@Jonas
Au total 3150 , versets coraniques , soit la moitié du Coran, qui vouent a l’exaction tous ceux qui sont autres que musulmans.
Loin
de moi l’idée de prendre la défense d’un homme que, s’il vivait de
nos jours, je considérerais à l’image d’un Raël, un escroc ou un
charlatan illuminé. Mais la situation des premiers musulmans est
complètement différente de celle de Jésus et de ses fidèles, qui
n’animaient qu’un petit mouvement juif anti-romain et apocalyptique,
et qui n’ont jamais eu les moyens de s’opposer par les armes à leurs
opposants.
On
ne peut guère savoir ce qui s’est vraiment passé vers 660 dans le
Hedjaz en se basant sur ce récit biaisé, partial et hagiographique
qu’est le Coran, qui hélas n’en est pas moins le seul témoignage de
ces événements qui nous est resté. Mais après tout, vous n’avez
aucun scrupule à vous baser dessus pour dresser ce portrait
désastreux de Mohammed (son vrai nom). Mais il faut replacer les
choses dans le contexte de ce que le Coran nous décrit réellement.
Celui d’un prêcheur au départ pacifique, puis sujet à des
persécutions quand son culte est devenu trop grand, obligé de
s’exiler, et enfin objet d’une tentative d’extermination tant de lui
que de son mouvement, après que celui-ci ait encore grossi. Les
judéo-chrétiens ses « frères », furieux de voir quelqu’un se
proclamer comme leur nouveau prophète et menaçant l’enseignement de
leurs diverses églises, et les polythéistes, inquiets de son
succès, s’étant pour une fois miraculeusement unis, afin de mettre
fin à ce qu’ils percevaient comme une menace pour l’ordre religieux
établi, il fut obligé de les combattre afin de repousser leurs
assauts. Avec sa vie en jeu, ne l’oublions pas. Ce que le Coran
décrit, ce sont les violences qu’il a du commettre pour survivre, et
sa brutalisation, ainsi que celle de ses suivants, qui s’en est
ensuivie.
Il
n’a sans doute pas manqué en ces régions et à cette époque de
prophètes prétendant être les successeurs d’Élie, d’Ézékiel et
de Jésus. La plupart d’entre eux ont été supprimés, physiquement
et métaphoriquement. Ils sont désormais oubliés de l’histoire. Il
aurait du en être de même de Mohammed et de sa secte. Mais contre
toute attente, l’hérétique l’a emporté, et son mouvement
judéo-chrétien a pu prendre l’ascendant dans la région, puis fort
de celui-ci, commencer à s’étendre dans les voisines. Une des
conséquences de la guerre que lui et ses suivants ont du livrer est
que son mouvement est devenu plus violent, une violence qui a
imprégné jusqu’à leurs écrits les plus banals. Mais au sujet des
chrétiens et des juifs, ils sont revenus plus tard à des sentiments
beaucoup plus apaisés, le respect de leurs cultes étant même
devenu une prescription coranique.