Dix ans de révolution et contre-révolution en Syrie
Depuis quelques semaines, les médias reviennent sur la situation en Syrie, après une période de silence, pour nous parler du dixième anniversaire de la "guerre". Mais ce qui a commencé dans le sud du pays en mars 2011 n'est pas une guerre. C’est une révolution. C’est peut-être la plus importante des révolutions parmi celles que les médias ont appelé le « printemps arabe ». Des millions de syriens et de syriennes, en particulier les jeunes, sont descendus dans les rues en défiant la dictature néolibérale féroce et corrompue qui est au pouvoir. La réponse du régime syrien était résumée dans le slogan « Bashar au pouvoir sinon on brûle le pays ». Et dix ans plus tard il en est encore ainsi. Bashar est resté au pouvoir, grâce à ses alliés, sur les décombres de ce qui avait été un grand pays. Mais la situation est loin d’être stabilisée.
Voyons quelques chiffres pour apprécier le résultat de cette politique de la terre brûlée (Voir aussi : « Dix ans de guerre en Syrie : la politique de la terre brûlée ? » Plus de la moitié de la population de la Syrie d’avant 2011 (21 millions d'habitants) a dû quitter son domicile : six millions sont partis à l'étranger et six millions ont changé de lieu de résidence dans le pays. Les infrastructures ont été détruites et Le PIB a baissé de 60%. Selon les données officielles, 85% de la population est pauvre et l'ONU estime que 60% des habitants ne mangent pas à leur faim. La pandémie a encore aggravé la situation et le régime est incapable de répondre aux besoins les plus élémentaires de la population. Ces dernières semaines, dans les villes sous contrôle du gouvernement, il y a eu des manifestations pour demander du pain. Les enseignants ne sont plus payés et de nombreuses familles ont dû cesser de scolariser leurs enfants parce qu'elles ne peuvent pas payer l’école. La Syrie est maintenant tellement économiquement dépendante que quelques jours après l’échouage du cargo « Ever Given » dans le canal de Suez, le régime a rationné l'essence parce que le pétrole en provenance d’Iran n’arrivait pas.
Révolution et contre-révolution
La révolution en Syrie est probablement celle qui est allée le plus loin depuis 2011 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Dans certaines régions le mouvement révolutionnaire a mis en place des institutions alternatives à celles de l'État : les conseils et comités de coordination locaux qui garantissaient des services à la population et assuraient la coordination des luttes. Une situation de double pouvoir apparaissait ainsi.
La répression avec laquelle le régime a répondu au soulèvement populaire a été immédiate. Il a envoyé des tireurs d'élite et des chars contre des manifestants pacifiques. La soi-disant « armée syrienne libre » n'est jamais intervenue. Un embargo sur les armes a été imposé par l'impérialisme alors qu’il ne s’est jamais appliqué pour le régime d’Assad. Les différents groupes armés se sont vendus au plus offrant pour survivre : Turquie, Qatar, Arabie Saoudite ou les Emirats Arabes Unis. Ceux-ci ont vu dans la révolution une menace pour leurs propres intérêts. Ils ont armé les groupes djihadistes que le même régime Assad avait libéré des prisons en 2011 dans sa politique du « moi ou le chaos ».
Une révolution victorieuse en Syrie aurait déclenché un cataclysme menaçant tous les acteurs régionaux et internationaux dans cette région stratégique par sa position centrale entre l’Asie et l'Europe. En particulier, des projets de gazoducs et oléoducs sont l’objet de convoitises et de concurrences entre grandes puissances. Ils permettraient de joindre l’Iran et la Russie ou l’Irak et l’Europe de l’Ouest. Malgré leurs différences, tous les acteurs étrangers ont agi, d'une manière ou de l'autre, contre la révolution. Ils ont mis en marche toutes les forces de la contre-révolution.
Le premier agent contre-révolutionnaire a été le régime de Damas qui a provoqué tout un catalogue d'horreurs : Une répression directe et brutale avec des chars et des missiles, des bombardements avec les « bombes barils » contre les quartiers, l'utilisation de la faim et du viol comme arme de guerre, les arrestations et la torture de masse, des centaines de milliers de civils tués, les attaques avec des armes chimiques...
Le second agent contre-révolutionnaire a été le djihadisme, qui a agi comme cinquième colonne dans les zones libérées, attaquant les comités et les milices populaires qui avaient émergé du processus révolutionnaire. Ce fut au départ une stratégie cynique et délibérée d’Al-Assad. Il a libéré de ses geôles des militants islamiques afin, qu’un soulèvement de groupes islamiques soit présenté comme plus important que l’opposition révolutionnaire et démocratique. Cela lui a permis d’intensifier sa répression en se présentant comme un défenseur de l’état de droit luttant contre un extrémisme islamique. Ce processus a pris de l’ampleur quand la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite, se sentant menacés par une possible extension de la révolution, ont également agi comme une force contre-révolutionnaire en armant des groupes fondamentalistes et réactionnaires. Ce fut le terrible épisode de l’Etat Islamique qui a permis aussi l’entrée dans le conflit d’autres forces réactionnaires.
Les Etats-Unis contre la révolution
Les Etats-Unis ont pu alors intervenir. Entre 2013 et 2015, Barack Obama a voulu que les Etats-Unis se rendent maître de la situation. Il a refusé de négocier avec Al-Assad et il a tenté d’ouvrir une guerre par procuration avec la stratégie déjà rodée en Afghanistan quand les américains avaient fait intervenir Ben Laden. Le schéma est connu : pour tuer une révolution, il faut créer des « terroristes islamiques » puis les combattre. L’affaire est bien entamée avec l’aide des alliés des américains que sont le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Emirats lesquels apportent leur lot d’islamiques auxquels s’ajoutent les prisonniers libérés par El-Assad. Les américains n’ont plus qu’à passer à la deuxième phase : combattre les islamiques. En 2015, les États-Unis ont débloqué 500 millions de dollars et ont conclu un accord avec la Turquie pour former un corps de 15 000 rebelles mais, cette fois-ci, l’opération a tourné au fiasco. En juillet et septembre 2015 seulement 120 hommes sont entrés en Syrie : le premier groupe est aussitôt attaqué par un groupe affilié à Al-Qaïda qui fait plusieurs prisonniers, le second remet une partie de ses armes aux djihadistes pour obtenir un droit de passage. Les combattants de cette « Nouvelle force syrienne » désertent ou font défection et à la mi-septembre, le chef de « l'United States Central Command », reconnait que seulement « 4 ou 5 » rebelles formés et équipés par les forces américaines combattent l'État islamique sur le terrain. Barak Obama s’est alors mis en retrait au moment où de nouveaux acteurs internationaux sont apparus.
