@slave1802
Ne rien faire en affirmant qu’il n’y a pas d’épidémie est une posture facile, car le problème est qu’on a quand même cette fichue maladie, certes pas l’hécatombe annoncée par les catastrophistes, mais qui cause un grand nombre de cas graves et de décès (le surnombre de décès en France cette année dépasse déjà 50 000).
Il faut donc des mesures drastiques, mais appropriées.
Confiner tout le monde, mettre à l’arrêt des pans entiers de l’économie, cela est disproportionné et entraine des effets désastreux au niveau économique et social.
La stratégie de « tester/tracer/isoler » peu être efficace, à condition d’être appliquée avec détermination, incluant le caractère « obligatoire ». Certes, ce n’est pas une politique de lavettes et de démagogues, mais cela a réussi aux pays d’Asie qui l’ont appliqué (les boites de nuit sont désormais ouvertes à Wuhan et les habitants ne portent plus le masque dans les lieux publics). Il ne s’agit évidemment pas de « descendre » ni même de tabasser qui que ce soit, mais mettre en oeuvre les moyens pour faciliter l’isolement, et en surveiller l’application.
C’est par ailleurs totalement indépendant d’un éventuel vaccin, dont l’efficacité n’est jamais totale, et le rapport « bénéfices/risques » n’est pas établi pour l’ensemble de la population (ma mère, nonagénaire en Ehpad, a choisi pour sa part de se faire vacciner, étant à risque maximal si elle contracte la maladie).