@Gollum
Tout d’abord, cette affaire est parfaitement provinciale. La recension des faits nous montre une société locale pétrie de jalousies. Autant que je sache, la décision de l’évêque d’Amiens, qui agissait dans le cadre de son évêché, a été confirmée plus tard par l’Assemblée des Evêques. De toutes façons l’intervention de Voltaire a été également trop tardive pour sauver ce chevalier et pas dénuée d’arrières-pensées.
Peut-être, pouvez-vous m’indiquer à quel moment l’Eglise est intervenue pour faire condamner ce jeune homme, car je ne trouve pas. Je ne vois que des édiles locaux qui s’écharpent pour des questions de pouvoir. Le blasphème a ici bon dos et ne sert que des intérêts sordides et non religieux. L’intrumentalisation de la religion est un phénomène aussi ancien que le monde et le christianisme est la seule religion qui s’y oppose dans la limite des moyens disponibles (Le Vatican, combien de divisions ?). Les Evangiles nous enseignent que les hommes sont libres et que le pouvoir est le royaume de Satan (Luc 4, 5-7). C’est probablement pour cela que tous les pouvoirs ont cherché à abattre cette Eglise. La question vaut également pour vous qui ne faites aucune recherches pour connaître la vérité. Vous décrétez comme vérité tout ce qui va dans le sens de vos idées (effet Dunning-Kruger ?)...
Le seul vrai blasphème est celui qui veut tuer au nom de Dieu et la « bonne » société d’Abbeville s’est vautré dedans, contrairement à ce jeune homme qui ressemble à bien des jeunes de notre époque.