Juin 1940 : Ar Zenith, premier bateau civil de la France Libre
Rien ne prédisposait ce modeste dundee de 21 mètres, affecté au transport des passagers, du fret et du courrier entre le port d’Audierne et l’ïle de Sein, à entrer dans l’Histoire. L'allocution du maréchal Pétain appelant à déposer les armes le 17 juin 1940 – et non, comme on le croit trop souvent, l’appel lancé dès le lendemain par le général De Gaulle sur les ondes de la BBC – a changé le destin d’Ar Zenith…
En faisant construire leur nouveau bateau de ravitaillement en 1939 – le troisième Ar Zenith – sur le chantier naval Keraudren de Camaret, les Sénans (habitants de l’Île de Sein) Jean-Marie Menou, Martin Fouquet et Ambroise Spinec n’imaginaient pas le destin singulier qui attendait le dundee. Affecté au « courrier » entre l’île et le continent, ce modeste bateau mixte (voile et moteur), piloté par Jean-Marie Menou, n’avait pas d’autre mission que de relier l’île au port d’Audierne deux fois par semaine. Une mission parfois rude, eu égard à l’état de la mer, souvent agitée aux abords du raz de sein. Personne, dans cette île minérale sans arbres et battue par les vents de l’Atlantique, n’aurait alors imaginé qu’Ar Zenith serait, le 21 juin 1940, incorporé dans la Royal Navy avant, quelques semaines plus tard, de passer sous la responsabilité des Forces Navales de la France Libre (FNFL), dont le commandement venait d’être confié au vice-amiral Émile Muselier par le général De Gaulle.
Lorsqu’il arrive à Audierne le 19 juin 1940 après être passé la veille par Lamballe, puis par Brest et Douarnenez, le lieutenant Emmanuel Dupont est écœuré par le « spectacle […] de soldats et d’officiers qui se sont désarmés et qui attendent les boches. ». Nul ne sait s’il a entendu l’appel lancé par le général De Gaulle. Il a en revanche entendu le 17 juin le « discours de la honte » prononcé par le maréchal Pétain. Le jeune officier – il est âgé de 27 ans – refuse de rendre les armes et d’être fait prisonnier par les Allemands. 21 jeunes Capistes (habitants du Cap Sizun*) âgés de 17 à 21, ainsi qu’un groupe de militaires dont une section de chasseurs alpins, sont dans les mêmes dispositions d’esprit. Tous sont fermement décidés à traverser la Manche pour continuer le combat. En accord avec Jean-Marie Menou, ils embarquent sur l’Ar Zenith pour fuir les troupes ennemies que l’on dit déjà présentes à Brest et à Quimper. Destination Sein où militaires et civils espèrent pouvoir trouver un moyen de gagner l’Angleterre.
Sitôt parvenu à Sein vers 17 heures, le dundee est réquisitionné par le lieutenant Dupont pour rallier l’île d’Ouessant et, de là, rejoindre la côte anglaise. Le maire de Sein, Louis Guilcher, tente de s’y opposer : il a reçu des autorités l’ordre d’empêcher tout départ de bateau. Peine perdue : le lieutenant Dupont refuse d’obtempérer ; il accepte toutefois de partir sans les jeunes civils. À 20 heures, l’Ar Zenith appareille pour Ouessant où il fait une brève escale, le temps de chercher du carburant qu’il trouve à la station de sauvetage. À 4 heures du matin le 20 juin, c’est enfin le départ pour Plymouth. Quelques heures plus tard, l’Ar Zenith fait son entrée dans le port anglais après une « traversée pénible sur [une] petite coque de noix [avec] pour tout instrument de navigation : un compas », précise le lieutenant Dupont. Sont présents sur l’Ar Zenith lorsque le dundee accoste en Angleterre : outre le jeune officier, 75 militaires, ainsi que le patron du bateau Jean-Marie Menou (54 ans), son mécanicien Joseph Guilcher (30 ans), et les deux frères Michel et Gabriel Guéguen (20 et 17 ans), respectivement matelot et novice. Tous s’engagent dans les forces de la France Libre.
Abandonné dans les vases
Entretemps, les 21 jeunes Capistes, dépités d’avoir été débarqués de l’Ar Zenith, ne sont pas restés inactifs : faute d’avoir convaincu le maire, ils se sont tournés vers le très influent recteur (curé) de l’île de Sein, Jean-Louis Guillerm. Celui-ci convainc Jean-Marie de Porsmoguer, le patron du Velleda, une puissante vedette qui assure le ravitaillement et la relève des phares de haute mer, d’emmener les jeunes à Ouessant. Ce qui est fait : à 22 heures, le Velleda quitte Sein pour traverser la mer d’Iroise. Une fois parvenu dans la baie de Lampaul, reste pour les Capistes à trouver un bateau en partance pour l’Angleterre. Ce sera le Monique-André, un gros chalutier lorientais qui a déjà embarqué des militaires et d’autres civils. Le bateau appareille au petit jour. Lorsqu’il entre dans le port de Plymouth, très encombré, il se trouve un moment en vue de l’Ar Zenith qui attend le débarquement dans l’arsenal. Les deux équipages se saluent. Mis en présence d’un émissaire du général De Gaulle, les 21 jeunes Capistes s’engageront tous dans les rangs de la France Libre malgré l’insistance des Britanniques pour les enrôler dans leurs propres troupes. Plusieurs d’entre eux seront blessés au combat, et cinq mourront, comme Emmanuel Dupont, capitaine de la 2e DB du général Leclerc, mortellement blessé dans les affrontements de Fresnes le 24 août 1944 lors de la Libération de Paris.
37 bateaux ont quitté les ports bretons pour l’Angleterre entre le 19 et le 26 juin 1940. Ils emmenaient notamment 118 Sénans et 119 Capistes. Quelques autres bateaux ont suivi clandestinement en juillet, octobre et décembre. Au total, 133 Sénans ont rejoint l’Angleterre pour combattre dans les rangs de la France Libre. 27 d’entre eux sont morts, ce qui a fait de l’Île-de-Sein la seule commune de France ayant été plus endeuillée durant la 2e guerre mondiale qu’au cours de la première (21 morts). Eu égard au départ de la quasi-totalité des hommes valides de cette île minuscule pour combattre l’envahisseur, Sein est la commune de France la plus décorée de la 2e guerre mondiale : elle est en effet titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, de la Médaille de la Libération et de la Médaille de la Résistance française.
Pour être entré dans l’Histoire, l’Ar Zenith, après ses années de guerre dédiées au transport de munitions, n’en a pas moins repris son service entre Sein et Audierne jusqu’en 1949. Transformé en caboteur, le dundee est ensuite affecté au transport de matériaux de construction jusqu’en 1978, date à laquelle un ancien des FNFL, Pierre Pinel, en fait son habitation avant de l’échouer par maladresse en 1990 sur les grèves rocheuses de Roscoff au retour des cérémonies du 50e anniversaire des appareillages de juin 1940. Trop endommagé pour être réparé, le bateau, quille brisée, est pris en remorque et abandonné près de Taulé, sur les vasières de la rivière côtière Penzé. C’est probablement là, dans ce paisible cimetière marin, qu’Ar Zenith aurait terminé son existence à l’état d’épave si le chanteur des Boucaniers Jean-François Esmelin, une figure de Saint-Malo, n’avait été intrigué par la croix de Lorraine figurant sur l’étrave. Renseignement pris, grâce à l’immatriculation AU 2378, le bateau est identifié. Impossible de laisser périr un tel symbole de la Résistance. Avec un groupe d’amis malouins, Jean-François Esmelin fonde l’année suivante l’association A.P.P.E.L.-Ar Zenith dont le principal objet est de sauver ce témoin emblématique des départs de juin 1940.
Un pari réussi : grâce à l’opiniâtreté des fondateurs de l’association et à la participation financière de nombreux membres et donateurs, le dundee Ar Zenith est convoyé jusqu’à la cale des Torpilleurs, dans l’ancien arsenal de Saint-Servan** – aujourd’hui Centre administratif des Affaires maritimes – où il est restauré le plus fidèlement possible. Précieusement conservé de nos jours sur ce domaine militaire, ce « monument historique » a été classé en 1999. Il constitue l’un des plus émouvants témoins de l’aventure de ces courageux Bretons qui, pour lutter contre l’envahisseur nazi, se sont embarqués dès les premiers jours pour se dresser contre la reddition pétainiste. Aucun d’eux n’avait entendu l’appel du 18 juin*** et ne pouvait savoir à ce moment qu’ils partaient rejoindre le général De Gaulle et la France Libre naissante sur le territoire britannique.
Puisse Ar Zenith, grâce à l’action de ceux qui l’ont sauvé de la disparition, contribuer à entretenir le souvenir de ces jeunes dont le courage patriotique a, dans un désolant contexte de capitulation, permis d’entretenir la flamme de la lutte et l’esprit de la Liberté !
* Le Cap Sizun est la partie occidentale de la Cornouaille. Il comprend une douzaine de communes réparties entre Audierne et Pont-Croix à l’est, et la Pointe du Raz à l’ouest.
** L’ancienne commune de Saint-Servan a été rattachée à la ville de Saint-Malo en 1967.
*** L’appel du 18 juin n’est passé sur les ondes de la BBC qu’à 23 heures. C’est principalement lors des rediffusions des 22 et 24 juin qu’il a été entendu, notamment par les Sénans qui, informés par un gardien de phare, s’étaient mis à l’écoute de l’un des quatre postes de radio de l’île.
Note : Le domaine militaire de Saint-Servan étant partiellement accessible en journée, il est possible de voir toute l’année le dundee Ar Zenith. Le bateau peut même être visité lors des mois de juillet et d’août, les mardi et samedi de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h, ou sur rendez-vous pour les groupes. Pour en savoir plus sur l’épopée de ce modeste dundee : Ar Zenith.com.
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151 réactions à cet article
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C’est bizarre, Pétain faisait la confusion entre souveraineté nationale et souveraineté européenne sous l’égide de l’Allemagne, heureusement, à cette époque-là, il y avait des gens qui connaissaient encore le sens des mots, à cette époque-là...
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@Séraphin Lampion
Vous partez quand en Angleterre ?
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@Aristide
je reste à l’écoute
demain j’aurai peut-être un appel... -
@Séraphin Lampion
Un vrai de vrai qui ne se mouille pas trop ... c’était aussi dans l’air du temps à l’époque ...
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Bonjour, Séraphin Lampion
Eu égard à la personnalité d’Hitler et à ses projets militaires, « rechercher avec (l’Allemagne) les moyens de mettre un terme aux hostilités » (Pétain dixit le 17 juin) revenait de facto à courber honteusement l’échine devant l’envahisseur.
Même s’ils ont été peu nombreux, ceux qui ont préféré, au risque de leur vie, la poursuite du combat pour la liberté à l’humiliation de la reddition, ont donné du poids à la France Libre et montré la voie à l’organisation de la Résistance.
En aucun cas, il ne faut oublier l’engagement de ces hommes
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@Aristide
demain, on sera le 18 juin...
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@Fergus : « Eu égard à la personnalité d’Hitler et à ses projets militaires, « rechercher avec (l’Allemagne) les moyens de mettre un terme aux hostilités » (Pétain dixit le 17 juin) revenait de facto à courber honteusement l’échine devant l’envahisseur. »
Une armée qui est complètement en déroute avec un gouvernement en fuite, 4 millions de civils en errance sur les routes qui mourraient littéralement de faim et de soif, et l’armée anglaise qui avait rembarqué à Dunkerque et qui refusait d’utiliser son aviation, vous croyez vraiment qu’il était possible continuer des combats en faisant tuer des dizaines de milliers soldats ?Quand une armée est vaincue, et c’était le cas, il reste 2 solutions, soit capituler sans conditions, soit essayer d’abtenir une interruption des combats avec les meilleurs conditions possibles.
