Le contexte politique et militaire qui précède la conquête des arabes sous l’impulsion de l’Islam laisse plutôt penser qu’ils y ont remis de l’ordre.
Héraclius l’Ancien (mort en 610)
« Héraclius l’Ancien se distingue dans les guerres contre les Sassanides [dynastie perse ayant régné sur le monde iranien de 224 jusqu’à la Conquête arabo-musulmane, en 651] dans les années 580. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9raclius_l%27Ancien
et le règne de son fils Héraclius qui lui succède
« Le règne d’Héraclius est l’un des plus fondamentaux de
l’histoire byzantine. Il intervient à un tournant de l’évolution de
l’Empire. Dernier empereur de l’époque romaine tardive, il arrive au
pouvoir en 610 au terme d’une rébellion dirigée par son père, Héraclius
l’Ancien, contre l’empereur Phocas, qui a renversé et tué Maurice
quelques années plus tôt. Toutes les premières années de son règne sont
consacrées, avec la plus grande énergie, à une lutte à mort contre les
armées Sassanides qui ont profité des désordres internes de l’Empire
pour assaillir et conquérir ses provinces orientales, puis menacer
Constantinople avec l’aide des Avars dans les Balkans. Grâce à son
habileté stratégique et diplomatique, Héraclius renverse progressivement
la situation et parvient à reconquérir l’ensemble des territoires
perdus, ainsi qu’à conclure la paix avec les Sassanides entre 628 et
630.
Pendant quelques années, Héraclius jouit d’une brève période de paix. Il se consacre au rétablissement de l’autorité byzantine en Orient et tente,
sans succès, de réconcilier les différentes branches du christianisme
qui coexistent depuis trois siècles au sein de son Empire.
Cependant, en 633-634, une nouvelle menace apparaît. Les armées des
Arabes, dirigés par les héritiers et compagnons de Mahomet, et portés
par une nouvelle religion, l’islam, se lancent à l’assaut du Proche et
du Moyen-Orient. Encore épuisé par la guerre contre les Perses qui l’a
laissé exsangue, l’Empire cède rapidement. La défaite du Yarmouk en 636
oblige Héraclius à abandonner à nouveau la province de Syrie, la
Palestine et bientôt l’Égypte, qui constituaient les dernières positions
levantines et africaines romaines, ainsi que des territoires clés pour
l’économie et l’agriculture de l’Empire. Sans ressources militaires et
financières, il ne peut que constater l’effondrement de l’œuvre de son
règne et l’abandon des territoires orientaux extra-anatoliens. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9raclius