@Coriosolite
Comme Lucadeparis vous répond, le vote blanc est un rejet de tous les candidats en lice et non une abstention « civique » qui est un pur sophisme.
Pour ma part, le vote blanc a surtout un réel pouvoir, impact sur l’élection présidentielle et concomitamment, l’élection législative puisque les deux sont reliés. Mais très faible pour les autres élections locales.
Ce que vous semblez ne pas considérer, c’est que derrière chaque candidat, ce sont les partis politiques qui sont aussi mis sur la sellette (ce qui n’est pas le cas pour les élections locales) et pour un politicien, c’est là le véritable danger du vote blanc, bien plus que les personnes elles même.
Autrement dit, rejeter tous les candidats, revient à rejeter tous les partis politiques avec leurs programmes et si ce n’est pas forcément rejeter le principe de la démocratie représentative, c’est rejeter le modèle en place et affirmer la volonté d’une nouvelle constitution. Vouloir un nouveau contrat socio-économique.
Bien évidemment, cela implique de réformer en profondeur le système de votation, qui ne peut pas rester identique, car le risque serait alors l’impossibilité d’élire qui que ce soit et/ou de changer de république à chaque fois. Sauf que pour moi, c’est le principe même de voter pour quelqu’un qui est à supprimer. C’est à dire, que le vote ne devrait porter que sur les projets, donc, comme Lucadeparis, que le vote doit uniquement être un mandat impératif, pour une mission donnée. Le problème étant que cela nécessite ce que le système actuel interdit fondamentalement, c’est à dire, la paix sociale et économique.
Je n’irai pas plus loin, car le sujet est suffisamment complexe pour nécessiter une réflexion approfondie, sauf que je n’ai pas le temps pour cela. Disons que mon but était surtout de montrer qu’une révolution par les urnes est toujours possible en théorie et en pratique, mais que les cogito ne sont pas encore prêt pour cela.
Essentiellement, parce que pour faire une révolution, il faut savoir avant tout quoi mettre à la place de l’ancien système, sans cela, pas de révolution, mais le chaos.
Pour ma part, la révolution consiste à abolir la propriété privé pour la remplacer par la responsabilité. C’est à dire, la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui, jamais envers soi même, car c’est là que réside la souveraineté et la propriété. A partir de là, on peut bâtir tout un modèle économique, politique, social, philosophique et même religieux ! Mais bon, au delà d’un certain seuil, d’une certaine échelle, il peut arriver n’importe quoi, la vie humaine sur Terre peut même être totalement éradiqué... C’est sans importance !