Suite à ma remarque précédente, Algérie coloniale, médecine :
"La période coloniale peut être schématiquement divisée en deux périodes :
- le XIX ème siècle où la médecine a été utilisée comme moyen de propagande, de pénétration et d’information
- la deuxième période concerne le XX ème siècle et va jusqu’au
recouvrement de l’indépendance, marquée par la marginalisation
progressive de la population locale et l’accès de quelques musulmans aux
études médicales...Ces hôpitaux s’adressaient d’abord aux européens ; les algériens
autochtones devaient bénéficier d’infirmeries indigènes implantées près
des regroupements de tribus. Très peu disposaient d’un médecin
permanent. En 1845, 18 médecins sont affectés dans les principales
villes d’Algérie. Ils étaient secondés par 14 praticiens ruraux. Ces
médecins ne suffisaient même pas à la population européenne (rejoint la remarque de Marc Ferro que j’ai cité plus haut). Devant
cette pénurie, un appel des autorités coloniales fut adressé aux
missions caritatives ...Devant cette situation sanitaire, la population autochtone continuait
donc à faire appel à la médecine populaire traditionnelle telle qu’elle
se pratiquait avant l’occupation française....L’enseignement médical européen a démarré en 1933 où un cours de
pathologie fut dispensé à Alger. Il était bien sur réservé aux européens
et se déroulait à l’hôpital militaire du Dey (Bab El Oued)....Enfin l’école de médecine d’Alger fut créée par décret le 3 avril 1857.Théoriquement ouverte également aux algériens, elle ne comptait que 5 arabes inscrits en 1865."
article :
http://www.santemaghreb.com/sites_pays/hist_algerie_medicale.asp?id=145&rep=algerie