(suite) Avant même le « printemps syrien », ces organisations ont commis des
attentats en Syrie ainsi que des assassinats ciblés relativement peu
médiatisés. Certains journalistes occidentaux racontent qu’il n’y avait
aucun djihadiste en Syrie en 2011.
C’est un mensonge odieux. Les djihadistes de Fatah al Islam et Jund al Cham étaient très actifs, à la fois en Syrie et au Liban.
Ils
étaient entretenus par le clan Hariri et les services secrets saoudiens
notamment par Bandar Ben Sultan et avaient pour mission d’affaiblir le
Hezbollah et ses soutiens, notamment l’Etat syrien.
Entre 2005 et
2011, les djihadistes des camps palestiniens du Liban étaient en lien
avec les djihadistes irakiens liés à Zarqaoui, le fondateur de L’EI
d’Irak. Ils étaient en phase préparatoire pour une insurrection
d’envergure contre le gouvernement et le peuple syriens.
Ils étaient le Daech et le Front al Nosra de l’époque.
Rappelons-nous
qu’en 2007, ils décapitèrent des dizaines de soldats libanais (*). Mais les
médias occidentaux évitent de parler de tout cela. Ils veulent empêcher
leur opinion publique d’établir une quelconque connexion entre les
mouvements djihadistes du Liban, d’Irak et de Syrie pour faire admettre
l’idée qu’en mars 2011, l’opposition syrienne était unanimement
démocratique.
(...) http://www.investigaction.net/malgre-la-guerre-un-migrant-syrien-rentre-au-pays/
(*) LIBAN Qui est responsable du massacre de Tripoli ?Mercredi 23 mai 2007, par Robert Fisk http://www.alterinter.org/spip.php?article865
alors l’idée d’une révolution populaire spontanée en mars 2011 ça ne tient pas la route