@bernard29
Quel peut-être l’intérêt d’une vindicte
contre le Dr Raoult poursuivie avec tant d’obstination, sinon de
détourner l’attention des ratés de la politique gouvernementale
en termes de santé.
Si l’on reprend l’exposé de la technique
Raoult en termes volontairement simples (et non systématiquement
emberlificotés), elle se résume à tester, encore tester, isoler
les personnes contaminées et leur appliquer le plus tôt possible un
antiviral pour faire baisser tout de suite la charge virale. Comme le
précise l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, par
ailleurs médecin, en la matière l’antiviral importe peu, oui mais
voilà ici c’est l’hydroxychoroquine qui a été employée et qui
focalise un tir de barrage d’autant plus nourri que son coût est
faible !
Qu’a fait le bon docteur en infectiologue
patenté : il s’est coltiné directement à la maladie et a
agit en médecin en traitant les malades sans attendre l’onction
des instances dirigeantes officielles. En gros, alors que le
président Macron a invoqué la guerre contre la pandémie, il a
pratiqué une médecine de guerre dont on sait que de tout temps
celle-ci a permis de nombreuses avancées.
Oui mais voilà, il n’aurait pas suivi les règles de prudence annonées par ces experts médiatiques qui se sont
succèdés pour demander d’attendre les résultats des essais
« randomisés » avant d’agir (et donc de laisser les
patients à leur triste destinée : après le tri des personnes
susceptibles d’être admises en réanimation
– tri dont il faudra bien reparler un jour- il convenait d’ajouter
sentencieusement ce refus
d’intervenir).
J’aurais
aimé avoir la plume de Molière pour décrire le tombereau d’avanies
que la médecine en cour a fait subir à la méthode Raoult . Il
teste massivement : ça ne sert à rien, il intervient au tout
début : on autorise l’hydrocloroxyne seule sur des malades en
fin de vie, soi-disant pour limiter les risques, plus probablement
pour le décrédibiliser ; il met en avant ses résultats, on
conteste le caractère scientifique de son action et on lui oppose
des expérimentations en rien comparables. Qui veut se débarrasser de
son chien... Bref, on dépiaute et on réduit en miettes son mode
d’action qui repose sur les tests et rappelle étrangement celui
pratiqué dans les pays comme l’Islande qui ont rapidement jugulé
l’épidémie, pour mieux le
cornériser.
Diffamer,
diffamer… C’est précisément le moyen employé par de nombreux
avatars de Lrem qui sévissent sur les réseaux sociaux en secouant
le tapis pour dissimuler la désastreuse gestion de l’épidémie et
dont il va bien falloir faire assumer le coût à l’ensemble de la
population. Vous rappelez vous les « j’assume »
prononcés le menton haut levé par les caciques de la majorité ?