Dans les bateaux de courageux résistants, vous devriez faire un article sur celui-là :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massilia_(paquebot)#Passagers_du_Massilia
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Bonjour, Et hop !
En l’occurrence, les « meilleures conditions possibles » ont été désastreuses pour notre pays. Il appartient à chacun de juger l’attitude de Pétain dans le contexte de juin 1940. Mais l’on ne peut pas dire qu’il ait trouvé beaucoup de partisans pour le soutenir dans son rapport à l’Histoire, exception faite d’anciens combattants de 14-18 qui n’ont voulu se souvenir que du « vainqueur de Verdun » (l’un de mes grands-pères, rescapé du fort de Vaux, a été de ceux-là.
Merci pour votre lien. Je connais très mal l’histoire de ce navire.
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@Séraphin Lampion
Vouais moi je me rappelle la pelle du 18 juin...j’étais en cinquième et elle s’appelait Sophie.
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@Fergus
Pétain avait quand même comme partisans 90% des Français parce qu’il a mis fin à l’avancée de l’armée allemande, qu’il a fait nourrir, soigner et loger les 5 millions de réfugiés en exode, parce qu’il a fait payer aux femmes des prisonniers leurs soldes et des allocations, parce qu’il a négocié l’amélioration de la condition des 2 millions de prisonniers, parce qu’il a résisté aux exigences allemandes, parce qu’il a redonné le moral aux Français, parce qu’il a fait marcher les écoles et les hôpitaux, sauvé 95% des Français israélites, parce qu’il a occupé la jeunesse avec travaux utiles (mission ethnographiques et archéologiques), et aussi parce qu’il n’avait aucune responsabilité dans le désastre. Qui est-ce qui aurait fait tout ça ?
En 1945, De Gaulle a eu à son tour le soutien de 90 % des Français, ce qui n’avait rien de contradictoire, c’était une autre époque, il fallait un autre homme, et Pétain avait 89 ans !Sans la zone libre, sans l’Afrique du Nord, et sans le reste d’armée, il n’y aurait eu ni armée d’Afrique, ni maquis, ni résistance, en 1940 les Allemands auraient envahi la Tunisie, la Libye, l’Algérie, le Maroc et Gibraltar.
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@Fergus
arrêt de passer de la pommade, tu vas nos faire pleurer
qu’aurais-tu fait , toi même à cette époque ?
au passage, tu peux écouter avec attention cette vidéo, pour t’ouvrir les yeux et les oreilles
https://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/pr-perronne-ceux-qui-critiquent-le-86274 -
Bonsoir, vesjem
« passer de la pommade »
A qui ? A quel propos ???« qu’aurais-tu fait , toi même à cette époque ? »
Je n’en sais strictement rien. Je ne pense pas d’ailleurs avoir l’étoffe d’un héros. -
@Et hop !
tu connais bien mal l’histoire Pétain aucune responsabilité dans ce désastre ???
en 1934 Ministre de la Guerre il a refusé l’augmentation des crédits militaires !!!quand à dire que l’armée n’aurait rien pu faire de l’autre côté de la méditerranée c’est une plaisanterie déjà avant que l’armistice soit signé il fallait envoyer toute l’aviation et la marine de l’autre côté de la méditerranée ainsi qu’un maximum de soldats et emmener tout ce qui pouvait être emmené matériels, vivres etc ....
non ce que l’on découvre dans les hautes sphères qu’elles soient militaires ou civiles c’est que l’on aimait bien plus les "boches’ que les anglais il n’y a qu’à voir le projet accepté par les anglais d’Union France et RU avec présidence à la France et les réactions effarouchées de Chautemps et Lebrun pour ne prendre qu’eux, c’est révélateur de l’esprit de l’époque ..rien compris au Nazisme !!!!
et c’est Pétain qui a mis en place le STO !!!
tu racontes trop de conneries et hop !!! -
@julius 1ER : « en 1934 Ministre de la Guerre il a refusé l’augmentation des crédits militaires !!! »
Il a refusé l’augmentation des crédits militaires ... pour construire la Ligne Maginot qu’il considérait comme inutile.
Il préconnisait au contraire de créer une armée mobile, et de produire des milliers de chars pour faire des divisions blindées (wikipedia). C’est d’ailleurs ce qu’on fait les Allemands avec leurs Panzer Division. Par la suite, De Gaulle a publié sous son nom le rapport que Pétain lui avait fait rédiger pour l’expliquer.Tu raconte trop de conneries julius 1ER.
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@julius 1ER : « déjà avant que l’armistice soit signé il fallait envoyer toute l’aviation et la marine de l’autre côté de la méditerranée ainsi qu’un maximum de soldats et emmener tout ce qui pouvait être emmené matériels, vivres etc .... »
Pourquoi le gouvernement de Paul Reynaud et son secrétaire d’État à la guerre De Gaulle ne l’ont-ils pas fait du 1er au 15 juin 1940 ?
Avant l’armistice, toutes les forces combattaient, et elles n’arrivaient pas à arrêter les Allemands.
C’était à De Gaulle qui était secrétaire d’État à la guerre de faire retirer toutes les troupes des combats, soit 4 millions d’homme, avec tout le materiel, les munitions, les usines d’armement et de munitions, pour les transporter en Algérie, tout en continuant à combattre l’armée allemande.
Ce que vous préconisez, c’était de faire la même opération que les Anglais pour s’enfuir à Dunkerque en abandonnant tout leur armement, leurs chars, leur matériel et leurs munitions aux Allemands, mais avec une armée 10 fois plus importante, une distance 200 fois plus longue que le Pas de Calais, et en déménageant toutes les usines d’armement et de munitions, tous les bureaux d’étude, situées en France pour les réinstaller en Afrique.Il aurait fallu, comme Churchill, obtenir de Hitler qu’il retienne son armée et laisse faire cette opération qui aurait duré au moins six mois. A mon avis, il aurait lui-même pris possession de l’Afrique du Nord.
Et les 40 millions de civils, ils devaient aussi s’enfuir, partir à la nage en Angleterre et en Algérie ?
Tu racontes trop de conneries jules 1ER !
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@Et hop !
« parce qu’il a négocié l’amélioration de la condition des 2 millions de prisonniers »
N’importe quoi, Pétain et ses commanditaires ont mis la force de travail de deux millions de prisonniers français à la disposition des nazis pour pouvoir renforcer d’autant les armées qui allaient envahir l’URSS le 21 juin 41....Et ce jusqu’au 8 mai 1945 ! -
@Et hop !
tu devrais regarder la politique menée dans les îles Martinique, Guadeloupe et Réunion par l’Amiral Robert Georges nommé par Pétain qui dès 1940 met en place une politique de terreur anti-juive dans les îles en faisant défiler au pas avec propagande,interdictions ..etc
et c’est ce soir à 20h50 sur France 0
les Iles on peut pas dire que les Nazis étaient très présents là-bas ??? mais la politique nazie de Pétain OUI !!!"Et les 40 millions de civils, ils devaient aussi s’enfuir, partir à la nage en Angleterre et en Algérie ?
"
qui te parle des civils pour eux cela n’aurait pas été pire que ce que c’était ???mais en plus cela aurait incombé aux allemands, de faire toute l’administration et la police aussi administrer 40 millions de personnes il aurait fallut à Hitler toute son armée pour le faire en fait c’est Vichy qui a fait le boulot pour que Hitler puisse attaquer l’URSS .... Pétain a rendu un grand service aux Nazis !!!! -
@Fergus
« on ne peut pas dire qu’il ait trouvé beaucoup de partisans » .
Comique.
Dans ces « pas beaucoup » ont trouvait tout le personnel gouvernemental, l’administration, l’opinion publique, l’armée, etc. qui tous ont accueilli avec soulagement l’armistice.
Les « résistants » à l’époque, c’est de Gaulle devenu la marionnette intégrale des anglais et quelques centaines de personnes, et c’est tout.
Refuser l’armistice, c’était condamner la France à une occupation intégrale sous la direction d’un Gauleiter, comme en Pologne. Les conditions étaient désastreuses parce qu’il ne pouvait pas en être autrement ; mais elles auraient pu être encore pires.
Avant de jouer les donneurs de leçon 80 ans après les événements il conviendrait de se renseigner sur la réalité des faits... -
@Et hop ! voila :
La séance du Conseil supérieur de la Guerre du 22 mai 1922 (y siège le président de la République Millerand, le ministre de la Guerre Maginot, les maréchaux Pétain, Foch et Joffre, les généraux Berthelot, Buat, Debeney, Guillaumat et Hellot) est consacrée aux questions de fortification. Quand la notion d’inviolabilité du territoire national est posée, Foch déclare : « Assurer l’inviolabilité du territoire national ! On pose là un dogme nouveau... Jusqu’ici la défense du territoire était assurée par la manœuvre des armées. Aujourd’hui on veut assurer l’inviolabilité du territoire... on parle d’organiser des tranchées... L’inviolabilité du territoire n’est pas le but primordial à assigner aux armées. C’est un dogme périlleux ; si on l’impose comme premier devoir aux armées, elles pourront y succomber. » Il est suivi par Joffre : « Ce serait se vouer à la défaite que de vouloir établir une nouvelle muraille de Chine ! » Puis par Guillaumat : « Il serait dangereux de lâcher dans le public l’idée de l’inviolabilité du territoire... Je crois qu’il faut d’abord se demander si les Armées ont encore besoin d’être aidées par la fortification permanente. » Quand le président demande l’avis du conseil sur le type de fortifications, Pétain déclare qu’« il y aura fortification permanente là où nous nous tiendrons sur la défensive ; sur les autres points, il y aura fortification de campagne ou simple équipement du front. » Comme les militaires ne sont pas d’accord entre eux, le Conseil supérieur de la guerre décide la création d’une « Commission chargée des études d’organisation de la défense du territoire »6.ici les délibérés menant à la construction de la ligne Maginot tu noteras la position de Pétain :
alors le concept de guerre défensive de Pétain est ici écrit noir sur blanc !!! -
Il préconnisait au contraire de créer une armée mobile, et de produire des milliers de chars pour faire des divisions blindées (wikipedia). C’est d’ailleurs ce qu’on fait les Allemands avec leurs Panzer Division. Par la suite, De Gaulle a publié sous son nom le rapport que Pétain lui avait fait rédiger pour l’expliquer
@Et hop !
c’est Pétain qui voulait s’approprier le travail de De Gaulle et De Gaulle a dit non et a décidé d’attendre pour publier ,
tu réécris l’histoire ..et Hop !!!
et l’usage des chars dans la guerre moderne c’est De Gaulle qui l’a écrit en 1935 et pas Pétain qui lui n’a rien publié aucune théorie .. rien, nadacites 1 seul écrit de Pétain vérifiable sur la guerre moderne ????
je te mets au défi ;.... tu ne fais que colporter de la propagande vichyste !!! -
@Et hop !
Charles de Gaulle écrivit plusieurs livres dont « Vers l’armée de métier » en 1934. Cet ouvrage y expliquait entre autres comment l’emploi massif des chars en temps de guerre pourrait donner un avantage décisif. Le livre eut très peu de succès en France, mais attira l’attention du général allemand Guderian qui s’en inspira pour créer la Blitzkrieg, mise en pratique avec succès quelques années plus tard... contre la France.ce n’est pas cette baderne de Pétain qui a inspiré les Nazis puisque lui n’a jamais rien écrit sur la Guerre et ses stratégies !!
alors et hop, tu devrais réétudier l’Histoire urgemment !!! -
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@ Olivier
« Comique »
Vous m’avez mal compris, ou je me suis mal exprimé. Je ne parlais évidemment pas des Français de 1940, mais des Français qui, au fil du temps et après-guerre, ont modifié leur regard sur Pétain.
