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Commentaire de S.B.

sur Un génocide méconnu qui persiste : celui des nations Amérindiennes !


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S.B. S.B. 27 mai 2020 14:21

Merci d’aborder ce sujet. Les sources des chiffres annoncés dans l’article auraient été bienvenues.

Le génocide des Indiens de la Terre de Feu, à la fin du 19e et au début du 20e siècle, est moins connu que la destinée des Mayas ou des Aztèques, alors qu’il a été spectaculaire. 

Ce blog en parle : http://cocomagnanville.over-blog.com/article-chili-argentine-les-derniers-yaghans-de-117357575.html

Deux photographes ont immortalisé, chacun à leur façon, très différente, les Amérindiens. Edward S. Curtis en Amérique du Nord et Martin Gusinde en Patagonie : https://unpointculture.com/2016/05/22/photographes-des-peuples-disparus-edward-s-curtis-et-martin-gusinde/#_ftn6

Les photos de Martin Gusinde, qui a vécu avec les Fuégiens, sont devenues un livre en 2015 : https://exb.fr/fr/home/201-esprit-des-hommes-de-la-terre-de-feu-9782365110433.html

dont l’éditeur explique la genèse : https://vimeo.com/129199867

Les Fuégiens sont aussi un des sujets du roman « Le Monde du bout du monde » de Luis Sepulveda, dans lequel sont évoqués les détails de ce génocide, une « Schoah par balles » avant l’heure, des membres coupés sur le corps des Indiens et rapportés comme trophées chez les riches propriétaires terriens qui commanditaient ces actes. Luis Sepulveda évoque le mépris immédiat, total et définitif pour ces peuples, d’une star scientifique occidentale, Darwin. 

Pour l’Amérique du Nord, on peut lire la série de romans policiers de Craig Johnson, centrée sur le shérif Walt Longmire, comme une longue ode aux Indiens Cheyennes. Une ode à leur savoir, qui ne rentre pas dans des livres parce qu’il est trop grand et parce que ce n’est pas sa place, à leurs relations interpersonnelles, à leur infinie spiritualité à la cheville de laquelle les Occidentaux, apparemment, n’arrivent pas. Craig Johnson a écrit dans la partie « Remerciements » d’un de ses romans : « je ne me sens en sécurité qu’entouré d’Indiens et de livres ».

Des auteurs indiens, qui sont nés ou ont grandi dans une réserve, apportent leur voix : James Welsh, « C’est un beau jour pour mourir » (et un beau titre de livre), David Treuer, Indian Roads, ...

Une Française a réalisé « The Ride », un documentaire sur une tradition Sioux.


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