@Garibaldi2
Instrument tout à fait fascinant que cet orgue du Gaumont Palace. C’est vraiment une grande idée de l’avoir conservé. Je l’ai entendu à Nogent ; malheureusement l’acoustique est un peu trop réverbérante par rapport à un cinéma. J’ai aussi visité l’atelier de Bernard Dargassies, le facteur d’orgue qui l’a restauré. Il possède son petit frère dans son garage. Cet instrument est vraiment conçu pour faciliter le travail de l’improvisateur. Les accessoires sont des développements de ce que nous pouvons encore trouver sur les orgues italiens de la 2ème moitié du XIXème siècle qui avait déjà grosses caisses, roulement de tambours, clochettes, cymbales... et qui étaient faits pour jouer de la musique qui ressemblait aux opéras de Verdi.
Le prix du démontage me paraît un peu élevé pour un instrument qui n’est pas si grand (100 jeux mais 15 séries seulement, cela correspond donc à 15 jeux d’un orgue d’église, plus les accessoires), mais il ne disposaient peut-être pas des compétences nécessaires. J’ai déjà démonté un orgue d’une douzaine de jeux en un week-end ; le facteur arrivait avec un orgue neuf le lundi et avait besoin de la place. Nous avons réquisitionné 5 ou 6 personnes et nous avons rangé l’instrument dans un garage, le temps qu’il soit vendu. J’ai également fait le démontage d’un Baby Gonzalez (à 2 personnes) en une journée et le remontage en 3/4 jours, y compris l’accord. L’instrument est nettement plus petit (2 rangs) que celui du Gaumont mais la transmission est approximativement du même type. Prise de tête garantie au remontage. J’ai enfin déménagé mon orgue perso (6 jeux, mécanique) ; 2 jours pour le démontage et 3 jours pour le remontage à deux, avec le facteur qui l’avait construit. Dans les deux premiers cas, cela n’a couté que la location d’un véhicule utilitaire.