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@julius 1ER : « qui dès 1940 met en place une politique de terreur anti-juive dans les îles »
Sans blague, c’était quoi la terreur ? Combien de morts ? Il y avait des camps d’extermination avec des chambres à gaz ?
Ou c’était comme pour l’épuration gaule-communiste, des tortures, des exécutions sommaires de familles entières, avec viols, actes de barbarie ?« qui te parle des civils, pour eux cela n’aurait pas été pire que ce que c’était »
Si justement, ça aurait été comme en Belgique ou en Pologne, tous les Français juifs auraient été déportés en Allemagne.
L’exode provoqué par le gouvernement de Paul Raynaud, qui et-ce qui y aurait mis fin ? Il y a eu avant l’Armistivce plus de tués par l’exode que par l’armée allemande pendant les combats.
Les Juifs d’Alsace, qui est-ce qui serait allé les chercher tous pour les mettre à l’abris en zone libre à Limoges ?
Qui est-ce qui aurait refusé aux Allemands de déporter les Français juifs, ce qui a permis à au moins 95 % d’entre eux de survivre à la guerre ?
Le Régime de Vichy a résisté pied à pieds aux exigences de réquisitions des Allemands, il a fait en sorte que tous les fonctionnaires soient payés, que toutes les soldes des soldats prisonniers soient versées aux familles, il remis le pays en marche, sans lui il y aurait probablement eu 15 millions de civils tués de plus, dont presque tous les Français juifs. Pétain aurait été plus fort pour tenir tête si la Marine Française n’avait pas été à moitié détruite par les Anglais avec la complicité de De Gaulle.
Il a aussi fait créé par Darlan puis par Giraud l’armée d’Afrique que Monet et De Gaulle ont récupérée et qui a constitué la plus grande partie de leurs effectifs.
De Gaulle n’a jamais fait la guerre contre les Allemands, en dehors de sa défaite à Montcornet, il n’a jamais eu de commandement important, il n’avait d’ailleurs même pas été informé du jour du débarquement, il a fait exclusivement la guerre aux Français, d’abord pour les Anglais, ensuite pour remettre au pouvoir les socialistes et les communistes, les premiers avaient déclaré illégalement la guerre sans consulter le Parlement qui y était opposé à 80 % comme les Français, et ils l’avaient perdue, les autres avaient refusé de la déclarer et de la faire, ce en quoi ils avaient raison.
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@Et hop ! : « avec la complicité de De Gaulle ». Un tissu de conneries.
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@julius 1ER
De Gaulle n’a jamais fait la guerre contre les Allemands, en dehors de la défaite de Montcornet qui est une escarmouche, et en 14 il s’était rendu et il avait passé la guerre comme prisonnier des Allemands ; il n’a jamais eu de commandement important, il n’avait aucune expérience pour écrire des livres de stratégie ou de tactique, contrairement aux vrais généraux et aux maréchaux.
De Gaulle écrivait très bien, c’est un littéraire, fils de prof, il avait été recruté par Pétain comme nègre, il était un petit capitaine sans expérience et sans faits d’armes, il n’avait pas comme Pétain les capacités pour proposer une théorie de la défense. Il a d’ailleurs perfidement modifié son livre pour ajouter l’appuis de l’aviation qui a donné toute sa force aux Panzer Divisions quand il l’a réédité à Alger. Pétain utilisait des nègres, sous Vichy son célèbre discours sur « la terre qui ne ment pas » avait été rédigé par Emmanuel Berl qui était juif. Ca ne veut pas dire que ce ne sont pas ses livres et ses discours, il dirigeait la rédaction, donnait les idées, comme fait n’importe quel patron.
Les Anglais et les Américains ne l’’avait même pas informé du jour du débarquement. Pendant la WW2, il a fait exclusivement la guerre aux Français, d’abord pour permettre aux Anglais de s’emparer de notre empire colonial, de ,otre marine et de notre or à Dakar, ensuite pour remettre au pouvoir les socialistes et les communistes, les premiers avaient déclaré illégalement la guerre sans consulter le Parlement qui y était opposé à 80 % comme les Français, et ils l’avaient perdue, les autres avaient refusé de la déclarer et de la faire, ce en quoi ils avaient raison.
De Gaulle n’était pas un soldat mais un politique, il faisait tout pour arriver au pouvoir, il avait quitté Bordeaux par dépit de ne pas avoir de place dans le nouveau gouvernement formé par Pétain, il est revenu associé aux communistes et aux socialists pour reprendre le pouvoir. -
@Et hop !
Ceci dit De Gaulle est un très grand homme d’état, ses discours sont deschefs d’oeuvre, ce qu’il a fait avec le CNR, puis en 1958 a été excelent pour la France, il y a énormément à lui reproche aussi.
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@Et hop !
au moins là, on a un « vrai » pétainiste !!!
bon je te laisse à ta réécriture de l’histoire !!!
mais tu devrais regarder le documentaire sur la Guerre dans les Antilles diffusé hier sur France 0, si tu as un soupçon d’honnêteté intellectuelle, (ce que je ne crois pas ) ta vision sur le glorieux rôle de Pétain devrait évoluer !!! -
@JC_Lavau
De Gaulle disait à Churchill que Pétain était devenu un allié du IIIe Reich et qu’il allait livrer la flotte française aux Allemands.
La flotte française n’avait aucune raison de se rallier ni aux Anglais, ni aux Allemands. Quand les Allemands ont envahi la zone libre, Pétain a fait saborder les navires qui ne pouvaient pas appareiller pour échapper à une capture.
D’autre part il a convaincu les Anglais qu’il pouvaient prendre le contrôle des colonies française au nom de le « France libre », ce qui n’était pas possible avec la flotte française. Il leur a aussi conseillé d’aller attaque Dakar pour qu’il puisse prendre tout le stock d’or de la Banque de France qui y avait été déposé.Le « tissu de conneries », comme vous dites, c’était De Gaulle qui s’était auto-désigné gouvernement légitime de la France, et qui disait que Pétain ne l’était pas, alors qu’il avait été nommé par le président de la République Albert Lebrun après un vote presque unanime des deux Chambres.
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@julius 1ER
Non, je suis gaulliste.
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@julius 1ER
C’est pas une recherche historique, c’est un film de propagande grossière.
Déjà, on parle systématiquement de « Régime de Vichy, » ou de « pouvoir de Pétain ».
De Gaulle a été révoqué et rétrogradé par décret du Président Albert Lebrun avant le début du régime de Vichy.
Les engagés des pays d’Afrique sont confondus avec les appelés des Antilles puisqu’ils sont tous noirs, ce qui est vaiment du racisme imbécile.
Il n’est pas dit que ce sont Darlan et Giraud qui ont créé l’armée d’Afrique avec des soldats étrangers engagés dans les pays de l’Afrique francophone et de l’Indochine. On ne voit pas comment De Gaulle aurait pu recruter dans ds territoires qui sont restés jusqu’à la fin de la guerre sous l’autorité du gouvernement français légal.
« Le droit de vote a été retiré à tout le monde, on ne vote plus en métropole puisque le Maréchal Pétain est contre, il a supprimé la démocratie » :
c’était impossible d’organiser des élections avec 3 millons d’hommes prisonniers et au moinis 6 millions de personnes déplacées à l’intérieur de la France, sans parler des STO, des déportés, et des exilés à l’étranger (comme De Gaulle).Et au fait, en 1940-1941-1942-1943-19441945 De Gaulle a été élu démocratiquement par qui ?
Les Martiniquais entendaient les messages radios de De Gaulle qui étaient diffusés sur les places publiques « ( les autorités vichysts ?)
Les Martiniquais étaient partisans de De Gaulle »Pétain voulait rétablir l’esclavage« , »Hitler voulait conquérir les Antilles et exterminer tous les noirs qu’il haïssait (comme Jessy Owen ?)« , les officiers qui obéissaient à Vichy étaient des putschistes !, les avions de l’aéronavale française auraient voulu saboter le Canal de Suez,Il y a des faits qui sont exacts, Churchill voulait voler l’or de la Banque de France.
Les femmes sont interdites de travailler selon la nouvelle législation de Vichy, elles sont licenciées des administrations et de l’enseignement. C’est de l’affabulation., une telle loi interdisant le travail des femmes n’a jamais existé.
» Dans cette dictature sous les Tropiques, la Marine est souvent appelée la Gestapo«
Il est interdit de détruire des récoltes, il est interdit de vendre trop cher, ce sont des directives scandaleuses et révoltantes, un commerçant a été puni d’une forte amende pour ses prix excessif, c’est donc une dictature.
Pendant toute la guerre, en Gouadeloupe et en Martinique, » plusieurs dizaines de prisonniers auraient subi des tortures.« » Sont visés les Juifs, les Communistes, les Démocrates, les Franc-Maçons et les Gaullistes, des boucs émissaires, groupés dans un vaste complot imaginaire. « Ça en fait 2 de chaque, ça prouve qu’ils étaient peu nombreux.
»Aux Antilles ... même si les Juifs sont peu nombreux... la loi ... les oblige à se déclarer avec la liste de leurs biens, on trouve une enquête portant sur quatre personnes soupçonnées d’être juives et de ne pas s’être déclarées. En tout, seul 38 juifs sont recensés. « Apparament, on ne leur a rien fait de particulier.
Vichy propose (par antisémitisme) d’envoyer en Martinique plusieurs familles juives, le gouverneur refuse de les accepter (aussi par antisémitisme).
Il faudrait savoir lequel des deux est antisémite, si c’est une mesure pour nuire à ces juifs auquel cas le gouverneur a refusé de collabore, ou si c’est une mesure pour les mettre à l’abris des persécutions allemandes, auquel cas il faut féliciter le régime de Vichy, ou si c’est seulement une demande qu’ils ont faite de leur propre initiative, et on ne savait pas comment assurer leur voyage en sécurité. I
l faudrait aussi savoir si c’est quatrre ou cinq familles, ou des milliers que le gouverneur n’avait peut-être pas les moyens d’accueillir.»En Gouadeloupe, il y a une vente aux enchères, un (dessin de ) poisson se vend à prix d’or et un portrait du Maréchal Pétain ne se vend pas."
Voulà le genre d’argument grotesque prouvent que les Antillais soutenaient le Général de Gaulle.
J’ai arrêté le film à la moitié, c’est de la propagande, on n’apprend rien.
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@Et hop !
Ben mon colon que serait votre roman si vous étiez anti-gaulliste ?...
Seulement la vérité s’accommode mal des impasses trop béantes. Par exemple l’opération Torch, en novembre 42, est une défaite des troupes vichyste en Afrique du Nord qui profite à 100% à De Gaulle avec la création de la fameuse « armée des indigènes » qui ira, avec les alliès anglais et US, jusqu’à Berlin, et la disparition des pions, Giraud et Darlan, que Roosevelt voulait manipuler contre De Gaulle. -
@JC_Lavau : « Mers el Kebir avec la complicité de De Gaulle ». Un tissus de conneries.
Discours de De Gaulle du 8 juillet 1940 : « Je dis sans ambage qu’il vaut mieux qu’ils aient été détruits » (à partir de la 3ème minute 40 secondes).
C’est toi qui dis des conneries.http://merselkebir.unblog.fr/2013/03/05/mers-el-kebir-discours-de-gaulle-8-juillet-1940/
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@CN46400
L’Armée indigène a été créée par deux hommes de Vichy, Darlan (assassiné en décembre 1942) puis par Giraud en relation avec les USA, ils ont été recrutés dans les territoires qui étaient sous l’autorité du gouvernement français, AOF, Afrique du Nord, Indochine, etc. (De Gaulle n’était parvenu à conquérir que Madagascar, l’AEF, la Réunion, le Liban et la Syrie). C’est Giraud qui a décrété la mobilisation générale des contingents d’Algérie (233 000 Maghrébins musulmans issus de quinze classes puis 176 000 pieds noirs). Les troupes de l’Armée d’Afrique (environ 450 000 hommes) commandées par Giraud ont été fusionnées, le 1er août 1943, avec l’armée famélique appelée « Forces françaises libres » (en réalité 16 000 français + 20 000 engagés principalement libanais et syriens) pour donner naissance à ce qui a été désigné comme « Armée française de libération ». C’est ce qui a permis à De Gaulle de prendre le contrôle de l’ensemble et d’évincer Giraud.
