Ein Reich, ein Volk, ein Fraülein !
La Gauche et la Droite ne se distinguent en rien sauf par le fait qu’elles s’insultent l’une l’autre. C’est évidemment vrai en économie, mais c’est également exact pour les lois dites de société liées à l’homosexualité ou au féminisme.

De 1791 à 1942, soit pendant plus d'un siècle et demi, le législateur français n'avait pas jugé nécessaire d'incriminer l'homosexualité. La législation pénale ne prévoyait pas pour les attentats aux mœurs commis par les homosexuels un traitement différent de celui applicable aux mêmes actes dont l'auteur était hétérosexuel. Une ordonnance du gouvernement Vichy a rétabli le délit d’homosexualité pour les attentats à la pudeur. Cette incrimination fut confirmée à la Libération. En 1980 :Toute discrimination d’homosexualité concernant des majeurs est supprimée, mais les actes commis sur des mineurs de 15 à 18 ans, même avec leur consentement, restent interdits. 2013, la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels est votée.
0,3% des hommes et des femmes n’ont eu durant toute leur vie qu’un partenaire du même sexe. Toutefois, des expériences homosexuelles avant l’âge de 18 ans sont plus fréquentes. Le ‘micromilieu des bac+5 parisien’ de 40 à 50 ans montre un pourcentage significativement plus élevé d’homosexualité.
La protection des minorités est évidemment importante. Il a été recensé en une année 200 agressions physiques homophobes. Dans le même temps, dans le corpus général, il y eut 970 victimes d’homicides et 260 000 victimes de coups et blessures.
En 1967, la "loi Neuwirth" autorise la fabrication et l’importation de contraceptifs. En 1974, la loi autorise l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dans un délai de 10 semaines. La loi ne prévoit pas le remboursement par la Sécurité sociale. En 1982, la loi instaure la prise en charge par l’État des dépenses engagées au titre des IVG. La loi crée en 1993 un délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse. En 2000, la loi permet l’allongement du délai légal de 10 à 12 semaines de grossesse. En 2013 la loi rend gratuite l’IVG pour toutes les femmes, quelle que soit la méthode (instrumentale ou médicamenteuse). En 2014 la notion de détresse des conditions de recours à l’IVG est supprimée. En 2020, il est proposé de porter le délai à de 12 à 14 semaines.
En France, il y a de l’ordre de 800 000 naissances par an avec une décroissance continue d’année en année. Il y a dans le même temps entre 215 000 et 230 000 interruptions volontaires de grossesse, nombre constant au fil des ans.
En 1944, le Gouvernement provisoire de la République française accorde le droit de vote et l’éligibilité aux femmes. En 1965 la loi modifie le régime légal du mariage du couple, les femmes peuvent gérer leurs biens propres et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari. En 1972 une loi pose le principe de l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes. En 1975
la loi autorise le divorce par consentement mutuel. En 1990 la Cour de Cassation reconnaît le viol entre époux. En 2000 il y a la promulgation de la loi tendant à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux. En 2014 se produit la promulgation de la loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes pour combattre les inégalités dans les sphères professionnelle, publique et privée.
Il est difficile de ‘désimbriquer’ les apports de la Droite et de la Gauche dans les mesures prises. Mais il est de toute façon impératif d’aller au delà. En Mathématiques on examine souvent les cas aux limites pour vérifier la véracité d’une proposition. Une société véritablement apaisée doit peut-être combattre plus volontairement les hommes, voire les ‘éliminer’ pour reprendre une déclaration récente : "Il faut à notre tour les éliminer", ("les" étant les hommes).
Pourquoi pas ? Chacun sait de quoi les hommes sont capables et on peut certainement s’en passer ! Quelques conseils purement techniques peuvent être formulés pour faciliter cette démarche.
Sans hommes, la reproduction sexuée est difficilement concevable. L’accouplement ne perd certainement pas de son charme mais la pérennité de l’espèce n’est pas assurée. La procréation médicale assistée (PMA) est un premier pas pour résoudre cette difficulté. Le ‘don’ de sperme doit être gratuit et normalement anonyme. Cependant, une sélection de spermatozoïdes de haute qualité reste possible. Des entreprises mettent à disposition une vaste sélection de donneurs au monde avec identité révélée ou pas. Mais il est scientifiquement possible d’aller bien plus loin. En 2010, il est annoncé qu’une bactérie possédant 482 gènes codant des protéines a été artificiellement synthétisée. Nul doute que des efforts soutenus dans ce domaine permettront d’avoir bientôt accès à un génome humain artificiel qui possède pourtant 40 fois plus de gènes codants, ce qui complique la tâche mais ne la rend pas impossible. Une nouvelle ère peut s’ouvrir : on choisira un spécimen possédant les caractéristiques chromosomiques de son choix : taille, couleur, QI et bien entendu sexe.
Reste à assurer la période de transition car actuellement l’humanité est composée de 50,4% d’hommes, presque 4 milliards d’entre eux sont à éliminer. Des expériences douloureuses furent conduites en Europe mais hommes et femmes furent indistinctement exterminés. Pour obtenir la sélectivité requise, les plus performants furent les chinois qui appliquèrent une ‘politique nataliste’ à partir de 1970. Dans ce cadre plus de 10 millions d’avortements furent réalisés chaque année. Cette politique a conduit à des stérilisations autoritaires et des avortements forcés. Les infanticides et l’abandon dès la naissance furent également pratiqués, les bébés furent aussi tués ou on les a laissé mourir en bas âge. Il est malencontreux de constater que la naissance d’un garçon était préférée à celle d’une fille, ce qui conduisit à ‘éliminer’ 500 000 filles chaque année après un examen par échographie pour déterminer le sexe de l’enfant à venir. Au total, le ministère de la Santé chinois avance le nombre de 336 millions d’avortements depuis le début des années 1970, ainsi que 196 millions de stérilisations.
Il y a donc moyen de mener une politique volontariste de Droite comme de Gauche pour éradiquer la gent masculine de la sous-espèce Homo sapiens sapiens ce qui permettra enfin de prendre le métro sans avoir à sentir les odeurs d’urine d’hommes qui ont uriné sur les murs. Il faudra cependant trancher le cas des hommes homosexuels ? Méritent-ils de vivre même si leurs efforts pour se démarquer de la mâlitude sont exemplaires ? Certains hommes militants acharnés du féminisme peuvent-ils également échapper au carnage annoncé ? Faut-il créer une réserve protégée pour les uns comme pour les autres ? Ces problèmes humanistes restent à résoudre.
Heil !
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