« Le seul chiffre utile c’est le taux de positivité, mais aucun média n’en fait état. »
Le taux de positivité des tests de dépistage constitue en effet un « indicateur avancé » de la progression de l’épidémie, il précède de deux ou trois semaines l’augmentation des admissions et des réa, puis des décès. Ce chiffre figure dans le tableau de bord quotidien de Santé Publique France, mais il n’est effectivement pas prédominant dans les analyses (le nombre de cas étant, à tort, mis en avant, alors qu’il dépend du nombre de tests, désormais dix fois supérieur à celui lors du confinement).
Le taux de positifs est supérieur chez les jeunes, et décroit ensuite selon les tranches d’âges ; les plus anciens (plus « à risque ») prennent donc plus de précautions, ce qui est approprié. Reste pour eux le risque de contamination familiale, qui ne peut pas faire l’objet de mesures « autoritaires » (comme l’est le port du masque abusivement étendu à l’espace public ouvert) , mais seulement de recommandations (absence de contact physique, distance, masque, limitation du nombre de personnes dans la pièce...).
Une des lacunes des dispositifs actuels semble la grande porosité des quatorzaines (ou septaines...) pour les personnes positives et cas contacts, on ne parle plus du tout de l’accueil dans des hôtels ou centres de vacance comme cela avait été le cas des personnes rapatriées de Chine fin janvier (ce qui fut alors efficace), ou du maintien à domicile avec livraison des repas.