Giraud était un vrai soldat expérimenté avec une carrière de commandemant militaire, contrairement à De Gaulle qui avait surtout un talent oratoire et d’intrigue.
Vichy était bien évidemment favorable au débarquement Allié, ils ont fait semblant de riposter pour ne pas avoir l’air de violer les clauses d’armistices, mais les Allemands n’ont pas été dupes et ils ont envahi la zone libre en représailles.
Le rôle des résistants — très historiographié depuis 1945 — a été proche de néant, les Américains ont mis le paquet (5 porte-avions, 2 cuirassiers, 7 croiseurs, 41 destroyers, 4 sous-marins, et 35 000 hommes avec 23 navires de débarquement).
wikipedia : « Le débarquement s’effectuerait sans intervention des Français libres, car la participation du général de Gaulle à l’opération n’aurait pu que braquer davantage encore les généraux vichystes. Un autre facteur était le peu de sympathie du président Roosevelt pour de Gaulle, due également à la libération de Saint-Pierre-et-Miquelon effectuée par les Forces navales françaises libres (FNFL) de l’amiral Muselier le 24 décembre 1941, sans l’accord des États-Unis. Quant à Robert Murphy, il continuait de juger possible le ralliement des vichystes à la cause alliée, malgré leurs déclarations et leurs actes concrets de collaboration en Afrique du Nord même (où des commissions d’armistice germano-italiennes surveillaient les autorités françaises de près). »
Il n’en fallait pas moins un général acceptable pour prendre la direction de la rentrée en guerre du côté français. C’est alors que Jacques Lemaigre-Dubreuil avança le nom du général Giraud, évadé d’Allemagne, dont il avait été l’aide de camp en 1940. Mais il n’informa pas les autres résistants que Giraud était aussi un admirateur de Pétain et du régime de la Révolution nationale. Ainsi obtint-il leur accord sans difficultés. Giraud avait également la faveur des Américains, qui le préféraient à de Gaulle dont le jugement et les méthodes étaient considérés comme peu fiables par Roosevelt. Giraud, contacté par un envoyé américain et par Lemaigre-Dubreuil, accepta de participer à l’opération, mais exigea dans un premier temps qu’elle ait lieu simultanément en France, et qu’il en exerce personnellement le commandement en chef. En attendant, il désigna, pour le représenter auprès des conjurés, le général Charles Mast, chef d’état-major du corps d’armée d’Alger et fit savoir qu’il pourrait rallier l’armée d’Afrique du Nord aux Américains. "
C’est d’ailleurs l’armée française (de Vichy) qui a remporté la 1ère victoire française contre l’armée allemande et libéré la Corse, sous le haut-commandement de Giraud. -
@Fergus
Le problème c’est que l’Appel du 18 juin 1940 est un mythe de propagande. Il a bien eu lieu, mais il n’en reste aucun enregistrement audio et personne ne l’a entendu, les Français n’avaient aucune raison d’écouter la BBC ce jour là, surtout que le colonel De Gaulle était un perfait inconnu.
De Gaulle reconnaît la nécessité de signer un traité d’armistice, aux meilleures conditions possibles, et il appelle uniquement les officiers et les soldats français qui se trouvent déjà en Angleterre à le contacter et à se réunir autour de lui. C’est tout.
Le véritable message n’est pas celui qui est donné partout, c’est celui-là, traduit d’une dépêche du Consul d’Allemagne à Berne :
« Le gouvernement français a demandé à l’ennemi ’’’à quelles conditions honorables pourrait cesser le combat. Il a déclaré en outre que la lutte devrait continuer si ces conditions étaient contraires à l’honneur, à la dignité, à l’indépendance de la France.’’’
Nous avons été surpris et submergés par la force mécanique, la tactique de l’ennemi. Mais il y a, malgré tout, des raisons d’espérer.
Croyez-moi, rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent nous apporter la victoire.
La France n’est pas seule ! La France n’est pas seule ! La France n’est pas seule ! Elle peut faire bloc avec la Grande-Bretagne et disposer d’immenses réserves.
La guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Toutes les fautes qui ont été commises n’empêcheront pas qu’un jour l’ennemi sera écrasé Cela pourra se faire grâce à une force mécanique supérieure encore.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent actuellement en Grande-Bretagne ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Ceci vaut également pour les ingénieurs et les ouvriers spécialistes qui se trouvent déjà en Grande-Bretagne ou qui viendraient à s’y trouver.Quoi qu’il arrive, la force intérieure de la résistance des Français ne doit pas faiblir. Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres. »
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@Et hop !
C’est juste un message d’un militaire pas connu appelant les français présents à Londres à se regrouper, c’est tout ! Le message que tout le monde diffuse a été placardé dans quelques rues de Londres le week-end du 3/4 août 1940, et pas en France.
Autant dire que très peu de gens l’ont vu.
Ensuite le 18 juin, l’armée française se bat. Le 18 juin personne n’a entendu ce message. Personne ne va écouter la BBC pour entendre parler un français, surtout que personne ne connaît son existence. C’est une vision totalement anachronique. Le 18 juin, également, Pétain fait transférer l’eau lourde, premier acte de résistance du gouvernement Pétain (occultée par l’histoire officielle).
De Gaulle est à Londres car il est censé établir les bases d’un gouvernement français en exil conformément au plan Reynaud-Churchill de février 1940 occulté par l’histoire officielle également (ce qui veut dire que De Gaulle accepte par avance la défaite).
Ensuite, De Gaulle fera la démarche de revenir en France mais les anglais bloqueront l’avion censé le ramener.
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@Et hop !
Votre roman vise à inverser les rôles entre De Gaulle, agent de la GB et Pétain opposant à Hitler. Sauf que ce n’est pas De Gaulle qui a livré le complexe militaro-industriel, français, intact, aux nazis, mais Pétain.
Le 10 mai 40, la bourgeoisie GB, avec Churchill, contre Chamberlain, a choisi, majoritairement la Résistance à Hitler. Alors que la bourgeoisie française, fidèle au tiroir-caisse, choisissait, majoritairement, avec Pétain, de se soumettre, contre De Gaulle, un bourgeois minoritaire, capable de voir, au delà des profits immédiats, les intérêts bourgeois à long terme.
Quand on observe la politique en fonction des intérêts de la classe dominante, les romans, même les mieux ficelés, ne tiennent plus la route.
La meilleure des preuves étant la célérité avec laquelle, en 44, la bourgeoisie s’est réunifiée sous le képi de De Gaulle, quitte à jeter, sans remords exagérés, son ex valet aux chiens. Si vous voulez réhabiliter Pétain, allez dans les chaumières bourgeoises essayer de convertir les rares qui ne savent pas compter ! -
@CN46400
Pétain n’a rien livré, la France a été envahie et l’armée française a été complètement écrasée en quelques semaines, donc les Allemands pouvaient s’emparer de tout ce qu’ils voulaient, et se « comporter comme en pays conquis ».
C’est un détail que vous ne voulez pas reconnaître : le gouvernement dont De Gaulle était membre a été vaincu par l’Allemagne à laquelle il avait déclaré la guerre. Ce gouvernement s’est enfui de Paris, c’est lui qui a abandonné toutes les zones sidérurgiques de l’Est à l’Allemagne, il comptait aussi s’enfuire de France comme De Gaulle et abandonner entièrement le pays.
Pétain au contraire est arrivé à sauver la moitié du pays, une petite armée, toute la Marine, à empêcher les Allemands de s’emparer aussi de l’Afrique du Nord, etc..
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@CN46400
Quand aux Anglais, après avoir déclaré la guerre à l’Allemagne et entraîné la France à se joindre à elle, ils ont pris la fuite à Dunquerque en abandonnant armes et bagages, en prévenant Hitler mais pas l’état-major français.
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@CN46400
Ce n’était pas une guerre entre la bourgeoisie et le prolétariat, mais de la GB contre l’Allemagne, puis l’URSS.
C’était une guerre entre des bourgeoisies, pour l’hégémonie des mers, du commerce, etc.
Pétain, avec Darlan puis Giraud, était en relation avec les USA pour préparer la revanche et le débarquement, tandis que De Gaulle était en relation avec l’URSS et les militants communistes pour reprendre le pouvoir, éventuellement en faisant une révolution.
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Bonjour Fergus
Une belle histoire que celle du dundee Ar Zenith, sans doute trop méconnue. Donc, merci pour la découverte.
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@gruni
Lisez celà, il y a quelques corrections sur des faits que présente Fergus.
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Bonjour, gruni
Merci à toi d’avoir embarqué sur ce modeste bateau en compagnie de ceux qui ont rejeté l’appel de Pétain.
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@Fergus
Pas trop d’enthousiasme cher F....s .
L’appel de Gaulle était un appel aux seuls militaires de continuer la lutte ...
Pas question pour le quidam de rejoindre Londres . -
Bonjour, Aristide
Je connais ce document. A quelques tous petits détails près, il corrobore ce que j’ai écrit.
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@Fergus
l’appel de Pétain et le discours de De Gaulle, le départ des sénans a continué après le 19 Juin 1940.
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Bonjour, chantecler
Dès le chapeau de l’article, j’ai souligné que ces jeunes civils ne répondaient pas à l’appel de De Gaulle qu’au demeurant presque personne n’avait entendu le 18 juin.
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@chantecler
L’appel de Gaulle était un appel aux seuls militaires de continuer la lutte .
Pas seulement les ingénieurs et ouvriers de l’armement aussi. C’est cet appel à la résistance qui est le vrai fond du message ... : « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. »
Le reste est d’ailleurs anecdotique, comme la réécriture de la partie concernant le gouvernement français beaucoup plus sévère dans le texte publié postérieurement que dans l’allocution radiophonique. De Gaulle s’en explique dans ses mémoires.
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@ Aristide
« le départ des sénans a continué après le 19 Juin 1940 »
En effet. Sur les 37 bateaux qui — comme je l’ai indiqué dans l’article — ont quitté la Bretagne entre le 19 et le 26 juin, 5 sont partis de l’île de Sein : outre Ar Zenith, le Velléda, le Rouanez ar Mor, le Corbeau des mers, le Maris Stella et le Rouanez ar Peoc’h.
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@gruni
Un peu court Grounichou pour féliciter son alter ego , on sent que le cœur n’y est pas. -
@Fergus
Ce n’est pas de cela dont je parle, c’est de votre affirmation non justifié qui affirme que l’appel de De Gaulle n’aurait pas été entendu.
Et bien si, et à plusieurs reprises par les jeunes et les moins jeunes qui sont partis ... et il n’est pas juste d’écrire « Dès le chapeau de l’article, j’ai souligné que ces jeunes civils ne répondaient pas à l’appel de De Gaulle qu’au demeurant presque personne n’avait entendu le 18 juin »
Ce n’est un détail, extrait du lien que j’ai donné :
Nous sommes le vendredi 21 et personne à Sein n’a entendu parler d’un appel lancé à la radio de Londres
mais après il en est autrement, dans l’article le 22 juinC’est là que nous entendons pour la première fois une retransmission de l’Appel du Général DE GAULLE.
le 24 Juin
une nouvelle retransmission de l’Appel est entendue sur le poste radio de Laurent VICHON
C’est le deuxième point de la communication(*) qui incite le Recteur à brusquer les choses. Il connaît les sentiments des jeunes et ceux d’autres marins qui sont venus lui demander conseil depuis que l’Appel a été entendu.
