• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Pascal L

sur Chrétiens et musulmans ont-ils le même Dieu


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Pascal L 17 août 2020 17:27

Quelque part, la question ne se pose plus.
Les historiens disposent de suffisamment de sources pour rétablir la vérité sur la genèse de l’islam. L’islam est bien né d’une hérésie judéo-chrétienne, de groupes qui se revendiquaient à la fois comme juifs et Chrétiens (Ebionites et Nazaréens), mais dont le motif de l’hérésie est le refus de l’amour de Dieu, tel qu’il a été enseigné par Jésus.
Sans cet amour, l’application d’une loi devient indispensable pour contrôler le comportement des croyants et le Coran se présente bien principalement comme une norme juridique.

Donc la différence principale entre le Dieu des Chrétiens et le Dieu des Musulman c’est l’amour. On a beau chercher parmi le 99 noms d’Allah dont la récitation est un monument de la spiritualité musulmane, on n’y trouve ni Amour, ni Père. Si le mot amour est présent 133 fois dans le Coran, il s’agit soit de l’amour des hommes pour Allah, soit l’amour d’Allah pour les hommes qui ont un comportement particulier. Il s’agit donc d’un amour relatif qui introduit une loi : « Allah aime ceux qui... » et non un amour absolu et illimité. Par contre dans la récitation des nom d’Allah dans l’islam on trouve des horreurs comme « Al-Mountaqim » : Le Vengeur, « Al-Djabbar » (ǧabbār) : le Terrible, Celui qui domine et contraint par la violence, le Contraignant, le Réducteur, « Al-Moutakabbir » (mutakabbir) : l’Arrogant, l’Altier, l’Orgueilleux, Celui qui se magnifie, « Al-Qahhar » (qahhār) : le Tout et Très Contraignant, le Dominateur suprême, le Redoutable, celui qui soumet, qui asservit.
Il s’agit bien d’asservir les Musulmans au pouvoir temporel, l’Amour de Dieu est insupportable pour les califes car l’amour rend libre alors que la loi asservit.

L’examen minutieux du Coran nous montre toutes les strates de rédaction qui n’a pu se dérouler que sur plusieurs siècles, certains versets n’ayant de sens que dans un empire constitué. On trouve également des mots qui n’ont pas le même sens selon le verset, montrant par là qu’il y a eu plusieurs rédacteurs à des époques différentes, voire dans des zones différentes (Damas vs. Bagdad).

L’idée d’une religion née au milieu de nulle part dans le désert ne tient absolument pas devant les évidences apportées par le Coran. La langue et l’écriture nous ramène irrésistiblement dans un milieu judéo-chrétien situé en Syrie et non dans le sud de l’Arabie. Les archéologues nous démontrent en plus que La Mecque ne pouvait pas exister au 7ème siècle.

Par ailleurs, la revendication de la religion d’Abraham n’est qu’un effet de manche dialectique car Abraham n’est pas vraiment monothéiste. On pourrait plutôt parler d’un Hénothéisme, le Dieu d’Abraham n’était puissant que sur Israël et d’autres Dieux étants actifs dans d’autres pays. Il a fallu plusieurs siècles aux hébreux pour comprendre que ce Dieu était vraiment unique et que les autres Dieux n’étaient que des Esprits, des créatures affiliées à Satan.
L’utilisation d’Abraham dans la dialectique Musulmane n’a pour seul but que pour couper l’herbe sous le pied des juifs et des chrétiens et convaincre les Musulmans que leur religion est la seule vraie et les empêcher de regarder ailleurs. Il s’agit d’un mécanisme courant dans toutes les idéologies.
Cet idée de monothéisme absolu a été introduite pour contrer le christianisme (on peut démontrer que l’auteur des versets sur le monothéisme est le même que l’auteur des versets anti-chrétiens). Mais cette idée devient un piège pour les Musulmans qui ne peuvent pas s’empêcher d’associer Muḥammad ou le calife à Allah ; le Coran ne disant pas grand chose sur Allah, les Musulmans sont obligé d’aller chercher ailleurs les réponses à leurs questions.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès