@Eratosthène
« sur la question du rapport avec les acatholiques » Il a été écrit beaucoup de choses sur les textes de Vatican II concernant ce rapport et de nombreuses erreurs ont été commises dans l’Eglise Catholique par les dicastères (la Curie), en particulier celui sur le dialogue interreligieux. Il y a tout de même quelque chose d’étrange à vouloir soutenir les dicastères face à l’assemblée des évêques dans Vatican II et se plaindre ensuite de ce que ces dicastères ont fait de Vatican II. Lisez les textes de Vatican II, en particulier Ad Gentes et dites-moi où sont les erreurs de ce texte : « 13. Partout où Dieu ouvre un champ libre à la prédication pour proclamer le mystère du Christ (cf. Col 4, 3), on doit annoncer (cf. 1 Co 9, 16 ; Rm 10, 14) à tous les hommes (cf. Mc 16, 15) avec assurance et persévérance (cf. Ac 4, 13.29.31 ; Ac 9, 27-28 ; Ac 13, 46 ; Ac 14, 3 ; Ac 19, 8 ; Ac 26, 26 ; Ac 28, 31 ; 1 Th 2, 2 ; 2 Co 3, 12 ; 2 Co 7, 4 ; Phm 1, 20 ; Ep 3, 12 ; Ep 6, 19-20) le Dieu vivant, et celui qu’il a envoyé pour le salut de tous, Jésus Christ (cf. 1 Th 1, 9-10 ; 1 Co 1, 18-21 ; Ga 3, 13-14 ; Ac 14, 15-17 ; Ac 17, 22-31), pour que les non-chrétiens, le Saint-Esprit ouvrant leur cœur (cf. Ac 16, 14), croient, se convertissent librement au Seigneur et s’attachent loyalement à lui qui, étant « la voie, la vérité et la vie » (Jn 14, 6), comble toutes leurs attentes spirituelles, bien plus, les dépasse de façon infinie. »
« le « souffle de l’Esprit », ce n’est qu’un cache-misère » C’est l’apport le plus fondamental de Vatican II, la reconnaissance que Dieu peut non seulement agir de manière descendante par l’Eglise et les sacrements, mais aussi de manière montante par l’Esprit-Saint et les charismes donnés à tous, laïcs comme prêtres. Les deux approches se complètent harmonieusement. Les fruits du mouvement du renouveau charismatique sont immenses, en terme de signes (guérisons, délivrances) et de résultats (conversions). Les baptêmes d’adultes sont en augmentation dans l’Eglise Catholique, y compris de la part de personnes extrêmement éloignées de l’Eglise (ex-bouddhistes, ex-musulmans...) et la plupart des personnes que j’ai rencontré ou accompagné avaient commencé leur chemin de foi par une rencontre avec Jésus. Le degré le plus haut de la charité est de donner un accès direct à Jésus pour permettre le salut.
Il est vrai que beaucoup de prêtres catholiques ne sont pas encore formés à accueillir l’Esprit-Saint dans leur paroisse, mais les choses changent lentement. Les diocèses de Paris, Nanterre, Toulon... forment leurs prêtres à cet accueil. Je vois les fruits de l’Esprit-Saint presque tous les jours et c’est à cette présence que je reconnais un chrétien. Alors que faites-vous de votre côté ? Ignorez-vous l’action de l’Esprit-Saint ?