(*) comme pour le STO plus tard, la demande de la préfecture du recensement des jeunes et des hommes valides a aussi contribué à la décision.
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@ Aristide
Je parlais des 21 Capistes ; Et le fait est qu’aucun d’eux n’avait entendu l’appel du 18 juin avant de décider de passer en Angleterre !
Pour ce qui est des Sénans, j’évoque ces écoutes de la BBC dans le 2e renvoi de mon article.
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@dimitrius
Mais le coup de langue y est. Grounichou est toujours là avec un équipement de cireur de bottes de la 2eme guerre mondiale. Il ne l’a jamais quitté, le nécessaire à astiquer les chaussures. -
@Fergus
N’empêche que la centaine de sénans qui ont rejoint l’Angleterre à partir du 22 Juin l’ont fait suite à cet appel et aussi il faut être honnéte à la connaissance du recensement des jeunes et adultes valides.
Le sous-titre du propos de François HERVIS : « Monsieur François HERVIS adhérent associé de notre section a offert au Centre de Documentation Maritime, le récit des »Evénements du mois de juin 1940 à l’Ile de Sein « qui vit le ralliement des marins pêcheurs sénans à la France Libre suite à l’appel du 18 juin. Monsieur François HERVIS décrit fidélement et sans aucun ajout ce qui s’est passé et dont il a vécu tous les moments. »
Je ne comprend pas cette volonté de faire passer cet appel comme anecdotique, et encore moins à vous entendre, alors qu’il a joué un vrai rôle pour ceux qui l’ont entendu très tôt ou ceux qui inspirés par le message de De Gaulle, poussés plus tard par la répression, le STO, ... ont rejoint la France Libre.
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@grounichou
Je vous pensais en réanimation. Pourtant les sujets ne manquent pas. En ce moment c’est les Tchétchènes, le discours insipide du copain Micron. Ah oui, le masque vous empêche d’écrire l’éloge à Micron qui a sauvé des millions de vie grâce à ses mensonges. -
@dimitrius
Vous feriez un bien mauvais docteur.
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@ Aristide
Je n’ai strictement aucune envie de faire passer l’appel du 18 juin pour « anecdotique ». Il a au contraire eu une très grande importance dans la constitution des forces de la France Libre.
En l’occurrence, je m’en tiens au factuel : aucun des 21 Capistes n’a entendu De Gaulle avant de décider d’embarquer. Pas plus que le lieutenant Dupont et les chasseurs alpins.
Ne perdez pas de vue que mon article est centré sur l’ArZenith et les journées des 19 et 20 juin, pas sur les départs qui se sont échelonnés ensuite, de Sein ou d’autres ports des côtes bretonnes.
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Il était peu voilé, ce dundet qui comptait sur son moteur pour les petits temps. A cod head and Mackrel tail.
Ce que les historiens omettent systématiquement de nous dire, c’est de quoi ont vécu les femmes sénanes et leurs enfants, quand les hommes sont tous partis en GB.
En février 1967, un des deux gardiens du phare de Penfret (automatisé depuis) était un sénan. Il nous a donc sérieusement engueulés parce que Philippe Viannay (le fondateur du Centre Nautique des Glenmuches) avait osé poser à Charles de Gaulle une question embarrassante sur l’affaire Ben Barka. Plus jamais Philippe Viannay n’a été invité à une conférence de presse...
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@JC_Lavau
« Ce que les historiens omettent systématiquement de nous dire, c’est de quoi ont vécu les femmes sénanes et leurs enfants, quand les hommes sont tous partis en GB. »
et tu as une idée, toi ?
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Bonjour, JC_Lavau
Eu égard au savoir-faire du réputé chantier Keraudren de Camaret et des armateurs sénans, j’imagine que le gréement et l’entoilage d’Ar Zenith étaient suffisants pour effectuer ses missions. Ce qui semble avéré par les photos et les plans.
Pour ce qui est des femmes, restées sur Sein avec leurs enfants et les vieux, elles ont dû faire face à une économie de survie, basée sur une petite production autarcique et la réalisation de petits travaux, notamment de dentelle, destinés à être vendus en Cornouaille. En juin 40, elles s’étaient opposées au départ de deux hommes : le boulanger et le recteur ! Durant ces années, l’Abri du Marin — une institution à laquelle je consacrerai un article dans les prochaines semaines — s’est transformé en cantine collective pour les gamins.
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@Séraphin Lampion. Je pose la question, je n’ai jamais lu ni entendu une réponse.
La pêche autour de Sein n’est pas une petite affaire.
A toi je ne sais, mais à moi, cela fait quelque chose, que d’abandonner femmes et enfants sans ressources, sans revenus. -
@JC_Lavau
La pêche autour de Sein n’est pas une petite affaire.
A toi je ne sais, mais à moi, cela fait quelque chose, que d’abandonner femmes et enfants sans ressources, sans revenus.Cela vous fait quoi ? Parce que vous en savez des choses sur l’abandon des femmes et des enfants, sans ressources et sans revenus !
Peut être vous savez qu’il y avait 1400 habitants environ, et que seuls sont partis 128 habitants dont une majorité de jeunes sans charge familiale.
Ce serait faire insulte d’envisager que vous ne le saviez pas, alors quelles sont donc les raisons de ce ressenti à peine évoqué :« A toi je ne sais, mais à moi, cela fait quelque chose, que d’abandonner.... »
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@Aristide
Du Lavau pur jus...toutes des putes .
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@Fergus
Pour ce qui est des femmes, restées sur Sein avec leurs enfants et les vieux, elles ont dû faire face à une économie de survie, basée sur une petite production autarcique et la réalisation de petits travaux, notamment de dentelle, ...
Sein en 1939 autour de 1400 habitants, 128 départs !!! Et voilà doc que les sur les plus de 1200 habitants qui restent pas un pécheur, plus de revenus, plus de ressources, la dentelle et le potager pour survivre ? Allons, les jeunes qui sont partis et les adultes sont ceux qui n’avaient pas de charge de famille.
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@Aristide. Faute d’avoir fait cette étude historique là, je me fiais à ce que la tradition familiale colportait : « Tous les hommes sont partis », et je découvre qu’elle colportait de la légende infondée. J’ignorais tout de la démographie de Sein en 1939-1940.
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@Aita Pea Pea. Tu passes ta vie dans l’accusation mensongère, mais demeures toujours infoutu de trouver une preuve à l’appui de tes délires.
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@ Aristide
La population de Sein était en effet d’environ 1200 personnes en 1940. Et personne dé sérieux n’a jamais affirmé que tous les hommes sont partis pour l’Angleterre. Mais le fait est que l’île est, de l’aveu même des Sénans, entrée dans une économie de survivance qui a accru les conditions de vie déjà rudes avant la guerre !
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@Fergus
quand on habite la côte, on sait qu’ on ne peut pas mourir de faim
il y a à manger toute l’année -
@ vesjem
Certes, mais il y a des périodes où, faute de bras compétents en nombre suffisant pour la pêche, la ressource disponible est moindre et la table moins bien garnie !
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Ce qu’il faut aussi rappeler à propos de Pétain, c’est qu’il appelait à cesser les combats alors que d’une part l’armistice n’était même pas signée ???
et d’autre part, alors que eux les allemands continuaient à avancer afin de bien tirer avantage des circonstances .....encore des éléments à charge contre le Pétainisme et son défaitisme incommensurable !!!!!
ce type n’avait rien vraiment compris à son époque ni sur le plan militaire, ni sur la géopolitique du moment et encore moins sur les enjeux !!!!
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@julius 1ER
la seule question est de savoir quels intérêts « ce type » défendait
les choix de certains industriels peuvent fournir des indices -
Bonjour, julius 1ER
Je partage votre commentaire
L’armistice n’a en effet été signé que quelques jours plus tard. -
@julius 1ER
Une très inintéressante série d’émissions de France Inter sur la défaite de 1940. accessible par Podcast et en différé : la Marche de l’Histoire.
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@Séraphin Lampion
Bien sûr qu’il servait le Capital à courte vue ....car c’est courte vue de croire que le Capital peut prospérer dans un univers réglé uniquement par la force et sans le Droit ....çà ne peut pas durer ad vitam aeternam !!!
Pétain était en fin de vie et n’aurait jamais du se retrouver là !!!!ses idées et toutes ses idées étaient passéistes et n’étaient en aucun cas une vision moderne du devenir du pays !!!
pour moi ce qui discrédite encore plus Pétain c’est l’histoire du réseau d’espionnage téléphonique monté par R Keller ingénieur des télécoms qui avait mis en place une ligne téléphonique(puis une 2ie ) entre Paris et Berlin et avait réussit à espionner tous les généraux allemands y compris Hitler pour le compte de la résistance .....
lorsque les nazis ont découvert le pot aux roses, au début ils ont pensé que c’est Vichy qui était derrière cela, mais finalement c’était encore donner trop d’intelligence à Vichy car à aucun moment finalement Vichy n’a voulu « doubler » les allemands, ce qui ajoute encore plus au discrédit du régime !!!!!!
la vérité c’est que vraiment Pétain et ses affidés n’étaient que des soumis au régime hitlérien et leur seule ambition était de profiter de tous les avantages matériels liés à cette situation .... rien de plus !!!! -
@Fergus
je suppose ...... bien j’espère que ton article est comme « une matriochka » ??
cad qu’il y a des arrières-pensées pleines de sens sur la polémique naissante qui va enfler avec la venue sur l’île de sein de MLP au comble de la récup du Gaullisme dans son mouvement autoproclamé patriote sans aucun acte de guerre pour le justifier !!!!!! -
@ julius 1ER
La venue de Le Pen — patronne d’un parti fondé par des collabos — sur Sein pour tenter de récupérer un peu plus De Gaulle et la France Libre est pitoyable d’opportuniste politique.
Mais il n’entre pas dans mes intentions de prêter plus d’importance à cet événement qu’il n’en a. Je fais confiance aux Sénans pour faire comprendre à Le Pen qu’elle n’est pas la bienvenue sur l’île... si elle parvient à y débarquer.
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@Fergus
Là, c’est tout à fait clair : https://www.francetvinfo.fr/societe/guerre-de-14-18/appel-du-18-juin-marine-le-pen-indesirable-sur-l-ile-de-sein_4009587.html
N’insistons pas trop sur cette putride cuisine qui ne doit pas nous détourner de l’objet de votre article qui concerne un bateau remarquable et de valeureux marins de la pointe de Bretagne. -
@julius 1ER
c’est pas qu’en 1940 qu’il a pas été glorieux , Pétain a Verdun aussi , c’est un autre général qui a réussit a faire tenir la défense de Verdun mais c’est Pétain qui a eu les lauriers -
Merci Fergus pour ce rappel d’une petite histoire parmi la grande et qui me met toujours la larme à l’oeil.
Les pêcheurs de l’Ie de Sein sont effectivement partis en nombre vers l’Angleterre mais quelques autres courageux sont partis des ports du Pays bigouden, pour ne pas en revenir pour certains.
https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20030311&article=5811745&type=ar
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Bonjour, Legestr glaz
Merci à vous pour ce commentaire, Et pour ce lien.
Plusieurs bateaux sont effectivement partis de Kerity et du Guil. -
@Fergus
Et quel très joli nom ce « Ar zen ith » !
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@Legestr glaz
ça signifie « le zénith » ? non ?
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@Séraphin Lampion
Un mot emprunté au Français. Je faisais référence à un ancien pseudo que j’ai dû quitter à contrecoeur et que Fergus avait bien noté.
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Ce bateau était le Charles de gaulle de l’époque , sauf que lui il naviguait.