Le 19 décembre 2018, Donald Trump ayant succédé à Barack Obama a annoncé le retrait des forces américaines. Il a précisé ensuite qu'environ 400 de ces militaires sont restés sur le terrain pour une courte période. Cependant, en 2017 et 2018, l’impérialisme américain a lancé des attaques aériennes avec la participation de la France et du Royaume-Uni en expliquant que l’état syrien avait utilisé des armes chimiques. Les services secrets en avaient la preuve a dit Emmanuel Macron pour convaincre les français. Ces attaques ont fait essentiellement des dégâts dans les populations civiles. Nous ne savons pas si ce sont des usines de production de médicaments ou des fabriques d’armes chimiques qui ont été détruites. Rappelons qu’en France les socialistes et EELV étaient favorables à cette intervention militaire.
Poutine, les ayatollahs et le Hezbollah contre la révolution
Après l’effacement des américains à la fin de 2015, la Russie, l'Iran et le Hezbollah ont garanti une aide militaire, politique et économique à Al-Assad. Ils ont lancé une offensive officiellement contre Daech mais qui visait surtout les groupes révolutionnaires en lutte contre le régime d’Assad. Ils ont déployé la grosse artillerie pour combattre l’Etat Islamique par d’intenses bombardements au détriment surtout des populations civiles qui ont payé un lourd tribut en pertes humaines et en destructions massives. C’est à ce prix que Bashar El-Assad est toujours en place. Un article du monde commente : « Le président russe a parfaitement compris que le retrait ostensible des Etats-Unis hors du Moyen-Orient lui offrait le privilège de restaurer, à partir de cette région, un statut de superpuissance disparu avec l’URSS » et il précise l’objectif des interventions russes en Syrie : « Il s’agit de briser les derniers ressorts d’une population civile, privée de soins comme de nourriture, afin de contraindre la résistance locale à la capitulation ». Il s’agit bien d’écraser révolution syrienne.
Le rôle joué par la grande majorité des organisations réformistes et staliniennes (PC et PS) est allé lui aussi dans le même sens. Sous les préceptes affichés du stalinisme ou du chavisme couvert par un faux anti-impérialisme, ils ont tourné le dos à la révolution syrienne. Ils ont même parfois approuvé le régime d'Al-Assad ou les bombardements de Poutine et de l’Iran en expliquant qu’ils s’attaquaient ainsi à l’impérialisme américain. Cette politique a eu le même impact sur le processus révolutionnaire. Elle a contribué à isoler les courants progressifs qui étaient ainsi attaqués sur tous les fronts. A aucun moment ni les uns ni les autres n’ont envisagé d’armer la population pour qu’elle assure sa défense avec ses propres milices.
Cette aide à la contre-révolution venant de Poutine, des ayatollahs et du Hezbollah est saluée par nombre d’organisations et de personnalités « de gauche » comme une victoire. Personne ne demande, à ce sujet, l’avis des syriens ; de ceux qui sont en prison, en exil ou dans la misère.
Voir notamment « Syrie : la société civile russe vilipende la politique de Poutine »
« Un rapport publié vendredi dernier par plusieurs activistes et organisations basés en Russie dénonce pour la première fois les exactions commises contre la population syrienne au cours de ces dix dernières années par toutes les parties impliquées dans le conflit et aspire à sensibiliser l’opinion publique locale sur les crimes perpétrés ou appuyés par Moscou. »
Le Kurdistan syrien et le projet d’autonomie kurde
Au début, les kurdes ont participé au processus révolutionnaire. Ils ont créé leurs comités locaux. Mais la coordination entre les comités kurdes et les arabes n'a pas duré longtemps, car les groupes d'opposition syriens ne voulaient pas reconnaître le droit à l'autodétermination des kurdes. C’est un problème qui revient dans de nombreux processus révolutionnaires. L’espoir de l'opposition arabe que la Turquie, principal ennemi du peuple kurde, aiderait la révolution a fini par exclure la plupart des kurdes du processus. Une alliance militaire entre l’opposition à Al-Assad et les kurdes aurait pu être décisive.
Le régime devait concentrer toutes ses forces militaires dans la répression de la révolution dans les grandes villes comme Alep, Homs, Hama ou la périphérie de Damas et il ne pouvait pas se permettre d'ouvrir un nouveau front devant les kurdes. Il pouvait seulement laisser une présence limitée dans certaines villes comme Qamishli et Hassakah. Les kurdes ont voulu obtenir une autonomie par une troisième voie : ni avec la révolution ni avec le régime. Mais le résultat de cette politique a été catastrophique. Après avoir envahi Afrine en mars 2018, la Turquie a procédé à un véritable « nettoyage ethnique » contre les kurdes et la communauté yédidie dans le nord de la Syrie. Al-Assad a ensuite consolidé sa victoire. Il a refusé de faire des concessions au PYD (Parti de l’union démocratique syrien) et n’a même pas reconnu la moindre autonomie aux kurdes. Poutine est maintenant celui qui décide mais la survie du régime syrien est incompatible avec la reconnaissance d’une identité kurde.
Que faire ?
La révolution a été écrasée dans le sang dans des conditions comparables à ce que fut la semaine sanglante de la Commune de Paris. Il y a eu plus de 388 000 morts. Le décompte des massacres est épouvantable. Il reste des dizaines de milliers de prisonniers détenus ou disparus dans les geôles du régime. Il y aura, dans ces conditions, assurément un recul du mouvement ouvrier. Cependant, la situation n’est pas stabilisée. Les causes profondes qui ont conduit à la révolution syrienne se sont aggravées et le régime dépend maintenant du soutien financier et militaire de la Russie et de l’Iran. Al Assad ne peut pas résoudre les graves problèmes économiques et, malgré la répression permanente, les manifestations continuent ici et là contre le coût élevé de la vie, les pannes de courant et le manque de services élémentaires.
Une fois de plus, la grande leçon à tirer est qu’il faut un parti et une internationale révolutionnaire. C’est ce qui a manqué pendant tout le conflit pour mener la politique juste en Syrie et dans les autres pays :
- Bas les pattes devant la révolution syrienne !
- Non aux interventions étrangères en Syrie !
- Dehors tous les agresseurs qui se présentent comme des libérateurs !
- Armement de la population pour qu’elle assure sa défense avec ses propres milices !
