Merci pour
cette contribution qui appelle à la réflexion.
Tout
d’abord, il est évident que ce ne sont pas les populations les plus pauvres qui
polluent. Ni le bébé ni l’adulte petit cultivateur éleveur de quelques bêtes,
ou le bédoin nomade du désert, ne disposant même pas de l’électricité, ne
contribuent significativement aux émissions de gaz à effet de serre. Beaucoup
moins que moi à l’instant avec mon ordi portable (lequel a, pour sa
construction, produit 1000 Kg de CO²)
Quelques
observations pour relever des éléments qui me semblent discutables, ou leur
apporter un complément :
- A la lecture des courbes il semble que l’on est passé
de 750-800 millions d’humains vers 1800 à 7500 millions aujourd’hui (disons en
250 ans) , alors que l’on est passé de 250 millions probablement au début de
l’ère chrétienne à 750 millions en 1800 ans. L’accroissement peut bien être
qualifié d’exponentiel, ce qui ne signifie nullement qu’il devrait se
poursuivre, ce en quoi vous avez raison (et il y a bien d’autres causes au
ralentissement de la natalité, par exemple la réduction de la fertilité des
hommes des pays riches).
- L’humanité est à la fois et pas une espèce comme les
autres : en effet, aucune autre espèce n’a inventé des machines
multipliant sa puissance de travail. Ceci pour dire que ce ne sont pas
seulement les seuls espaces colonisés par l’homme qui lui ont permis de nourrir
7 ,5 milliards d’individus. En fait se sont nos esclaves (les machines)
nourries par (essentiellement) les sources d’énergies d’origine fossile
(charbon, pétrole, gaz) et, dans un registre différent, uranium.
A suivre