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Bonjour Fergus,
j’ai lu avec plaisir cet article concernant ce bateau que je vois depuis si longtemps dans son chantier de restauration, et dont les travaux avancent visiblement à tous petits pas.
J’avoue que j’ignorais complètement son glorieux passé mais je ne m’en suis jamais préoccupé.
Merci donc de m’avoir éclairé. Puisse ce bateau naviguer dans nos eaux très prochainement.
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Bonjour, JL
Depuis que j’habite Dinan, j’ai moi aussi fréquemment vu ce bateau lors de mes balades à Saint-Servan. Et son histoire m’intéresse depuis des années.
Je ne sais pas s’il entre dans les projets de l’association de faire « naviguer » Ar Zenith. J’essaierai d’obtenir une réponse à cette question.
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Merci pour ce magnifique article dont la qualité de l’écriture n’a d’égale que la masse d’information qui s’y trouve, le tout se lisant remarquablement bien. Fergus, il y a dans ce texte quelque chose qui le rend différent des autres hommages faits aux Sénans. Vous avez dû naviguer en mer d’Iroise car, quand on est un peu familier de ces eaux, on visualise parfaitement tout ce que vous avez écrit.
Ensuite, je me permettrai une remarque. Ar Zenith n’était pas une coque de noix. Un bateau qui navigue dans le Raz de Sein en hiver peut aisément se rendre en Angleterre au mois de juin, même avec un seul compas comme intrument. Il faut, bien sûr, tenir compte des courants en Manche. Mais tout ceci était familier pour les marins expérimentés qui l’armaient.
Le danger venait probablement plus des avions et des navires allemands.-
Bonjour, Bernard Grua
Un grand merci à vous.
Ce dundee n’était en effet pas une « coque de noix ». Lorsqu’il a été construit à Camaret, c’est par des charpentiers de marine expérimentés qui connaissaient parfaitement les dangers de la mer d’Iroise et du Raz de Sein. Passer en Angleterre pour un bateau de ce type n’était pas un problème. Ce qui pouvait l’être un peu plus, ce sont les 80 personnes à bord, sans compter les armements embarqués, dont plusieurs mitrailleuses.
« Le danger venait probablement plus des avions et des navires allemands »
Exact. Lorsqu’il était à Sein, prêt à partir pour Ouessant, un avion allemand a survolé un bateau engagé dans le raz de Sein et a largué sur lui deux bombes qui, heureusement, ne l’ont pas touché. -
@Fergus
voici un article de « la dépêche de brest » (qui est en consultation libre), daté du 30/03/1939, qui décrit les bateaux de pêche de cette période
" La Dépêche de BrestBATEAUX DE PÊCHE BRETONS par Auguste Dupouy
Uniformité, commodité... L’amateur de gréements et de gabarits qui fait aujourd’hui son tour de Bretagne non par les villes épiscopales, mais par les ports, peut constater que la chaudière et le moteur ont entraîné une simplification générale de nos flottilles de pêche.
Commençons par la grande pêche. Saint-Malo, pour l’annuel pardon des Terre-neuvas, rassemble encore bien une douzaine de ces trois-mâts magnifiques qui furent l’honneur de son armement morutier. Ils ont gardé le gréement traditionnel du trois-mâts goélette ou du trois-mâts barque. Mais la vogue est aux chalutiers de fer, qui ont plus de facilités pour aller des parages de Terre-Neuve à la mer de Baffin. Et, avec Roger Vercel, les voilà entrés dans la littérature, après leurs poétiques devanciers : En dérive pour les voiliers, Au large de l’Eden pour les vapeurs. Quant aux
goélettes de Paimpol, qui n’étaient pas chères seulement à Loti, on sait qu’il n’y en a plus. Le sait-on vraiment ? Il est si naturel que les belles réalités défuntes se survivent en de belles légendes ! Mais c’est un fait — regrettable sans doute — que ces islandaises ne sont plus, et qu’aucun vapeur
n’a remplacé à Paimpol leurs coques de bois et leurs élégantes voilures : du point de vue de l’inscription maritime, Pêcheurs d’Islande, La Paimpolaise, La chanson paimpolaise, de
Le Goffic et le A Paimpol, de Le Braz, n’ont plus qu’un intérêt rétrospectif.Si nous regardons du côté de la pêche hauturière, qui dans certains cas ressemble bien à la grande pêche, que voyons-nous ? Voici les thoniers, et voici les dragueurs. Les thoniers, sous leur ancien nom de grésillons (bien que tous ne fussent pas de Groix, il s’en fallait), étaient de grosses chaloupes à deux mâts inclinés vers l’arrière et à tape-cul. On les appelait aussi chasse-marées. Ils
sont devenus ensuite ces élégants et robustes dundees qu’ils sont encore pour la plupart. Peu de changements apparents depuis la période d’avant-guerre. On discute dans les chantiers de construction sur la forme à donner à l’arrière des coques : sera-t-il carré ou arrondi ? Mince détail. Mais on discute aussi la question de savoir s’il faut doubler la voilure d’un moteur à gas-oil, ou plus radicalement supprimer la voilure ou du moins la réduire au simple rôle d’annexe. « Pleurez, nos yeux ! » peuvent se dire les peintres. Ce qu’on appelle le Progrès est inexorable et la flottille thonière se motorise à cadence accélérée depuis un an ou deux.Quant à la drague, après avoir été longtemps une pêche surtout côtière, c’est elle qui, avec les chalutiers à vapeur de Lorient, a marqué en Bretagne, dès le début de ce siècle, les premiers points à l’actif de la modernisation des flottilles. Il y a toujours de petits dragueurs côtiers, à voile ou à moteur, ou aux deux. Mais, pour aller jusqu’aux bancs de la Chapelle ou de la Grande Sole, il est plus indiqué d’avoir une bonne coque de tôles bien rivées et une bonne chaudière. Seulement, en ces toutes dernières années, il arrive ceci, qu’entre la flottille côtière et la flottille hauturière, vient s’insérer une flottille de moyen tonnage, à coque de bois et moteur, qui exploite de préférence la
zone intermédiaire. Il y a de ces bateaux, pas très jolis à l’œil, mais très pratiques, à Concarneau ; il y en a surtout à Lorient-Kéroman, où il semble qu’ils aient actuellement la grande vogue, en raison d’un rendement meilleur par rapport au prix de revient et aux frais d’entretien.Sur la côte de la Manche, la bisquine cancalaise, qui pratique la drague et d’autres pêches concurremment avec la granvillaise, est une superbe barque d’environ 14 mètres de bout en bout, à double voile aurique, doubles huniers, foc et tape-cul. Là donc, quoique le moteur ait fait plus qu’une apparition, la tradition voilière se maintient. Elle se maintient également dans les cotres langoustiers de Loguivy, de Primel, de Roscoff, comme elle se maintient dans ceux de Camaret,
d’Audierne et de l’île de Sein. Quant aux « mauritaniens » de Tréboul, sauf l’aménagement à bord,
près de 1’emplanture du grand mât, d’un vivier comme sur les camarétois et les loguivyens, on sait qu’ils sont les frères germains des thoniers, et qu’il leur arrive de pécher le thon. Mais, dans l’ensemble, leur tonnage est un peu supérieur.Chose étrange à première vue, en dehors du grand chalutage, c’est surtout la flottille côtière qui s’est modernisée. Il y a bien des petits ports actifs, comme Saint-Jacut sur la Manche, Port-Navalo, Larmor-Baden, l’île d’Ars dans le golfe du Morbihan, où la voile est encore reine. Les alertes canots de la côte du nord, à misaine, foc et tape-cul, les sinagots morbihannais, héritiers d’une longue et pittoresque tradition, réjouissent encore l’œil de l’amateur ou du spécialiste, ainsi que les cotres de l’estuaire de l’Aulne et les différents canots de pèche de la rade de Brest. Mais la chaloupe sardinière, qui fut l’une des fiertés les plus légitimes des ports cornouaillais et vannetais, a partout cédé le pas à la pinasse à moteur, dont l’exemple est d’Arcachon, soit directement, soit par l’intermédiaire des Sables-d’Olonne. Avec ou sans canot annexe, on peut dire que cette chaloupe à double voile — misaine et taille vent — ou la grande barque à tableau d’arrière qui s’y était peu à peu substituée dans presque tous les ports sardiniers, était une parfaite réussite, et le dernier mot d’une évolution dont on se serait rendu compte en examinant dans les dessins des frères Ozanne son ancêtre du XVIII ; siècle. Le moteur a longtemps essayé de s y adapter : mais il le fallait puissant et coûteux pour des coques où le chêne et l’orme n’étaient pas ménagés, et pour des quilles profondes, pour des formes étudiées en vue de la résistance aux lames non moins que de l’agilité. Les gabarits nouveaux visent davantage à la légèreté et à la finesse, et ils seraient dignes de tout éloge, si d’une part la pinasse avait sur nos mers agitées la belle tenue de l’ancienne chaloupe, si d’autre part son arrière n’était pas coupe aussi droit, et d’une façon qui donne l’impression de l’inachevé. Quand, sans compromettre sa vitesse, on lui aura donné, avec des
varangues moins fuyantes, une meilleure défense contre le roulis et, avec un tableau d arrière moins brusqué, une ligne plus satisfaisante à l’œil, elle sera encore — mâture à part — une très jolie barque, et qui méritera à son tour la contemplation passionnée de l’artiste." -
@ vesjem
Merci pour ce lien.
Tout cela, je le connais assez bien, étant familier notamment de Paimpol et de ses environs, haut-lieux de la « grande pêche ». Mais aussi des ports du pays bigouden et du Trégor où j’ai habité 10 ans.Quant à Vercel — qui n’avait rien d’un crétin* —, il est décédé dans ma ville où un collège porte son nom.
* Son vrai nom était Cretin.
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@Fergus
bon dieu, il a bien fait d’en changer ! -
@Fergus
Laissez donc Cova où il est
il court il court le furet,le furet du bois joli......
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Merci pour ce récit très intéressant et très bien documenté.
Très belles illustrations .
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Bonjour, Octave Lebel
Merci à vous !
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Je me souviens de vos dénégations virulentes quand je vous soupçonnais de puiser abondamment chez wiki !! là, il y a une sacrée dose de wiki, mais ce n’est sûrement pas pour vous, mais pour les ignares lecteurs……. Et oui, un jour ou l’autre ………. Je sais, je suis un méchant troll, je bats ma coulpe !!
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Bonjour, marmor
« une sacrée dose de wiki »
Je n’ai pas pris un mot dans Wikipedia. Ce que vous ne comprenez pas, c’est que Wikipedia se nourrit de contributions diverses puisées dans des récits, témoignages et essais dont les éléments sont relayés par des contributeurs. Le problème de Wikipedia est que ce site n’est pas toujours fiable, d’où ma réticence à m’en servir. Ce qui n’empêche probablement pas ce site d’être fiable sur de nombreux items.
Sachez que j’écrivais déjà des articles de ce type bien avant que Wikipedia existe ! Je vous invite à cet égard à aller dans les bibliothèques : vous y constaterez que l’on pouvait déjà naguère — et que l’on peut toujours — y puiser de nombreuses informations. Par exemple à la BPI de Beaubourg, à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, tous lieux que je fréquentais naguère assidûment dans la capitale !!!
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@Fergus
Decidemment, la mauvaise foi….. tous vos liens sur cet article redirigent sur….Wikipédia, il suffit de les ouvrir pour être dirigé sur une page wiki. Donc je suis totalement idiot et persiffleur !! -
@ marmor
La majorité des liens généraux (sur les villes par exemple) dirigent effectivement vers Wikipedia. Mais pas les liens spécialisés (par exemple celui qui renvoie sur les combats de la prison de Fresnes en 1944 lorsque le Lt Dupont été mortellement blessé) !!!
