’’L’enseignant n’a jamais montré la photo
d’un homme nu mais une caricature parue dans Charlie Hebdo ( d’où
l’impossibilité de retenir la plainte du père le 8 octobre, pour « diffusion d’images pornographiques »).’’
Je pense que vous faites erreur. Vous confondez photo et image. Une image peut être un simple dessin. C’est d’ailleurs ce que prévoit le code pénal pour réprimer la pédopornographie, la diffusion de la simple représentation de la pornographie est un délit quand elle représente un enfant dans une attitude explicite.
Article 227-23 du code pénal
’’Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d’enregistrer ou de
transmettre l’image ou la représentation d’un mineur lorsque cette image
ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni
de trois ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende. La tentative
est punie des mêmes peines.’’.
Rappelons qu’il n’y a pas répression pour les adultes de la représentation de la pornographie entre adultes consentants, sous quelque forme que ce soit. Représenter par un dessin, un individu nu et à quatre pattes, vu de dos, est bien une image pornographique. Pour s’en convaincre, il n’est qu’à faire la comparaison avec le dessin d’un enfant, nu et à quatre pattes, vu de dos. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait représentation d’un acte sexuel pour qu’il y ait pornographie. Pour linternaute.fr, la définition de la pornographie est :
Pornographie désigne l’obscénité dans les domaines cinématographique et littéraire (ou autres domaines artistiques). La représentation de choses, de comportements obscènes.
Vous me direz que le journal n’a pas été interdit à la vente, ni à l’exposition aux mineurs et que certaines de ses couvertures, comme celle-ci :
https://charliehebdo.fr/editions/1403/
ne font pas dans la dentelle. Disons que depuis l’affaire du ’’bal tragique’’, les pouvoirs publics ont laissé Charlie s’adonner à son sport favori : la provoc, et souvent le ’’bite, couilles, poils !’’