@rosemar
Les œuvres d’Homère, d’Orphée, d’Ovide ou de Virgile étaient sacrées dans l’antiquité gréco-romaine. La raison en est simple, elles étaient les références les plus éminentes sur leur mythologie.
Les personnes qui y voient de la laïcité font un contre-sens majeur !
Contre toute attente, Ulysse refuse l’immortalité. Il résiste au cadeau d’une déesse car il n’oublie pas Ithaque
Calypso signifie « qui couvre », qui « enveloppe ». Accepter l’immortalité, c’était accepter d’être à jamais couvert. En vérité, un des sens de cette épisode est de l’ordre d’une épiphanie...
De même Léto, « celle qui est cachée », erra sur la terre poursuivie par le Serpent Python sur les ordres d’Era jusqu’à trouver une île qui dérivait. Là elle se fixe et accouche d’Apollon et d’Artémis. l’île se fixa quant à elle au fond de la mer. Depuis on la nomme Délos, « la visible », « la manifeste ».
Les similitudes entre la théophanie d’Apollon (Dieu grec mineur s’il en est) et le début de l’Odyssée ne sont que purs coïncidences et n’avaient aucunes portées théologiques pour les grecs...
Que l’espérance d’immortalité ou d’éternelle jeunesse, que proposent les
spiritualités religieuses, ne change rien à cela ; au contraire, elle
consiste à nous faire accepter cette vie hors de soi, elle est une
fuite, un renoncement.
Là, c’est le sens de la tradition du Livre qui n’est pas entendu Le véritable but des trois religions du Livre est l’incarnation du Verbe et non une vie hors de soi-même.
« je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. » (MT 22:32)
Que ce qui ont des oreilles pour entendre entendent !