A l’heure du bilan, il faut aussi souligner qu’il est maintenant prouvé que les Etats-Unis et la Russie sont deux puissances capitalistes réactionnaires qui sont tout autant disposées l’une que l’autre à écraser toute tentative de révolution socialiste. L'amitié qu'affiche Poutine à l'égard d'Achar El-Assad est significative de la politique ultra-réactionnaire des deux comparses. Le fait que maintenant ce soit la Russie de Poutine qui gère la situation en Syrie montre cependant un changement dans cette région. Le tableau d’ensemble où on voyait l’Iran encerclée par la puissance américaine avec des bases militaires dans tous les pays avoisinants est légèrement différent. La Russie de Poutine vient maintenant faire concurrence aux Etats-Unis, au moins dans cette région du monde, au moment où Joe Biden réaffirme la volonté de voir les USA continuer à dominer le monde.
Dans la diaspora, les réfugiés s'organisent et mènent des campagnes contre les crimes de guerre commis par le régime. Ils arrivent à se faire entendre en Allemagne ou en France, tout en continuant le combat pour la libération des prisonniers politiques. Ils mènent des campagnes comme celles des Familles pour La liberté ou l’opération César, que nous soutenons.
C'est une course contre la montre, parce que les grandes plateformes des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et YouTube effacent sous des prétextes de « Contenu violent ou inapproprié » des milliers de vidéos et d'articles. Nous devons préserver les millions de messages, œuvres d'art, slogans, chansons qui portent témoignage d'une révolution qui doit rester une référence. Il faut faire surgir la vérité. Ces témoignages seront utiles dans les batailles à venir. Voir notamment : « TRIBUNE | Dix ans de propagande en Syrie : une page d’histoire qui reste à écrire »
Nous devons continuer à soutenir la révolution en réclamant :
- Amnistie générale et Libération de tous les prisonniers !
- Soutien à l’accueil des réfugiés dans tous les pays d’Europe !
- Soutien aux associations de la diaspora qui luttent pour la liberté en Syrie (« Familles pour la liberté », « Opération César ») !
Jean Dugenêt,
Je me suis inspiré d’un article de Cristina Mas publié dans « Lucha Internacionalista » revue de l’UIT-QI (Union Internationale des Travailleurs – Quatrième Internationale) et des informations du groupe Facebook « France Syrie démocratie »
280 réactions à cet article
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Pauvres Syriens !
Leur seul tort est d’habiter dans un verrou géostratégique qui est une clé décisive pour le développement des intérêts américains, russes, chinois, turcs et européens.
Les rapports de forces entres les classes sociales locales ne pèsent pas très lourd là-dedans, si ce n’est pour être manipulées les unes et les autres, et parfois sans que le gros des troupes s’en rende bien compte, comme en France en Mai 68.
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@Séraphin Lampion
Sans oublier que la Syrie est un territoire prévu dans le Grand Israël.
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@sirocco
Israël ? C’est le 51ème état !
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@Séraphin Lampion
et le 28ème !!!
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@Séraphin Lampion
Je ne pense pas que l’entrée de masses populaires en rébellion soit le résultat de sournoises manipulations dont les acteurs eux-mêmes ne seraient pas conscients. La plupart du temps elles surprennent tout le monde. Ce fut d’ailleurs le cas ici comme en Egypte et en Tunisie. Il ne manquait pas d’ailleurs de racistes divers pour affirmer que ces « islamistes arriérés » étaient bien incapables de se révolter contre l’ordre établi contrairement à... -
@Séraphin Lampion
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< Israël ? C’est le 51ème état !>
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Ou peut-être le premier ? -
Croire que les révolutions de couleurs américaines soient des révolutions populaires, il fallait oser... belle réécriture de l’Histoire venant directement des merdias ( qui appartiennent à qui déjà ?) .
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@samy Levrai
Considérez-vous que la révolution syrienne est en rapport avec « les révolutions de couleurs américaines » ?
N’est-elle pas plutôt en rapport avec les autres révolutions arabes de 2011 (Tunisie, Egypte, Yemen) ? -
@Jean Dugenêt
« The U.S. has no evidence to confirm reports from aid groups and others that the Syrian government has used the deadly chemical sarin on its citizens, Defense Secretary Jim Mattis said Friday. »
Les Etats-Unis n’ont aucune preuve que le gouvernement syrien ait utilisé du gaz mortel Sarin contre sa population ; a déclaré le Secrétaire à la Défense Jim Mattis.
Lien
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Jean Dugenêt, vous propagez des gros mensonges de la propagande de guerre occidentale..
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@Attila
« Jean Dugenêt, vous propagez des gros mensonges de la propagande de guerre occidentale. »Il est en effet tout-à-fait possible qu’il n’y ait pas eu d’utilisation d’attaque au gaz. Il faut toutefois considérer deux épisodes. Le début de la révolution (entre 2011 et 2014) et la période des frappes aériennes de l’OTAN (je crois que c’était en 2018) venant des américains avec la complicité de la France (Macron) et du Royaume-Uni. Je pense que la citation que vous donnez concerne cette seconde période. C’est le moment où les USA sont nettement en retrait par rapport aux évènements en Syrie après leur fiasco (je donne des indications dans l’article). Ils se sont en fait retirés. Poutine en profite pour intervenir afin de faire apparaître la Russie comme une grande puissance. Cela chatouille évidemment « l’Amérique profonde ». Les frappes aériennes sont une sorte de baroud d’honneur visant à faire croire que les USA n’ont pas abandonné le terrain. A ce moment, il est fort probable en effet que l’histoire du « gaz mortel sarin » est à mettre dans le même sac que « les armes de destructions massives » pour l’Irak. C’est un des points sur lequel je n’ai sans doute pas été assez précis dans l’article. Mais, s’il avait fallu que je détaille tout j’aurai dû écrire un livre.
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@Jean Dugenêt
C’est vous qui avez écrit cela :
« Le premier agent contre-révolutionnaire a été le régime de Damas qui a provoqué tout un catalogue d’horreurs : Une répression directe et brutale avec des chars et des missiles, des bombardements avec les « bombes barils » contre les quartiers, l’utilisation de la faim et du viol comme arme de guerre, les arrestations et la torture de masse, des centaines de milliers de civils tués, les attaques avec des armes chimiques... ».
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@Attila
Avec les trotskos il ne faut jamais s’étonner de cela. Ils ont toujours fait ça dans l’histoire, et ils continueront de plus belle aujourd’hui. Un peu à la mode de Plénel qui publiait des vidéos quasiment pro-daesh à l’époque où c’était de bon ton (car ce n’était encore qu’en Syrie). -
@Attila
Oui, en effet c’est bien moi qui est écrit cela. Il s’agit là des premières attaques d’El-Assad pour écraser la révolution. Comme je l’ai dit, il s’agit de la première période (entre 2011 et 2014). Il n’y a jamais eu de démenti à ce sujet. Si vous en avez, je suis prêt à en tenir compte.
