Hommage à toutes les femmes et, en ce jour particulier, à toutes les mamans.
Dans la Rome antique, Mater Matula était la Déesse de l’aurore et des naissances.
Sa fête s’appelait « la fête des Mères », Matralia. Nous trouvons aussi la Déesse Acca Larentia, « réceptacle des semences », dont le nom devient générique dans les « Lares », qui sont les bons Esprits, protecteurs des champs et des moissons.
Ces Lares représentaient l’Esprit providentiel de la Femme, veillant sur la demeure et pourvoyant à tous les besoins de l’existence.
C’est pourquoi dans tous les hommes, à moins qu’ils ne soient des monstres, le souvenir maternel a laissé dans l’Âme une impression profonde faite de respect et de tendresse sacrée.
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Enfin nous arrivâmes et je revis ma Mère ! Tous les sentiments qui m’agitaient s’évanouirent pour faire place à un seul. Je ne ferai point à mes lecteurs l’injure de le leur peindre ; car en peut-il être un seul qui ne l’ait pas ressenti ? Peut-être on me dira, sans se donner le temps de réfléchir, que l’enfant assez infortuné pour perdre sa mère au moment de sa naissance, ou peu de temps après, doit avoir ignoré ce sentiment. A cela, je réponds que cet enfant l’aura porté sur sa nourrice ; et que, parvenu à un âge de raison, le nom seul de « mère » a suffi pour le faire naître dans son cœur, en le rendant plus vif par la privation même de son objet.
Bonne fête à toutes les Mamans.