalier, l’hospitalisation étant une
forme de privation de liberté.
En conséquence, les études sont faites en milieu hospitaliers sur des patients
ayant soit des facteurs de risques soit une avancée dans la maladie qui fait
que l’ événement « mort du patient » devient fréquent et qu’il y a peu
de perdue de vue ou de traitement non poursuivis.
Ce que je voulais vous dire concernant les régimes totalitaires est juste une
disgression. Pour faire cette étude de façon correcte, il faudrait traiter des
patients bien portants et leur imposer une contrainte en termes de surveillance
et de contrôle qui est naturelle en milieu hospitalier mais qui ne l’est pas du
tout à domicile. Le régime qui a pu mettre en quarantaine les patients infectés
dans des stades pourait faire cette étude (je vous conseille l’interview
du dr Philippe Klein concernant la prise en charge de la pandemie à Wuhan).
Les études sont biaisées non par la volonté d’un complot mais par la facilité,
la médecin n’échappe pas à la critique heideggérienne de la société, le post
modernisme envoie la société non plus selon la volonté humaine mais là ou l’eau
coule le plus facilement.