Cela n’a aucun rapport avec les prétendues attaques chimiques de 2017 ou 2018 qui ont servi de prétexte aux américains (avec les français et les anglais) pour lancer des frappes aériennes. J’ai d’ailleurs nettement laissé entendre dans l’article que l’argument de Macron était bidon. -
@V_Parlier. J D est au service de la propagande israélienne.
Il est brûlé à jamais. -
@Jean Dugenêt
Ce sont les « rebelles » qui ont commencé à tirer sur les policiers syriens et à les abattre. Le peuple syrien en témoigne . . . vous savez, ce truc, le peuple : il a réélu Bachar-al-Assad à plus de 80%.
« Les rotatives de la propagande ont longtemps accrédité la fable d’une guerre civile opposant un régime sanguinaire à une opposition démocratique. Mais tout le monde a compris que la réalité du conflit syrien, depuis dix ans, c’est la lutte qui oppose un conglomérat terroriste sponsorisé et une armée nationale qui défend son pays contre l’invasion étrangère. »
Bruno Guigue
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@roman_garev
« Je me demande par quel miracle cet article digne de la une d’un Immonde ait passé la modération. »Pardi ! C’est parce que vous êtes trop couillons !
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@Attila
« Ce sont les « rebelles » qui ont commencé à tirer sur les policiers syriens et à les abattre. »Pardi ! Les manifestants agressifs ont dégommé les forces de l’ordre pacifiques !
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@Jean Dugenêt
Il y a des témoignages.
Ce qui s’est passé peu après en Ukraine est très instructif : des tireurs ont blessé et tué à la fois des manifestants et des policiers.
Il y a des forces qui ont intérêt à semer le chaos..
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@Attila
Je ne doute pas que radio-el-Assad et son agence française http://www.infosyrie.fr/soient capables de sortir tout ce qu’il faut pour faire d’el-Assad une victime, voire même un sauveur, mais jamais un coupable alors pourquoi pas des témoins pour dire que les forces de répression sont agressées par les manifestants.
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@Attila
J’ai vu des gilets-jaunes éborgner une dizaine de CRS. -
@Jeekes
Qu’est ce que vous avez compris dans tout ça ? -
Une belle régurgitation de la « narrative » des services occidentaux, qui noyaute particulièrement bien les mouvements gauchisants ces dernières années.
Tout y passe : armes chimiques, Assad qui libère et arme les « islamistes », cécité totale vis-à-vis du mercenariat Kurde au profit des US... Monsieur Jean Dugenêt devrait prendre conscience que la CIA et leurs larbins européens ont principalement ciblé, infiltré et noyauté les militants prétendus révolutionnaires pour en faire leurs idiots utiles...
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@Séraphin Lampion
Pour les gourmands :
Delta Crescent Energy LLC, société écran de la CIA, domiciliée dans le paradis fiscal intérieur aux E-U, le Delaware, qui a signé un « accord » de pillage du pétrole syrien avec les glorieuses forces progressistes, marxistes et révolutionnaire du YPG, la milice kurde acclamée par tous les gauchistes français, largement travaillés sur ce thème par les services depuis 2015... -
@Séraphin Lampion
Pour ce qui est du lien que vous donnez je ne peux qu’être d’accord. La CIA (l’Amérique profonde) au moment de l’entrée en guerre froide est intervenue pour favoriser tous les adversaires des PC dans le mouvement ouvrier.
Elle est aussi intervenue et continue à intervenir pour la « construction européenne »... -
@Opposition contrôlée
"Monsieur Jean Dugenêt devrait prendre conscience que la CIA et leurs larbins européens ont principalement ciblé, infiltré et noyauté les militants prétendus révolutionnaires pour en faire leurs idiots utiles..."
Quand je suis dans l’erreur, je ne demande qu’à prendre conscience. Encore faut-il me donner des faits et non pas seulement des convictions intimes. -
@Opposition contrôlée
Je ne vois pas l’intérêt de donner un lien vers une page web vitrine d’un groupe pétrolier avec de belles photos. Vous semblez ainsi laisser entendre que ce serait une preuve de quelque chose. Mais de quoi ? Vous ajoutez ensuite que c’est en fait une société écran de ceci ou cela sans le moindre semblant de démonstration et seulement pour affirmer qu’il y aurait derrière un « accord du pillage pétrolier syrien » avec je ne sais quels démons.
Tout cela n’est que divagations. J’aimerais d’ailleurs que vous m’expliquiez où sont les gisements de pétrole syrien. -
@Jean Dugenêt
Sur la compagnie pétrolière en question :In Senate testimony last week, Secretary of State Mike Pompeo confirmed that the United States had approved a deal between the Syrian Kurds and the American company Delta Crescent Energy to develop oil fields in northern Syria.
Le lien vers la vidéo officielle du sénat des E-U : https://www.foreign.senate.gov/hearings/watch?hearingid=B695EC0F-5056-A066-60EE-53FF11D45754
L’article de synthèse : https://www.defenseone.com/ideas/2020/08/us-troops-should-withdraw-syria-not-protect-oil-companies/167548/
Quelques éléments supplémentaires sur l’alliance US/YPG : https://edition.cnn.com/2020/08/17/politics/us-forces-syria-forces-clash/index.html
Enfin, un petit rappel historique sur l’utilisation des Kurdes (irakiens) par les E-U : https://www.brookings.edu/blog/markaz/2017/11/02/masoud-barzani-and-the-roots-of-kurdish-distrust-of-the-united-states/
Le pétrole syrien : https://2qibqm39xjt6q46gf1rwo2g1-wpengine.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2019/10/19103674_web1_M-Syria-191026.jpg
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@Opposition contrôlée
Avant que je visite vos cinq liens je reste à votre première démonstration car vous n’avez apporté aucune réponse à ma question.
Vous avez monté tout un scénario bidon avec un lien inutile qui était censé être une preuve d’une grandiose révélation que vous aviez à faire : des tractations secrètes se seraient déroulées au sujet du pétrole syrien.
Vous êtes simplement ridicule à faire ainsi semblant de détenir des preuves de n’importe quoi.
Je suppose que les liens que vous donnez maintenant sont du même acabit.
Alors je repose la question au sujet du pétrole syrien pour lequel il y aurait, selon vous, des tractations secrètes qui prouveraient que sont compromis ceux que vous tenez absolument à salir.
C’est simple : où sont les gisements de pétrole syrien ?Vos tractations secrètes concerneraient-elles un objet fantôme ?
