Tout d’abord, le péché est le lot de tout le monde, pas particulièrement des homosexuels. Le péché se définit comme une mauvaise réponse à l’amour absolu et inconditionnel de Dieu. Ce n’est pas le fait d’être homosexuel qui est un péché, mais le fait de fonder une union.
Ensuite, l’Eglise ne béni jamais les unions, homosexuelles ou pas, mais fait du mariage un sacrement. L’Eglise refuse les bénédictions simples de l’union pour éviter toute confusion entre bénédiction et sacrement.
Mais bien sûr l’Eglise béni les homosexuels individuellement.
L’amour de Dieu est trinitaire. Ce n’est pas un narcissisme où l’on s’aime soi-même ni même une relation exclusive entre époux qui exclut les tiers. Parce que Dieu nous aime, nous aimons Dieu et cette relation implique que nous aimions d’autres personnes et cela va jusqu’à nos ennemis. L’amour entre époux se conçoit dans l’Eglise Catholique comme étant à l’image de l’amour de Dieu. En fait, il s’agit d’une préparation au salut où nous serons pleinement dans l’amour de Dieu (déjà trinitaire) et des autres personnes sauvés. La conception et l’amour des enfants est une conclusion logique du mariage. Et si le couple ne peut avoir d’enfants, cela n’empêche pas de tourner cet amour vers d’autres formes de fécondité. De ce fait, le mariage est un sacrement pour les catholiques. Les protestants ne font pas du mariage un sacrement mais une simple bénédiction, ce qui explique leur acceptation du mariage homosexuel. Alors sacrement ou bénédiction, il faut choisir.
J’imagine que l’amour de Dieu est une notion qui vous est étrangère. Je ne peux que vous inciter à rencontrer directement Jésus qui vous le fera connaître, dans la mesure où vous êtes vous-même prêt à accepter cet amour. Le refus de l’amour de Dieu est l’obstacle principal à une telle rencontre. Cela est dû à notre narcissisme où nous nous pensons assez fort pour nous passer de Dieu. C’est pourtant notre propre salut qui est en jeu car Dieu ne nous forcera jamais et cela est aussi un geste d’amour.