Le mandat impératif n’est qu’un sparadrap sur une blessure importante qui est la « confiance » coté citoyen et « l’honneur » coté élu.
Plutot que d’exiger la réalisation d’une promesse qui, on le sait, ne peut etre valable qu’au moment où elle est prise, compte tenu du contexte, il serait bien plus efficace de verifier que l’élu respecte sa promesse dans l’esprit plutot que dans la lettre.
Evidement, demander cela (respect de l’esprit plutot que la lettre) peut etre dangereux car ouvre la porte a tous les dogmes laissant le droit à persister dans l’erreur ou dans la contrainte pour un choix qui ne serait plus d’actualité ou plus dans la volonté des citoyens.
Il existe pourtant un moyen assez simple pour revenir à la réuperation de cette confiance et cet honneur qui devraient, par essence, etre naturellement présent partout et toujours.
— La première mesure est dans la representativité. Il est illusoire de demander toutes ces qualités a un seul homme, il est donc important d’assurer des mecanismes de collegialités de façon que celui qui tranche et signe a la fin ne soit pas le seul décideur, le petit chef qui oblige tout le monde et que ceux qui ont décidés represente réellement la citoyenneté (donc proportionelle integrale).
— La seconde est d’avoir l’assurance que ceux qui ont été choisis sont bien conscients qu’ils oeuvrent, avec leur idées certes, pour *tous* les citoyens et non pas pour ceux qui les ont élus seulement. Une fois le mandat acquis, l’élu devient le representant de tous !
— enfin, il est toujours necessaire que les consequences de ses actes sont bien controlées et que les derives soient identifiées et sanctionnées.
Cela demande la mise en place d’une systeme de mesure et de controle pluridisciplinaire et, evidement, le recours aupres de ceux qui ont fait le choix si celui ci a bien été respecté d’où un systeme de (re)elections "confirmatoires.
Alors les details et conditions de la mise en place de tout cela n’est pas simple et prends du temps et surtout ne fait pas plaisir a ceux qui sont déjà aux commandes, donc il sera tres difficile de le mettre en place.
Il existe pourtant une solution, a mon avis préférable dans un premier temps, beaucoup plus simple mais elle demande de la volonté et c’est cela qui manque.
Revenir au respect de la constitution est cette solution et cela demande dans un premier temps d’encadrer le role des partis politiques au sein des assemblées et en s’assurant que les candidats aux mandats sont bien conscients que leur role.
Cela implique que chaque representant ne prenne une decision que s’il s’assure au minimum de la non nocivité de sa decision aupres de ceux qui ne l’ont pas elu et vous conviendrez que la fatuité, l’egoïsme, le dogme etc sont des ennemis de ce respect de tous les citoyens
Cela me semble impossible actuellement tant la pensée unique, la bien pensance et le radicalisme (et au passage la volonté de lucre direct ou indirect) sont au pouvoir.