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@Opposition contrôlée
Je rappelle que, comme je l’ai expliqué dans l’article, la Syrie présente un grand intérêt stratégique pour le pétrole. Mais cela ne concerne pas sa production de pétrole qui est minime par rapport à celles de ses voisins. (Dans l’ordre décroissant : Arabie Saoudite, Iran, Emirat A U, Koweit, Irak, Qatar). Cela concerne le transport du pétrole et principalement celui venant d’Iran et/ou d’Irak. La position stratégique de la Syrie entre l’Asie et l’Europe est tout particulièrement importante sur ce sujet mais sur d’autres aussi. -
@Jean Dugenêt
Nul tractation secrète, tout est public, le premier lien que je donne est un enregistrement du site officiel du sénat des Etats-unis, où lors d’une audition, Mr Pompeo, ex secrétaire d’état des E-U, ex directeur de la CIA, se vante d’avoir rendu possible la signature d’un contrat d’extraction du pétrole syrien par la société Delta Crescent Energy sise dans l’état du Delaware, paradis fiscal bien connu à l’intérieur du territoire US, grâce à l’assentiment des milices kurdes du YPG.Quant au pétrole syrien, le dernier lien que je vous propose est la carte des gisements d’hydrocarbures en Syrie, qui se confondent étrangement avec la zone revendiquée par le YPG sur le territoire syrien. Une requête sur votre moteur de recherche favori vous en donnera autant de version et de sources qui seront nécessaires à vous instruire sur la réalité géologique du pays.
Je reste à votre disposition dès lors que vous ne cherchez « qu’à prendre conscience ».
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@Opposition contrôlée
Avez-vous pris conscience que la production de pétrole de la Syrie est minime.
En plus du lien que j’ai déjà donné vous pouvez consulté celui-là.
Quand aux liens que vous proposez, je préférerais qu’ils pointent sur des sites en chinois. -
@Jean Dugenêt
La production syrienne est minime face aux mastodontes de l’exportation, mais cruciale dans l’économie syrienne, la facture énergétique pesant lourd sur les recettes du pays si fallait l’importer. Priver la Syrie de son énergie domestique revient à enfoncer le dernier clou dans le cercueil de la région. Les turques ont déjà dérober la majorité des machines du secteur industriel d’Alep, jadis le plus productif du monde arabe.Le pillage des ressources se poursuit avec l’énergie, d’abord sous l’égide de DAESH au profit de la Turquie, puis maintenant du YPG au profit des E-U.
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@Opposition contrôlée
Je reviens sur ce que vous signalez comme d’étranges accords qui prouveraient que des démons s’arrangent entre-eux. Voici la preuve que vous avancez."In Senate testimony last week, Secretary of State Mike Pompeo confirmed that the United States had approved a deal between the Syrian Kurds and the American company Delta Crescent Energy to develop oil fields in northern Syria.«
Pour le peu que je connaisse cette langue exotique, il me semble qu’il n’y a rien à tirer comme conclusion d’ordre politique à ce sujet. Un ponte américain confirme que les Etats-Unis ont approuvé un marché (un »deal") entre les kurdes syriens et une compagnie pétrolière pour exploiter des champs de pétrole dans le nord de la Syrie. Je trouve cela très bien d’autant plus que je crois que le nord de la Syrie est un territoire de l’ancien Kurdistan. Il est donc normal qu’il soit habité par des kurdes. Autant dire qu’un accord a été signé avec des personnes habitants la région concernée pour l’exploitation d’un produit de la région. Quoi de plus normal ! Je rappelle par ailleurs que ces gisements de pétrole sont de toutes petites productions qui ne figurent même pas dans les statistiques sur le pétrole au Moyen Orient.
Vous avez fait là une réelle révélation !
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@Jean Dugenêt
je crois que le nord de la Syrie est un territoire de l’ancien Kurdistan
D’autre part, la « zone Kurde » en Syrie est largement plus étendue que le Nord syrien, elle sert de zone tampon avec l’Irak, pour les intérêts des impérialistes occidentaux, et descend jusqu’a Raqqa, ville éminemment arabe où l’on a jamais vu un Kurde. De même, l’immense zone Est, frontalière avec l’Irak, totalement désertique n’a jamais vu d’habitant, et encore moins de Kurdes. Cette prétendue « zone Kurde » ne recouvre que les champs pétroliers et n’est défendue que par des drones US.
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@Opposition contrôlée
[C’est un aveux d’ignorance... Il n’a jamais existé de Kurdistan, notion contemporaine qui désigne une zone géographique à forte minorité kurde]Vous avez l’art d’enterrer une discussion quand vous ne pouvez plus vous en sortir. Pour cela vous en lancez une nouvelle.
A propos « d’aveu d’ignorance » vous affirmez que le Kurdistan est une « notion contemporaine ». Pour ce qui est de l’histoire contemporaine, il est vrai que, pour le grand malheur des kurdes, le Kurdistan n’a jamais été reconnu comme un État autonome, souverain et reconnu. De là à dire que le Kurdistan n’existe pas il va falloir revoir vos notions en différenciant ce qui est une nation est un état. Exemple : il y a un état qui s’appelle le Koweit mais je m’interroge beaucoup sur la réalité culturelle d’une nation koweitienne. Même question pour la différence entre État yougoslave et une nation yougoslave. Bref, la réalité culturelle d’une nation kurde est fort ancienne de même que celle d’un pays nommé le Kurdistan : pays aux frontières extrêmement variables au gré des développements de l’histoire et des appréciations des uns et des autres. Pour l’histoire du Kurdistan pendant l’antiquité, le moyen-âge et la période ottomane, je vous renvoie à la Wikipédia. Je m’en tiendrai là pour ce qui est de « l’aveu d’ignorance ».
Revenons à votre problème. Vous commencez le 13 avril à 18:01 par affirmer :
[Monsieur Jean Dugenêt devrait prendre conscience que la CIA et leurs larbins européens ont principalement ciblé, infiltré et noyauté les militants prétendus révolutionnaires pour en faire leurs idiots utiles... ]Affirmation gratuite que je vous demande d’étayer par des faits. Vous m’apprenez alors que des syriens-kurdes qui habitent le nord de la Syrie (ce qui est normal) ont des petits gisements de pétrole chez eux. L’idée leur étant venu d’exploiter leurs gisements (ce qui est normal) ces kurdes ont trouvé une société spécialisée pour cela. Cette société étant américaine (ce qui n’a rien d’anormal) vous pensez tenir là le bon bout pour montrer que les Etats-Unis financent des kurdes-syriens qui sont automatiquement assimilés à des « révolutionnaires ». Vous fabriquez ainsi un roman d’espionnage. Pour avoir l’air de faire une révélation vous nous envoyez un lien sur la page web publicitaire de la société en question. Pour accentuer le fait qu’il s’agirait d’une conspiration vous précisez que la société en question aurait un lien (ou plutôt une proximité topologique) avec des paradis fiscaux (ce qui, par les temps qui courent, n’aurait rien d’étonnant).
Allez vous arrêtez de vous foutre de notre gueule.