Vous avez décidément une tendance à l’idée fixe. -
L’Histoire néglige souvent le plus important au profit d’une politique
Les soldats embarqués et les jeunes qui ont trouvé une autre solution, c’était cela la France.
Combien de traitres par ailleurs !
Voir
en table des news
République trahie
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Bonsoir, C BARRATIER
L’Histoire est souvent polluée par un récit édifiant qui vise à servir les intérêts politiques. D’où l’intérêt, quand c’est possible, d’aller aux sources des événements.
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Fergus
je soupçonne Gruau de manier la flatterie dans un but inavouable, car, vraiment, les propos sont dithyrambiques au point de susciter la méfiance… Je pense que pour l’égo c’est bon, mais mais mais, prudence ! serait-il le renard de la fable et vous le corbeau ? Prudence Fergus…...
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@ marmor
Ne vous inquiétez pas pour moi : je suis tout aussi insensible aux flatteries qu’aux persiflages et aux insultes.
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@Fergus
insensible aux flatteries
Ah non, pas celle de Gounichou -
La prochaine fois, « Marmor », je vous laisserai écrire mes commentaires, puisque vous seul en connaissez le véritable sens. Mais pour vous permettre d’être encore plus pertinent, je précise que je suis breton, que j’ai fait mon service dans la Marine Nationale à Brest, que j’ai beaucoup navigué en Mer d’Iroise, et ailleurs, sur des bateaux récents ou anciens, en course et en croisière, de nuit ou de jour, en été ou en hiver, en tant qu’équipier ou chef de bord. Par ailleurs, je m’intéresse au patrimoine maritime depuis l’enfance. J’aime aussi beaucoup les îles de Sein, Molène et Ouessant. Voilà de quoi alimenter de nouveaux soupçons concernant ma réaction à un papier, qui n’a pas l’air de susciter le même intérêt pour vous. Vous qui n’êtes pas un mouton, je suis persuadé que vous ferez bon usage de ces informations que j’ai abusivement cachées jusqu’à ce jour.
Croyez que j’aurais bien volontiers commenté votre unique article publié en 6 ans. Encore aurait-il fallu que je le lise. Mais c’est au-dessus de mes forces, car je « n’entrave », hélas, rien à « l’argomuche, » pour reprendre le titre de votre précieuse contribution. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/t-entrave-l-argomuche-150772 . Je vous présente mes sincères excuses pour la légitime frustration que cela a pu vous causer.
Accessoirement, mais cela n’a guère d’importance, au point où on en est, mon nom de famille n’est pas Gruau. Ah, j’allais oublier ! Pour donner corps à votre remarquable intuition, il y a effectivement un corbeau dans cette histoire. Un vrai ! Il ne s’agit pas de Fergus, mais d’un navire sénan, le « Corbeau des Mers ». Ce n’est pas une gabare gréée en dundee, comme « Ar Zenith », mais un cotre caseyeur qui a, lui aussi, participé aux passages entre l’île de Sein et l’Angleterre en juin 1940. Il appartient aujourd’hui au musée de la résistance bretonne de St marcel. Il est visible dans le port de Vannes. Pour ce qui est du Renard, vous ne vouliez certainement pas parler du « Renard » de Surcouf, car cela ne colle pas en terme de chronologie. Alors, je cherche encore.
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@ Bernard Grua
A propos d’Ouessant, j’ai consacré en 2012 un article à cette île si rude et si attachante (l’illustration est de moi, un tableau représentant les rochers de la pointe de Pern) :
Superbe et sauvage : l’île d’Ouessant.@ Marmor
Désolé, non seulement le texte est de moi à 100 %, mais également l’illustration, un tableau représentant les rochers de la pointe de Pern.
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@Bernard Grua
Surtout continuez à écrire vos dithyrambes tout seul, le cirage de pompes, je ne sais pas faire, quant au parler populaire, vous auriez dû vous y interesser, c’est un pan important de la culture . Que vous ayez navigué, je n’en doute pas, dans votre beau pays breton, mais certains, peut-être, en parlent sans avoir jamais touché une barre ou un cabestan, une grand-voile ou un tourmentin, sans jamais avoir essuyé un grain. Voilà, c’est tout, prenez ce que vous voulez et laissez le reste, et concoctez nous un petit article, histoire de monter sur l’estrade, Fergus vous y aidera après tant de sollicitude. -
@marmor
Ah, j’oubliais de vous dire Mr Grua, votre dernier article, que je n’ai pas lu non plus a attiré exactement …. 1 visiteur !! Vous allez sûrement avoir besoin d’un modérateur comme Fergus qui est une tête de gondole sur ce site, pour pistonner votre prochaine production. Bonne journée Mr -
@Fergus
Votre tableau me fait plutôt penser à un élevage de sharpei en bord de mer. C’est l’avantage de l’art, chacun y voit ce qu’il veut……. -
@ marmor
Vous confondez dans votre remarque à Bernard Grua le nombre de lecteurs et le nombre de commentaires.
Le dernier article de cet auteur a été lu par plus de 5000 personnes — plus de visiteurs que moi lors de mes derniers articles — et, par chance pour lui, il n’a pas été pollué par de nombreux commentaires de trolls et de fantaisistes qui cherchent à tuer leur ennui.
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@Fergus
Ah vous manquez de trolls mais il fallait m’appeler. Il faut bien que je rétablisse la vérité :
5000 visites ca ne veut pas dire 5000 lectures. Par exemple, je ne lis ni vos articles, ni ceux de Grounichou, ni Rototo. Les titres suffisent amplement. -
Bonjour, Cadoudal
« la visite aujourd’hui de la Marine à (...) l’ile de Sein »
Raté !
Etant personna non grata sur place, Le Pen a tenté de déjouer les plans hier en louant — sous un nom d’emprunt — un hébergement dans l’île pour y passer la nuit et en débarquant avec quelques amis à bord d’un pneumatique loué — là aussi en masquant son identité — à Camaret.
Un séjour qui a tourné court : confrontée à l’hostilité des îliens, elle a dû repartir au bout d’une heure trente en passant devant une « haie du déshonneur » : les Sénans lui tournaient le dos. Après quoi, elle a tenu à l’hôtel Le Goyen d’Audierne un point de presse marqué par les huées des habitants du port.
Belle réussite ! -
@ Cadoudal
« la résistance progresse »
Utiliser le mot « résistance » pour un parti créé par des collaborateurs, un Waffen SS , et qui compte encore dans l’entourage de la cheffe des sympathisants du néo-nazisme en manque pas de sel ! -
@Cadoudal
La Le Pen avait hier 24h d’avance sur Macron, mais 80 ans de retard sur le dirigeant communiste Tillon :Tract- Appel du 17 juin 1940 de Charles Tillon
Les gouvernements bourgeois ont livré à Hitler et à Mussolini : l’Espagne, l’Autriche, l’Albanie et la Tchécoslovaquie... Et maintenant, ils livrent la France.
Ils ont tout trahi.
Après avoir livré les armées du Nord et de l’Est, après avoir livré Paris, ses usines, ses ouvriers, ils jugent pouvoir, avec le concours de Hitler, livrer le pays entier au fascisme.
Mais le peuple français ne veut pas de la misère, de l’esclavage, du fascisme.
Pas plus qu’il n’a voulu de la guerre des capitalistes.
Il est le nombre : uni, il sera la force.
Pour l’arrestation immédiate des traîtres,
Pour un gouvernement populaire s’appuyant sur les masses, libérant les travailleurs, établissant la légalité du parti communiste, luttant contre le fascisme hitlérien et les 200 familles, s’entendant avec l’URSS pour une paix équitable, luttant pour l’indépendance nationale et prenant des mesures contre les organisations fascistes.
Peuple des usines, des champs, des magasins, des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins, aviateurs encore sous les armes, Unissez-vous dans l’action !
Charles Tillon, Gradignan, 17 juin 1940.
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@Cadoudal
Je note que vous n’êtes pas tout à fait dans le sujet. Mais enfin, puisque vous préférez l’immigration nazie de mai40, à l’immigration actuelle, rejoignez les forces de l’ordre ! L’état, ne pouvant payer correctement sa police, cherche, parait-il, des bénévoles, profitez-en... -
@CN46400
On me dit à l’oreillete que ce tract était une initiative personnelle de Charles TILLON, déjà un comportement déviationniste d’un PCF à la botte d’une URSS pacté avec Hitler.
C’était un temps où les communistes allaient traiter avec l’occupant pour essayer de faire paraître l’humanité. Ils avaient commencé avant en 1939 en menant une politique de sabotage dans les usines d’armement en France et applaudi à l’invasion de la Finlande par l’URSS. Mais le pacte germano-soviétique était passé par là.
Ce comportement déviationniste lui a valu l’honneur d’être exclu du PCF stalinien en 1953.
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@Aristide
Votre oreille n’est pas parfaite, mais il est vrai que c’était une initiative perso prise par un dirigeant clandestin qui avait été envoyé sur Bordeaux, possible et finalement réel point de chute du gouvernement en déshérence.
Quand aux rapports avec l’occupant pour faire reparaître l’Huma (interdite depuis presqu’un an), alors que tous les autre journaux étaient autorisés, ils furent interrompus par un message radio de Thorez, qui était en URSS.
Un an avant, le PCF avait été interdit pour avoir approuvé le pacte Germano-Soviètique comme réponse automatique au pacte de Munich qui donnait les mains libre à Hitler à l’Est (Pologne et URSS).
Le sabotage dans les usine est un roman sans preuves. Par contre les neuf mois de belote en attendant que Hitler ait achevé la Pologne sont bien une preuve de la trahison qui visait à transférer le complexe militaro-industriel français, intact, aux nazis, en vue de l’attaque sur l’URSS. Les nazis bombardaient les colonnes de réfugiés filant vers le sud, mais jamais les usines militaires...
Quand à l’exclusion de Tillon(1970), elle n’a rien à voir avec ses évènements.... -
@CN46400
Voilà comment la memoire communiste remplace l’histoire.
Il parait que les polonais de l’époque se souviennent de l’aide charitable apportée par l’URSS à leur pays en suite de cet accord entre l’URSS et les Nazis. La Finlande sera elle aussi assistée par l’URSS dans des conditions moins avantageuses, l’URSS ne débarrassera pas son armée de tous le commandement. Il n’avait pas trouvé de foret comme à Katyn ....
Quand à l’exclusion de Tillon(1970), elle n’a rien à voir avec ses événements....
Bien sûr, elle n’a rien à voir en terme d’évènements mais c’est bien ce comportement individuel, de type « déviationniste », que Tillon montre en publiant un tract en total désaccord avec le parti mue. Ce même « déviationnisme ».
lui vaudra une exclusion.PCF qui essaie de saisir opportunité d’arrivée des allemands à Paris pour faire reparaître l’Humanité, une alternative : la naiveté confondante vis à vis de ce qu’est une occupation par le régime nazie, ou la pure bêtise en croyant profiter du pacte Germano-sovietique. Le message de Thorez ! Le doigt sur la coupure de son pantalon avant de le baisser complètement ....
Rien que le terme « déviationnisme » suffit à démontrer le totalitarisme du PCF de l’époque aligné sur un stalinisme soviétique. Thorez le doigt sur la coupure de son pantalon avant de le baisser complètement ....
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@Aristide
Qui a inauguré la duplicité, Daladier et Chamberlain à Munich en 38 ou Staline à Moscou en 39 ?
La reparution de l’Huma, qui n’a jamais eu lieu, vous pose apparemment plus de boutons que la parution du Figaro, et des autres, jusqu’en 44...
