Jésus est un personnage fictif, comme Moïse ou Pythagore et bien d’autres encore.
Avant l’Islamisme, la divinité primitive chez les anciens Arabes, c’est la femme-esprit, l’Almée, en arabe Almet, d’Alam (savoir).
L’Almée, c’est « celle qui sait ». Elle représente l’âme, c’est-à-dire la vie, que l’on appellera plus tard Alma, et dans certaines langues l’homme parlera encore à la femme en l’appelant Alma mia, mon âme.
Nous trouvons aussi la Femme appelée Almageste (la très grande), mot dérivé du premier et dont on fera en grec Mégistê au féminin et mégistos au masculin, superlatif de Mégas (grand). Inutile de faire remarquer que c’est de ce mot qu’on fera Majesté. Après ce nom générique donné à la Femme, nous trouvons des désignations particulières telles que :
- Allah-Taola, Divinité suprême adorée au Hedjaz.
- Al-Lat, (l’Alilat d’Hérodote), dont le sanctuaire était à Tayt (Taïf), près de la Mecque.
- Monat (Manat ou Manah), adorée à Codayd (Qudayd).
- Al-Ouzza (Al-Uzza ou Al-Ozzâ), adorée à Makhla (Nakhlah).
- Sawâha, Déesse adorée à Rohat, dans le Tihâma.
- Shams, Déesse du Soleil (en hébreu Shemesh).
Dans toutes les formes de la grande religion de la Nature qui régna si longtemps, dans l’univers tout entier, nous voyons à l’aurore de tous les cultes : la Femme.
NB : Avant l’organisation matriarcale, les hommes erraient d’un lieu à l’autre, étrangers au sol qu’ils occupaient.
Les Déesses-Mères, en organisant le travail, divisèrent le sol et le délimitèrent pour les travaux agricoles. Elles donnèrent aux hommes la part de terre qu’ils avaient à cultiver. De là vint le mot tenancier, qu’on retrouve dans le vieux mot latin tenere (tenir ; celui qui a).
Mais le tenancier devait donner une part de ses produits à la Mère, à l’organisatrice, dont le rôle moral, maternel, éducateur, n’était pas producteur des biens matériels nécessaires à la vie. Il fallait donc que l’homme travaillât pour elle et pour les enfants de la collectivité. Il faisait cinq parts du produit de sa terre, en gardant quatre et donnant la cinquième à sa Maîtresse. Le travail que représentent ces quatre parts a eu des appellations restées dans les langues. Ainsi, arbé, dans les langues celtiques, veut dire quatre. De là s’est formé arbeit qui, en celtique, signifie travailler (en allemand arbeiten).
Arabe est le nom donné à ceux qui étaient soumis à cette redevance (arba’a : quatre en arabe).
Arabe ne serait pas un nom de peuple, mais un nom générique désignant celui qui travaille la terre. Arare veut dire labourer.
Les Bretons étaient quelquefois appelés arbi (hébreu, heber, arabe), ceux qui travaillent.
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