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@Jean Dugenêt
Précision : c’est de vous et de votre source dont je parle en évoquant « les militants prétendus révolutionnaires ».Vous n’avez apparemment pas compris l’article Wikipédia que vous citez : « pays aux frontières extrêmement variables » certainement pas, pas un pays, une zone géographique abstraite qui correspond aux zones de nomadisme des Kurdes. Je le répète, il n’y a jamais eu dans l’Histoire de pays nommé Kurdistan, comme l’article vous l’apprendra. Les projets les plus aboutis sont les fabrications des impérialistes européens lors du dépeçage de l’empire Ottoman. D’autre part, il y a au moins trois groupes culturels dénommés kurdes, en Anatolie, en Irak et en Iran, qui sont ouvertement antagonistes et ont des cultures propres.
Sur les problématiques actuelles en Syrie, vous n’aurez que l’embarra du choix pour démasquer la fumisterie des revendications « Kurdes ».
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nationalisme-kurde-et-manipulation-218646
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-turpitudes-nationalistes-218667
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La Syrie, comme tout les pays artificiels issus de la décolonisation finira par exploser.
On ne maintient pas artificiellement des tribus, des ethnies, des religions qui s’opposent depuis des millénaires dans des frontières tracées à la règle, et sous des régimes qui ne respectent pas les équilibres.
La seule idéologie capable de transcender les antagonismes c’est l’Islam.
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@titi
« La seule idéologie capable de transcender les antagonismes c’est l’Islam. »
Je croyais que l’islam était une religion. Une religion ne se limite pas à être une idéologie. Par ailleurs votre affirmation est complètement gratuite donc inutile.
Je pense que les antagonismes pourraient tout autant être transcendé par les religions des Yézidis ou des Baha’is. -
@titi
« L’Islam élimine ses opposants, et s’il le faut physiquement. »
Oui, je suis au courant et tout le monde l’a vu au cours de la révolution syrienne. Tous ceux qu’el-Assad a libéré de ses prisons pour les jeter contre les révolutionnaires s’en sont donnés à cœur joie avec ceux qui étaient armés par les amis des américains du Qatar, de l’Arabie Saoudite et des Emirats. Erdoban leur a donné aussi un coup de main. Si j’avais dû être en Syrie à cette époque j’aurais fait mon possible pour défendre les syriens contre ces criminels qui « élimine ses opposants, et s’il le faut physiquement ».
C’est ainsi que des djihadistes veulent que l’islam assure une homogénéité sur la région... Une région désertique après avoir « éliminer les opposants, et s’il le faut physiquement ». Êtes-vous satisfait qu’il y ait eu plus de 380 000 morts en 10 ans et 6 millions d’exilés ? Pensez-vous que l’islam est ainsi en bonne voie pour homogénéisé la région ? -
@Jean Dugenêt
Je fais juste un constat.
Il n’y a aucune force capable de maintenir les frontières actuelles de ce pays, sauf la schlague d’un el Assad, ou le retour aux ténèbres islamistes.
Et c’est le même constat pour l’Irak, la Lybie, le Mali, le Niger, etc...
Il faut accepter le principe que ces populations ne vivront plus ensemble et que les frontières doivent être redessinées.
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Depuis quelques semaines, les médias reviennent sur la situation en Syrie,
ça y est la propagande sioniste remet le couvert ! Bachar méchant dictateur, Bachar doit partir,...
@Jean Dugenêt
Vous vous plantez complétement, tout votre raisonnement est parti du storytelling de médias, et de l’OSDH l’officine londonienne qui était leur source d’information votre pige ressemble à un article du Monde !
Je vais donc ressortir une poignée de mes anciens commentaires pour vous renseigner sur la genèse de ce conflit qui n’est pas celle que vous croyez
A la base le problème est très simple, il y eut une tentative de putsch fomenté de l’extérieur début 2011, dans la foulée des printemps arabes pour renverser le régime syrien et le remplacer par un homme lige de Washington et de Tel Aviv
Ce n’est pas la première fois que les US pratiquent de pareilles manœuvres de déstabilisation sur différents continents pour renverser des gouvernements qui ne leur conviennent pas.
De « révolution », il n’y en eut, sauf virtuellement, et de guerre civile encore moins compte-tenu du nombre de combattants étrangers impliquées dans ce conflit. Aujourd’hui toutes les excuses sont bonnes pour masquer le soutien aux terroristes, comme faire accroire à des tensions confessionnelles ou ethniques qui n’existaient pas en Syrie, et qui sont étrangères à l’âme syrienne.
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njama 27 aouût 2016 18:52
Adonis : « Il n’y a pas eu de révolution arabe »09.10.2013 Le poète syrien Adonis dénonce une « révolution » fallacieuse
Le poète syrien Adonis réaffirme ses critiques envers la soi-disant « révolution syrienne » dépourvue de tout discours.
Exilé depuis les années 1960, l’intellectuel syrien, de son vrai nom Ali Ahmad Saïd Esber, dénonce l’influence des puissances étrangères sur l’« opposition syrienne ». Il déplore, dans un entretien avec le site Mediapart, le rôle de la France dans ce conflit qui combat les extrémistes au Mali et les soutient en Syrie.
extrait de la vidéo (1’53) : « Une révolution doit avoir un discours ..., doit avoir un programme ..., mais on n’a lu aucun discours ! ... mais, qu’est-ce-que c’est ? ... cette « révolution » donc, soi-disant ? [ ...] c’est un conflit pour le pouvoir, pour les intérêts, ce n’est pas une révolution. "
http://www.french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=10655&cid=309#.V0hhdb7KDm6
On cherche encore le programme après 5 années de conflit ...
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après 10 ans de conflit, j’actualise
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@njama
Je persévère à essayer de vous répondre. Dans votre second post vous faites référence à un poète syrien que je ne connais pas et qui s’appelle Adonis. Avec quelques citations de ce poète vous voulez montrer qu’il n’y a pas eu de révolution.L’argument du poète en question c’est qu’il ne peut pas y avoir eu de révolution parce qu’il n’y avait pas de discours concernant cette révolution. Il affirme qu’il ne peut pas y avoir de « révolution syrienne dépourvue de tout discours".
Vous donnez les extraits d’une vidéo où cela est répété :
[extrait de la vidéo : « Une révolution doit avoir un discours ..., doit avoir un programme ..., mais on n’a lu aucun discours ! ... mais, qu’est-ce-que c’est ? ... cette « révolution » donc, soi-disant ? [ ...] c’est un conflit pour le pouvoir, pour les intérêts, ce n’est pas une révolution. "]
J’avoue que je ne comprends rien à cette définition d’une révolution. J’essaie de voir en quoi les révolutions de 1789-93, 1830, 1848, la Commune de Paris... et tant d’autres seraient très différentes en cela qu’elles auraient eu un discours. Quel est donc le discours propre à chacune de ces révolutions et aux autres ?
