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Commentaire de Decouz

sur Ces statues que l'on veut voir disparaître...


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Decouz 29 juin 2020 19:57

 Suite à ma remarque précédente, Algérie coloniale, médecine :

 "La période coloniale peut être schématiquement divisée en deux périodes :

  • le XIX ème siècle où la médecine a été utilisée comme moyen de propagande, de pénétration et d’information
  • la deuxième période concerne le XX ème siècle et va jusqu’au recouvrement de l’indépendance, marquée par la marginalisation progressive de la population locale et l’accès de quelques musulmans aux études médicales...Ces hôpitaux s’adressaient d’abord aux européens ; les algériens autochtones devaient bénéficier d’infirmeries indigènes implantées près des regroupements de tribus. Très peu disposaient d’un médecin permanent. En 1845, 18 médecins sont affectés dans les principales villes d’Algérie. Ils étaient secondés par 14 praticiens ruraux. Ces médecins ne suffisaient même pas à la population européenne (rejoint la remarque de Marc Ferro que j’ai cité plus haut). Devant cette pénurie, un appel des autorités coloniales fut adressé aux missions caritatives ...Devant cette situation sanitaire, la population autochtone continuait donc à faire appel à la médecine populaire traditionnelle telle qu’elle se pratiquait avant l’occupation française....L’enseignement médical européen a démarré en 1933 où un cours de pathologie fut dispensé à Alger. Il était bien sur réservé aux européens et se déroulait à l’hôpital militaire du Dey (Bab El Oued)....Enfin l’école de médecine d’Alger fut créée par décret le 3 avril 1857.Théoriquement ouverte également aux algériens, elle ne comptait que 5 arabes inscrits en 1865."

article :

http://www.santemaghreb.com/sites_pays/hist_algerie_medicale.asp?id=145&rep=algerie


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