@vraidrapo
Le jugement d’une cour martial, hum ! British High Comission Constantinople
bizarre aucun nom de Dönmeh ??? ils étaient pourtant partie prenante de Union et Progrès
(13) Donmeh : du parti Union et Progrès, juifs sionistes ayant
feint l’islam pour y réaliser leur projet sioniste. Lire sur ce sujet :
Europe & Orient N.15, juillet-décembre 2012, l’article de Léon
Camus : « La Cryptarchie Donmeh et la Turquie moderne »
http://www.geopolintel.fr/article526.html
(14) Les martyrs du 6 mai 1916 : (note de l’auteur DR Nadia Khost)
Ce sont les premières victimes du sionisme !
Récapitulatif historique : En 1908, à Salonique, fut fomenté le
renversement du Sultan Abd el Hamid, par la société Union et Progrès,
fondée par Carasso et des francs-maçons, au nom de la liberté et de la
Constitution. Le sultan avait refusé de céder la Palestine comme foyer
national des juifs, en échange des dettes de l’empire ottoman envers les
banques européennes. Lorsque Hertzl a demandé à le voir, c’est le
syrien Izzat el Abed qui l’a reçu et a refusé son offre (c’est pourquoi
il a fait partie ce ceux dont les biens ont été confisqués après la
destitution du sultan) Abd el Hamid a dit : « la Palestine est un Waqf, il n’appartient même pas au sultan de la vendre. »
Trois unionistes ont informé Le sultan de sa destitution, dont Carasso.
Dès les premiers jours du coup d’État, des slogans anti arabes ont
commencé à fuser, alors que les Arabes faisaient partie de l’empire
ottoman, et habitaient à Istanbul, des sociétés littéraires ont vu le
jour, mais aussi des sociétés secrètes, dont le comité Union et Progrès
qui était contre toutes les ethnies. Les rapports des séances
parlementaires témoignent du bras de fer qui s’engage entre les
unionistes Donmeh sionistes dont trois ministres (de l’intérieur,
des affaires étrangères, et des finances) d’un côté, et les
nationalistes turcs, arabes et arméniens de l’autre, dont certains sont
parlementaires dans le parlement ottoman.
Chukri al Asali fut le premier à dénoncer dans ses articles
l’infiltration sioniste, déjà en 1911 :il a démasqué la complicité des
unionistes dans l’afflux sioniste vers la Palestine, dénoncé que les
sionistes forment un état dans l’état, ayant leurs propres écoles ,
leur propre drapeau, leur propre timbre postal, une armée secrète et des
fabriques d’armes secrètes. Il a exposé les timbres portant
l’inscription « terre d’Israël ». les comptes-rendus des séances
parlementaires publiés par le journal al Qabas en 1913 montrent la
pertinence des arguments de al Asali, des arméniens, des turcs
patriotiques, et la faiblesse des réponses des unionistes. C’est au
cours de ces séances que les parlementaires arabes ont accusé les
unionistes de vendre les institutions de l’état aux banques juives
occidentales. Tous ceux qui ont dénoncé le sionisme ; arabes, turcs et
arméniens, ont été exécutés.
Les Donmeh voulaient entrainer l’empire ottoman en guerre
(1ere guerre mondiale) afin de pouvoir démanteler l’empire, et en
détacher la Palestine. Ils ont vendu les fonds souverains aux banques
occidentales, alors que ces intellectuels défendaient une unite
arabo-turc, pour protéger cet empire levantin contre l’occident sous une
forme d’état fédéral donnant les droits à toutes les communautés. Ces
martyrs sont issus de la bourgeoisie patriotique. Issus de la
bourgeoisie syrienne (palestiniens, syriens, chrétiens arméniens et druzes). Intellectuels
issus des universités de Paris, Istanbul et Berlin. En 1913 à Paris,
s’est tenu un congrès, où les sociétés arabes espéraient arriver à un
accord avec l’état ottoman, pour obtenir la liberté et l’égalité en
droits de toutes les communautés, ainsi que la défense de la sécurité
nationale. A ce moment là, il n’était pas encore question de
l’indépendance de l’empire ottoman. Mais les unionistes n’ont pas
respecté l’accord et en 1914, décident de s’engager aux côté de
l’Allemagne dans la 1ere guerre mondiale malgré le refus général. Car
ils complotaient avec l’Occident. Dans ce contexte de guerre, Jamal
Pacha qui en faisait partie est devenu le responsable de l’armée dans
bilad el cham, et s’est mis à persécuter ces intellectuels, (les vagues
d’exécution). Jamal Pacha a trouvé La liste de leurs noms lorsqu’il est
entré dans l’ambassade de France qui avait détruit tous les autres
documents, ce qui confirme que l’Occident qui préparait les accords de
Sykes Picot et la déclaration de lord Balfour avait décidé de se
débarrasser de l’élite de l’intelligentsia. En laissant intacte cette
liste, il facilitait l’accusation de ces personnes de complot avec
l’ennemi. Ces exécutions par pendaison sur les places publiques eurent
lieu :
- 1ere vague : à Beyrouth le 21 aout 1915 ... 21 martyrs ( syriens et libanais)
-
2eme vague : le 6 mai 1916 simultanément à Damas, place marjeh, 14
martyrs ( chukri al asali, emir omar l’algerien etc, dont 2 grands
officiers + palestiniens+ syriens). à Beyrouth, 7 martyrs place el borj
,dont des chrétiens et des druzes. des arméniens aussi ont été aussi
exécutés en Turquie
bibliographie, voir : adham al jundi
« amour au bilad el Cham » de Nadia Khost, roman historique.
Après le 6 mai 1916, la demande de l’indépendance s’est affirmée
chez les arabes ; ces martyrs sont issus de la bourgeoisie patriotique.
Issus de la bourgeoisie syrienne, Palestiniens, Syriens, chrétiens
arméniens et druzes.
Dr Nadia Khost, écrivaine syrienne — auteur de nombreux ouvrages,
d’essais, et de nouvelles portant sur l’histoire, l’architecture, la
conservation et la protection du patrimoine de la Civilisation Arabe —
vit à Damas.
source : La Chrétienté, fille authentique de Bilad el Cham
https://silviacattori.net/spip.php?article4545