Je laisse votre poète faire de la poésie mais ce qu’il nous dit pour expliquer ce qu’est une révolution ne nous apporte rien.
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@Jean Dugenêt
Le poète est visionnaire, en plus il n’est pas pro-Assad. Son court propos me paraît pertinent, car il faut avoir de la suite dans les idées si on veut être révolutionnaire, car à part tout casser, quoi ???
Si’ l’on veut convaincre, il faut avoir un contenu crédible, un projet, une vision politique... sinon c’est voué à l’échec de recueillir un soutien populaire
Hors là, il n’y avait rien d’autre qu’un slogan, « renverser Bachar al-Assad » ou « Bachar doit partir »... devenus même des mantra dans la bouche de nombreuses personnalités françaises, américaines,... -
La révolution en Syrie était juste une création Facebook dans la foulée médiatique des révolutions arabes et des événements qui se déroulaient en Égypte
Révolte en Syrie
La révolution syrienne commencera-t-elle avec Facebook ?
Publié : 27/02/11
Après une première tentative ratée début février, une nouvelle page Facebook réunissant plus de 20.000 membres pourrait-elle arriver à ses fins en Syrie : une révolution contre Bachar al-Assad. Un de leur membre témoigne.http://archive.francesoir.fr/actualite/international/revolution-syrienne-commencera-t-elle-avec-facebook-76937.html (lien invalide)
en cache :
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@njama
Dans ce troisième post, vous vous attaquez à Facebook coupable d’avoir fabriqué l’idée de révolution syrienne. Vous êtes de plus en plus difficile à suivre. Dois-je rappeler que Facebook est un réseau social avec ses caractéristiques propres mais qui a en commun avec toutes les autres plateformes des réseaux sociaux de diffuser des contenus émanant de millions d’auteurs différents. Facebook pratique maintenant de plus en plus de censure mais de là à dire que c’est Facebook qui fabrique les contenus vous êtes loin de la réalité. C’est un peu comme si vous accusiez AgoraVox d’avoir publié lui aussi qu’il y a eu une révolution en Syrie. C’est ce qu’il a fait en publiant l’un de mes articles.Si vous voulez qu’on vous suive, il faut que vous portiez vos accusations contre les auteurs et non contre les plateformes.
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njama 8 mars 2015 16:29
Fabriquer la contestation : la vérité en Syrie - Lizzie Phelan ( Manufacturing dissent vostfr ) *
Le témoignage d’Alaa Ebrahim, journaliste dont le frère dans l’armée syrienne a été tué
(à 3:29 > 4:31) :
"Jusqu’à ce jour, les 4 premiers morts des manifestations à Daraa, j’ai interviewé des manifestants qui étaient à leurs côtés ainsi que des officiers de sécurité et des policiers. En fait leurs récits ne s’accordent pas toujours très bien , mais il y a une chose sur lequel ces personnes sont toutes d’accord, personne ne sait qui a tiré sur les manifestants qui furent tués le premier jour. Les manifestants m’ont dit que les coups de feu venaient du haut d’un château d’eau de la ville. Et en fait ils ne pouvaient identifiés les tireurs."puis il dit à 11:53 > 13:08
"Au début, l’histoire qu’ils ont racontée c’était que des manifestants pacifistes étaient réprimés par un état policier. Selon eux l’armée et les forces de sécurité ont été utilisées. Ils n’ont pas précisé que jusqu’à mai l’armée ne fut pas impliquée, pas même lorsque 50 policiers furent tués comme à Daraa les premiers jours. Personne ne mentionne que le jour où l’armée a décidé d’entrer dans Daraa, les soldats portaient leurs tenues de combat, gilet pare-balles et casques, 70 soldats furent tués le jour où ils entrèrent dans Daraa, ce qui témoigne d’une violente attaque sur l’armée et une très grosse attaque de snipers. J’ai vu de mes yeux un colonel de l’armée, il reçut un tir provenant d’une distance de plus de mille mètres, ce qui indique un haut niveau d’entrainement. Ils n’ont pas mentionné cela parce que les nouvelles disaient "Ok, il y a des manifestants pacifistes et cet état autoritaire qui réprime les manifestations. Et ils ignoraient tout le reste"-
@njama
Je regarde un quatrième de vos posts mais je vais m’arrêter là. Vous donnez des témoignages différents des premières journées de ce que j’appelle la révolution syrienne sans dire précisément où vous voulez en venir. Qu’essayez-vous de montrer ? Vous donnez un lien sur une vidéo qui parle d’Irak, d’Afghanistan et de je ne sais quoi d’autre. Pourquoi ce lien ? Là encore : que voulez vous montrer ?Votre technique qui consiste à envoyer un grand nombre de posts par de simples copier/copier faits à partir de posts anciens utilisés à propos d’autres articles s’apparente au classique « flood » pratiqué par les « trolls » d’autant plus qu’il n’y a aucune cohérence entre ces posts. L’ensemble s’apparente effectivement à une activité de « troll » et j’ai déjà fait preuve d’une belle patience en regardant vos productions.
Vous n’avez probablement même pas lu mon article.
Vous avancez une thèse fantaisiste sans préciser le moindre fait, sans aucune argumentation. Vous voulez faire croire que ce qui s’est passé en 2011 en Syrie serait une tentative de putsch venant des États-Unis et de Tel Aviv. Quand vous aurez apporté ne serait-ce qu’un semblant d’argument j’essaierai de discuter. Je constate aussi qu’il n’y a aucune critique dans ce que vous dîtes de la politique d’Ashar El-Assad. Probablement que vous le défendez en expliquant qu’il était la victime de la supposée tentative de putsch. J’aimerais aussi avoir votre avis sur les évènements 2011 en Egypte, en Tunisie et au Yémen. Contestez-vous aussi qu’il y ait eu des révolutions ? Pensez-vous, au contraire, qu’il y a eu aussi des tentatives de putsch ?
Je pose ces questions simplement pour essayer de voir s’il y a une cohérence dans votre discours. Maintenant, si vous voulez discutez il faudrait que vous argumentiez votre thèse.
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@Jean Dugenêt
Entre manifestations de contestataires et révolution il y a un gouffre... s’il suffisait de deux ou trois manifs, locales, même pas nationales, alors nos gilets jaunes sont des révolutionnaires...
Et quand bien même vous pouvez penser qu’il s’agissait d’une révolution, le résultat est que cette révolution a échoué... du fait des syriens eux-mêmes qui sont très patriotes.
Même le parti communiste syrien ne s’est pas associé à ces mouvements contestataires...
