@Attila
J’ai une longue expérience dans l’industrie et j’ai constaté depuis longtemps que ceux qui ne savent pas quoi faire nous expliquent doctement comment le faire. Ils nous expliquent ensuite que la méthode est l’alpha et l’omega et que celle-ci doit être immuable. Ainsi, un constructeur automobile japonais était le champion du monde des procédures qualité qu’il enseignait à toute la planète, mais était en même temps le champion du monde des retours usine. Cherchez l’erreur. C’était très pervers, car le constructeur faisait participer les salariés à la définition de la méthode sans leur donner ensuite la possibilité de la faire évoluer. Le salarié s’était donc enfermé lui-même par le consentement qu’il avait donné au processus. Avoir de la méthode est une nécessité, mais si les tendances ne se dessinent pas dès les premiers essais, ce n’est pas la peine de continuer, surtout avec tous les morts qui peuvent découler d’un test randomisé en double aveugle. On ne cherche pas la troisième décimale après la virgule, donc dès que votre intervalle de confiance est significatif, on arrête les tests. Si jamais vous tombez malade, je suppose que vous êtes volontaire pour un test randomisé en double aveugle, quitte à ne recevoir qu’un placébo. D’ailleurs, un tel test n’a jamais été réalisé sur aucun des médicaments concurrents de l’HCQ, alors pourquoi sur celui-ci, si ce n’est pour en retarder l’évaluation ? C’est criminel !
Il ne faut pas prendre les Français QUE pour des cons, car ils finissent toujours par s’en rendre compte.