Avant les conséquences il y a les causes.
L’homosexualité : quand, comment et pourquoi ?
On sait que l’homme cherche mille moyens pour satisfaire ses besoins physiologiques ; on sait que la pédérastie, la sodomie, la zoolâtrie ont toujours existé parmi les hommes.
On peut appeler ces pratiques une déviation du sens génésiaque puisque la satisfaction de l’instinct masculin doit avoir pour conséquence, et pour excuse, la transmission de la vie à un nouvel être.
Ne souhaitant pas entrer en détails sur cette question, vu la répugnance qu’inspire un tel sujet, mais afin de faire comprendre comment on est arrivé à donner à la femme les vices masculins, par réflexion sexuelle, et comment on est arrivé à lui imputer des crimes sexuels que l’homme seul commet, nous renvoyons le lecteur de ce blog au livre de G. Carré « Les maisons de tolérance » (1892)
La lecture de cet ouvrage fait ressortir ces deux faits : la tendance de l’homme à prendre le rôle de la femme, d’une part ; d’autre part, une sorte d’orgueil secret qui le pousse à ne pas abdiquer devant la femme, à se révolter au lieu de se soumettre, même quand il s’agit de la satisfaction de ses instincts physiologiques.
M. Romain Bierzinski dit : « Il y a dans la naissance de l’amour une part d’abdication ; on se laisse aller comme au cours de l’eau, avec une volupté tremblante On voudrait résister et on n’ose. »
Les pédérastes sont des hommes qui ont osé, C’est un excès d’ORGUEIL. Comme l’amour commence par un hommage, nous les voyons enclins à rendre à l’homme cet hommage, comme s’il l’en croyait plus digne que la femme, qu’ils affectent de mépriser ; leur atavisme les force à jouer la comédie de l’amour, mais leur orgueil les empêche de rendre même l’apparence d’un culte à la femme.
Tous ces faits de la psychologie masculine devaient être rappelés afin de faire comprendre comment, en vertu du système de réflexion sexuelle qui consiste à imputer à la femme ce que fait l’homme, on devait arriver à accuser les femmes d’amours unisexuelles.
Il y a dans ce système une justification et une vengeance.
L’homme croit se justifier, quand on l’accuse, en répondant : la femme aussi, ce qui ne justifie rien puisque la femme a une impunité sexuelle que l’homme n’a pas.