L’appel de Tillon est un acte individuel, et celui de De Gaulle c’est quoi ? Où sont les appels des autres partis que celui du 10 juillet40 (Duclos-Thorez : jamais le peuple français ne sera un peuple d’esclaves...) -
FergusBonsoir,A l’époque de 1940 jusqu’a 1944, le Flançois (français), était pro nazis, les journaux parlant de la « valeureuse force Européenne », contre l’infame URSS, courageuse a Stalingrad
Ne me la faite pas à l’envers descendant de collabo
Salut
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Un De Gaulle manque cruellement à la France en ce moment et ceux qui osent aujourd’hui dire qu’ils sont Gaulliste, ne sont que des tocards qui coulent notre pays depuis des dizaines d’années ?
Des collabos de la finance, des voyous en col blanc !
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Bonjour, rita
A mon avis, ce n’est pas un De Gaulle qui manque à notre pays, mais un personnel politique moins soucieux de ses intérêts propres au détriment des intérêts de la nation.
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le lieutenant Emmanuel Dupont est écœuré par le « spectacle […] de soldats et d’officiers qui se sont désarmés et qui attendent les boches. » ... Le jeune officier – il est âgé de 27 ans – refuse de rendre les armes et d’être fait prisonnier par les Allemands.
Ca c’est l’esprit français, intransigeant, téméraire et... seul dans son coin, tout comme moi.
Y’en a qui avait des roubignoles à l’époque, comme moi également mais je ne vous les montrerai que lorsque je serai arrivé au pouvoir après avoir défait l’empire américain, les teutons et mes cadres du BN.
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18/06/2020 : Rappel SPF - https://wp.me/p4Im0Q-3Oq
- « Organigramme-Nations » appelle les Français, du moins les courageux (ceux qui ont réellement des couilles) qui ont envie de réelle liberté, non celle qu’on leur laisse croire (quel est le niveau de celle que l’on vous accorde aujourd’hui, excepté celle de la fermer !), mais celle qui permet à un Peuple épris de liberté, au point de se battre pour elle, d’assumer pleinement (et non par supposée délégation), sa liberté. Merci de diffuser très largement, autour de vous et dans vos réseaux, car la propagandstaffel des institutions brouille à souhait les complotismes. Merci !
cordialement à tous ceux qui se reconnaissent comme tel
keg-
le 18 juin 2020 par le général de Jules
https://www.swisstransfer.com/d/6a5f6bfb-d665-443c-b432-23b16e1be459
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Ce qu’il y a de remarquable avec les trolls, c’est que leur action a le résultat inverse de celui espéré. Plus ils s’acharnent sur un article, plus ils le rendent intéressant pour Agoravox, qui le met en avant. On le voit très bien avec l’indicateur de tendance.
-
@Bernard Grua
Décidemment monsieur, vous manquez de clairvoyance, les trolls sont les bienvenus sur les articles qui ont besoin de visites, ils sont même parfois provoqués pour attirer le chaland, comme moi, pas interessé par le sujet mais par la drôlerie et l’esprit frondeur de certains trolls. Encore faut-il présenter des articles un tant soi peu intéressants pour attirer les trolls, ce qui ne semble pas être votre cas, bien le bonjour monsieur ! -
Amusant, je parle de troll, et @marmor se sent concerné. Mais qu’il se rassure, je ne lui demandais absolument pas de venir troller mes articles. Ils n’en ont pas besoin. J’ajouterais que sa prose est médiocre, voire sale. Alors, je n’ai aucune envie de la voir se déverser sous mes papiers. Il me semble d’ailleurs avoir bloqué, depuis longtemps, cet individu inintéressant.
Ensuite, faut-il écrire des articles pour les trolls ? Je ne le pense pas. Premièrement, parce quils ne les lisent pas. Ils se contentent de réagir sur le titre. Deuxièmement, parce qu’une des richesses d’Agoravox, c’est l’échange avec des personnes d’avis souvent différents. Avec les trolls comme@marmor, il n’y a qu’un étalage d’idées fixes, d’obsessions et de frustration. Cela ne présente aucun intérêt.
Il n’en reste pas moins que bon nombre de ces trolls n’ont aucune sympathie pour les auteurs, qu’ils croient embarasser, alors qu’ils en assurent la promotion. Cela m’amuse toujours.
Quand on n’est pas d’accord avec quelqu’un, il me parait plus judicieux d’écrire un contre-artice et de s’abstenir de venir commenter sous ses productions. -
@Bernard Grua
« Quand on n’est pas d’accord avec quelqu’un, il me parait plus judicieux d’écrire un contre-artice et de s’abstenir de venir commenter sous ses productions. »
ben voyons, c’est surtout plus pratique et évite la contradiction.
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@foufouille. Près de 40 000 commentaires et pas un seul article publié. Ceci explique votre réponse.
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@Bernard Grua
c’est surtout que tu es con et un dieu vivant en bonne santé. pas mon cas.
ne pouvant écrire longtemps, ce qui sort de ta déité, j’ai juste participer à un article car j’arrive encore à lire.
ta réponse est typique du facho.
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-
@foufouille
Merci pour cette belle demonstration sur la façon de faire face à la contradiction ! -
@marmor
Je n’irais pas jusqu’à dire que vous êtes consternant. Ce serait prêter trop d’importance à un troll. -
« »"AuteurD. Furtif18 juin 2020 12 h 50 min
Qui relève le pari ?
.
Je parie que le pouvoir français jouera les étonnés quand les TURCS, de provocations en provocations ne se sentant plus pisser , dépasseront ouvertement la limite.
.
165
Afrique / Forces navales / Opérations / Otan
17 juin 2020
Last edited il y a1 heure by D. Furtif« »« »A part ça donc, qui parie que c’est un #LPD21 qui va calmer tout ce petit monde ?-
Bonjour, Agoranonymous24130
Je ne pense pas, qu’il faille, fort heureusement, voir là plus qu’une provocation du régime d’Erdogan, destinée à brosser ses soutiens domestiques dans le sens du poil. Les autocrates dans son genre savent jusqu’où ils peuvent aller sans s’exposer à des ripostes qui risqueraient de les déstabiliser.
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@Fergus
Bonjour Fergus !
On ne saurait faire réponse diplomatique (partant planplan d’apparence) plus lourde de sens (in fine) !!
Joli l’ami !
-
@Agoranonymous24130
J’ai le sentiment qu’Erdogan sait où il veut aller. Il veut reconstituer une zone d’influence sur l’ancien empire ottoman. En Lybie, il s’oppose avec succès aux forces (ou aux mercenaires) du Général Haftar, soutenu par la Russie. Plus loin, il a aussi une propagande ottomane en direction de la Tunisie en lui rappelant un age d’or un peu rêvé.
Et nous, la France, on fait quoi en Lybie ? Bien malin est celui qui le sait. On n’aime pas trop Haftar, bien quofficiellement on le soutiendrait. On se méfie de Tripoli, soutenu par Erdogan, et du fondamentalisme qui y est promu. On navigue à vue en appliquant une sorte de « droit de regard », qui est un aveu d’impuissance.
En conséquence je ne vois pas le geste dErdogan comme une seule provocation à usage interne. Bien au contraire, c’est un test de notre détermination et une affirmation de la sienne. Serions-nous prêts à aller à l’affrontement pour des buts que nous ne nous sommes pas fixés ? C’était la question d’Erdgan. Il a la réponse. Il sait mainteant qu’il a les coudées franches. -
@Bernard Grua
Tout à fait en accord avec vous !
(pas sûr que ce soit le cas de Furtif
)
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Décidément la vérité a du mal à se faire connaître. Vous parlez de « L’allocution du maréchal Pétain appelant à déposer les armes le 17 juin 1940 ».
Voilà qui n’a pas grand chose à voir avec la réalité : Pétain rendait simplement compte de la demande d’armistice formulée par le gouvernement français qui l’avait mandaté et nommé pour ça. Ce n’était pas une démarche personnelle, comme vous faites mine de le croire, mais la politique du gouvernement de la IIIème république. L’armistice n’a été signé que le 21 juin. L’appel de de Gaulle était donc totalement prématuré, dans la mesure où les négociations auraient pu ne pas aboutir...
Quant aux « résistants » de la 1ère heure, la plupart ont quitté l’Angleterre après l’attaque de notre flotte à Mers-el-Kébir, non pas par les Allemands mais par les Anglais. Avec des « Alliés » comme ça, plus besoin d’ennemis !
-
@Olivier
Vous êtes bien sûr que Pétain n’était que le porte parole du gouvernement ? et pas son chef ?
Quand à la flotte de Mers el Kébir, il est admis qu’en temps de guerre les bateaux ont tendance à couler en fonction du camp choisi par leur propriétaire (Etat français dans ce cas...) ou ceux qui les commandent (Amiral Darlan) -
Bonjour, Olivier
Vous minimisez le pouvoir de Pétain en ce 17 juin 1940. Après la démission de Reynaud, il disposait quasiment des pleins pouvoirs pour exiger des troupes le dépôt des arme et négocier — ou plutôt se laisser imposer — les conditions de l’armistice avec les Allemands. Les dés étaient pipés, et De Gaulle savait ce qu’il en était, d’où son appel du 18.
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@Fergus
Il est vrai que Pétain était partisan de l’armistice, mais c’est justement pour cela qu’il a été nommé chef du gouvernement, après que Reynaud se soit trouvé en minorité au sein de son gouvernement. Croyez-vous vraiment que Pétain a voulu l’armistice comme une sorte de trahison, comme vous vous plaisez à le laisser croire, et non contraint et forcé par les événements ? L’homme qui a combattu à Verdun serait devenu soudain pro-allemand ? J’ai du mal à y croire... -
@ Olivier
Je n’ai jamais pensé à une « trahison » de Pétain, mais à une faiblesse coupable.
-
@Fergus
« Faiblesse coupable... »
C’est votre période de charité chrétienne. A son procès, il n’a nullement contesté l’accusation de « trahison ». Quand au « don de sa personne » personne n’a relevé une quelconque tendance à se faire prier pour prendre la tête du gouvernement et à nommer, à la guerre, un général (Weygand) qui étudiait, depuis des mois, la possibilité d’une attaque de l’URSS en passant par la Syrie et l’Iran ! -
Bonjour, CN46400
« C’est votre période de charité chrétienne »
Je ne suis ni charitable, ni chrétien. On peut toujours discuter du mot « trahison », ce n’est pas l’essentiel et je n’entend pas polémiquer sur ce sujet. Une chose est certaine : je n’ai pas la moindre envie de réhabiliter Pétain, et je considère que l’« indignité nationale » dont il a été frappé était légitime. -
@Fergus
Vous voyez ce que je vous disais dans mon commentaire d’hier ... la dérive hors sujet. D’une belle histoire humaine (votre article) nous voilà partis vers des considérations historiques (sans doute intéressantes mais hors sujet) ou des attaques des uns sur les autres.
C’est ça qui me fait ch**r sur ce site. Dommage car il y a certains rédacteurs et certains articles dignes d’intérêt. -
Bonsoir, Joseph DELUZAIN
Me dévoiement du débat en attaques personnelles — a fortiori hors-sujet — est en effet l’un des problèmes du site. Dommage !
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petain un vieux qu’on appelle pour qu’il assume la faillite des gouvernements et de l’armé francaise mon pere pilote disait qu’il n’y avait pas d’avions sur sa base pour s’habiller on mettais 3 heures avec les bandes velpo ils n avaient rien pour contrecarrer l’armé allemande que faire et a dunkerque coincé les anglais n’embarquaient pas les francais il a reussi apiquer une bagnole avec des potes a trouver dans un wagons des chose mangeable et ils ont reussi a passez l’armé n’avait pas d’equipement en pleine france que faire...et quand le travail obligatoire vint la commenca a se creer les maquis...pour pas partir en allemagne...
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Bonsoir, Clouzit
Le tableau de l’époque n’était en effet pas brillant.
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@Fergus
C’était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d’épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j’y tenais mal mon rôle
C’était de n’y comprendre rien
(Louis Aragon)
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