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Commentaire de Et hop !

sur Juin 1940 : Ar Zenith, premier bateau civil de la France Libre


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Et hop ! Et hop ! 20 juin 2020 12:11

@Fergus

Le problème c’est que l’Appel du 18 juin 1940 est un mythe de propagande. Il a bien eu lieu, mais il n’en reste aucun enregistrement audio et personne ne l’a entendu, les Français n’avaient aucune raison d’écouter la BBC ce jour là, surtout que le colonel De Gaulle était un perfait inconnu.

De Gaulle reconnaît la nécessité de signer un traité d’armistice, aux meilleures conditions possibles, et il appelle uniquement les officiers et les soldats français qui se trouvent déjà en Angleterre à le contacter et à se réunir autour de lui. C’est tout.

Le véritable message n’est pas celui qui est donné partout, c’est celui-là, traduit d’une dépêche du Consul d’Allemagne à Berne :

« Le gouvernement français a demandé à l’ennemi ’’’à quelles conditions honorables pourrait cesser le combat. Il a déclaré en outre que la lutte devrait continuer si ces conditions étaient contraires à l’honneur, à la dignité, à l’indépendance de la France.’’’

Nous avons été surpris et submergés par la force mécanique, la tactique de l’ennemi. Mais il y a, malgré tout, des raisons d’espérer.

Croyez-moi, rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent nous apporter la victoire.

La France n’est pas seule ! La France n’est pas seule ! La France n’est pas seule ! Elle peut faire bloc avec la Grande-Bretagne et disposer d’immenses réserves.

La guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Toutes les fautes qui ont été commises n’empêcheront pas qu’un jour l’ennemi sera écrasé Cela pourra se faire grâce à une force mécanique supérieure encore.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent actuellement en Grande-Bretagne ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Ceci vaut également pour les ingénieurs et les ouvriers spécialistes qui se trouvent déjà en Grande-Bretagne ou qui viendraient à s’y trouver.

Quoi qu’il arrive, la force intérieure de la résistance des Français ne doit pas faiblir. Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres. »


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