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Commentaire de Étirév

sur Soumission – Le Pays des Masqués


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Étirév 7 août 2020 12:57

Masque, étymologie et théâtre étrusque

Le renversement de la religion primitive ne fut pas accepté facilement et les mots mêmes de la langue qui se formait désignaient les choses tout autrement.

De mas (mâle) on fit masque, masquer, mascarade. Un vieux mot arabe, « maskara », exprimait déjà cette idée.

C’est cet homme masqué que la Comédie étrusque représenta dans Arlequin.

Arlequin, c’est l’homme masqué, qui cache ce qu’il est réellement et qui porte un habit fait de toutes sortes de pièces d’étoffes différentes. C’est le type de l’homme qui fait sa personnalité de tout ce qu’il prend aux autres. Ces morceaux disparates représentent les idées nées dans le cerveau des autres qu’il s’est assimilé.

Rappelons que c’est parce que les Muses (les savantes) avaient accusé les hommes de leur prendre leurs idées et de faire des ouvrages qui n’étaient qu’un assemblage de copies disparates des pensées d’elles toutes qu’on représentera cet assemblage dans la comédie étrusque par l’habit d’Arlequin.

Chez les juifs, lorsque le judaïsme se substitua à l’israélisme, les hommes se vengèrent de cette accusation en la renvoyant à la femme, et Mosa, la Muse, Myriam-Hathor chez les israélites, en fut victime comme les autres ; on créa le mot « mosaïque  » (fait de morceaux disparates) pour désigner son œuvre, le Sépher (la Genèse biblique) et se venger de « l’habit d’Arlequin ».

À propos de Herbert George Wells, à lire également : « Dieu l’invisible Roi »


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