@chantecler
Vous remarquerez que les gens du FMI dénoncent mollement la corruption. Cela me fait penser à un parrain de la mafia qui réprimanderait l’un de ses jeunes membres, débutant fougueux insouciant et stupide, pour avoir manqué de discrétion et de mesure dans l’exécution de la tâche qui lui avait été confiée.
Ce qui importe au FMI ce sont les réformes néolibérales et antisociales. Il n’investit pas dans l’espoir de toucher des intérêts ! Qui croit encore que le FMI espère revoir son argent ? Par exemple, quelle personne sérieuse et sensée investirait en Ukraine ? La corruption est utile au FMI dans la mesure où elle garantit que le pays endetté ne pourra pas se redresser. Ce qui compte c’est de maintenir le nœud coulant autour du cou du pays en question. On le desserre un peu de temps en temps en lui « prêtant » de l’argent, ce qui a pour effet de faire grossir l’épaisseur de la corde. Le sabotage est utile au plan visant à asservir un pays.
Donc, le « mais, en même temps » de votre dernière phrase est de trop car cela sous-entend que le FMI déplore la corruption et que les vilains corrompus lui mettent des bâtons dans les roues. La corruption, que le FMI condamne pour la forme, pour se donner une bonne image, est non seulement le cadet des soucis du FMI, mais en plus elle facilite et accélère l’implémentation des réformes néolibérales en les présentant comme le seul remède possible à l’effondrement de l’économie.
Détruire l’indépendance d’un pays permet de faire un pas vers la mise en place du gouvernement mondial.