Alep, deuxième ville du pays, 2 millions d’habitants est constamment resté à l’écart des manifestations
http://www.infosyrie.fr/re-information/temoignage-un-ete-de-calme-et-danxiete-a-alep/Je n’idéalise pas le régime syrien, c’est un fait que la liberté d’expression était restreinte, mais allez au Maroc c’est du kif, gardez-vous de la moindre critique envers le roi, et la politique du gouvernement...
Le problème dans la région c’est un voisin très turbulent qu’il est inutile de nommer, un voisin dont la paix n’est pas l’objectif, car cela anéantirait ses projets expansionnistes, et surtout son idéologie.
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@njama
Ce post de votre part m’avez échappé. Il y a là une réelle volonté de discuter. Je sais maintenant que vous avez lu les premières lignes de mon article où je parle des millions de manifestants. Vous avez depuis contestez cela et je vous ai rappelé qu’il y a eu 1,2 millions de manifestants en une seule journée et dans seulement deux villes qui ne sont pas les plus importantes.
Si vous avez lu mon article un peu plus loin vous avez vu que je parle aussi des américains. Évidemment je ne dis pas la même chose que vous. Je ne les ai pas vu organisés un putsch. Maintenant que vous daignez discuter vous allez peut-être précisé les faits à ce sujet ou me donner quelques explications pour que je voie comment s’est déroulé, d’après vous, ce putsch.
Mes explications sur l’intervention américaine sont différentes des vôtres. J’aboutis à la conclusion que cette intervention a été un fiasco... Je pense qu’il faut confronter nos deux interprétations.
Je suis d’accord avec vous quand vous dîtes :
[Je n’idéalise pas le régime syrien, c’est un fait que la liberté d’expression était restreinte, mais allez au Maroc c’est du kif, gardez-vous de la moindre critique envers le roi, et la politique du gouvernement...]
Il convient en effet de ne pas confondre le tourisme et la politique. Un pays peut sembler agréable pour celui qui y fait un peu de tourisme surtout quand les français y sont bien défendus comme c’était le cas autant en Syrie qu’au Maroc. Pour autant, si je comprends qu’on puisse « tomber amoureux », comme vous l’avez dit ailleurs, d’un pays il faut bien se garder de « tomber amoureux » d’une dictature. Comme vous le dîtes à propos de la Syrie « c’est un fait que la liberté d’expression était restreinte » (doux euphémisme) et cela n’est guère mieux au Maroc. C’était même pire avec Hassan II.
Je suis d’accord avec vous aussi quand vous dîtes qu’il y a un problème de voisinage entre la Syrie et Israël. Cependant, à mon avis, ce n’est pas le problème. Il y en a en effet d’autres notamment le fait que « la liberté d’expression était restreinte »en Syrie.Si vous le souhaitez je peux vous fournir des explications sur mon interprétation de l’intervention américaine. Il est évidemment hors de question pour moi de choisir entre el-Assad et Obama (c’était lui le président de la république à ce moment-là). Je me suis expliqué à ce sujet ailleurs. Pour reprendre mon explication ce serait comme si on me demandait de choisir entre Thiers et Bismarck quand ils sont en guerre alors qu’ils sont tous les deux d’accord pour écraser la Commune de Paris. Je peux poursuivre la métaphore. Les américains ne sont bien évidemment pas intervenus pour appuyer la révolution contre el-Assad. Eux sont intervenus avec une volonté guerrière et non pas révolutionnaire. Ils ont pensé un moment profiter de la situation de crise pour liquider el-Assad et prendre sa place en mettant sur pied un gouvernement fantoche comme en Afghanistan ou en Irak.
Je peux vous expliquez pourquoi ils ont échoué et ce qui s’est passé ensuite. Mais, pour un début de discussion c’est déjà pas mal.
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Roland Dumas - les Anglais préparaient la guerre en Syrie « pour Israel » 2 ans avant la prétendue rébellion syrienne
Video 26 février 2015-
Kouchner, « Monsieur Sac de Riz » en 2011 « il faut, en renversant Bachar, briser l’axe Hamas-Hezbollah-Damas-Téhéran »
comme quoi, la (soi-disant) révolution syrienne et le peuple syrien, BHL, Fabius et Kouchner ils s’en tamponnaient le coquillard les trois compères sionistes !Escroquerie : Infosyrie était au meeting « pro-syrien » de BHL
Par Louis Denghien, le 5 juillet 2011
C’est dans le cadre élégant et éminemment bobo du cinéma Saint-Germain-des-Prés, à un jet de bouchon de champagne du célèbre café des Deux Magots, que le dandy, lobbyiste atlanto-sioniste et imposteur littéraire Bernard-Henri Lévy tenait, lundi 4 juillet (jour de l’Independance day américain, au fait), la réunion de lancement de son assoce-gadget SOS Syrie, en présence de personnalités bien connue pour leur engagement pro-palestinien et pro-arabe en général comme Laurent Fabius, Bernard Kouchner, André Glucksmann, Frédéric Encel, Fadela Amara jouant ici le rôle du harki et Dominique Sopo, patron de SOS Racisme, celui de la potiche antiraciste. Naturellement, Infosyrie se devait d’être présent à cette dernière manipulation politico-médiatique bien parisienne, juste avant les vacances. Choses vues, et entendues.(Presque) autant de CRS que de participants
[..........] Puis le théoricien du droit d’ingérence, Bernard Kouchner lui-même, prend la parole : de ce ton grave et « inspiré » – un peu le registre Dominique de Villepin – qu’on lui connaît, l’ex-ministre-potiche des Affaires étrangères de Sarkozy crache carrément le morceau : il faut, en renversant Bachar, briser l’axe Hamas-Hezbollah-Damas-Téhéran, trop peu « american & israelian friendly » en quelque sorte. Hélas, reconnaît-il, une intervention militaire en Syrie est impensable, car il n’existe pas de consensus là-dessus à l’ONU (nouvelle allusion perfide à la Russie, autre grand méchant de la soirée). Kouchner reconnaît aussi que le précédent irakien est plutôt un « mauvais exemple« , qui continue de polluer un peu son concept d’ »ingérence humanitaire », avec notamment le sort peu enviable des minorités chrétiennes livrées à la haine des extrémistes musulmans. Bref, c’est mal parti pour faire grand chose contre le régime de Damas, mais Kouchner réclame quand même, pour le principe, le départ de Bachar. [..............]http://www.infosyrie.fr/actualite/escroquerie-infosyrie-etait-au-meeting-pro-syrien-de-bhl/
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« Le jour d’avant Deraa : comment la guerre a éclaté en Syrie, la véritable histoire »
Arrêt sur info — 21 août 2016
Une analyse remarquable de Steven Sahiounie qui revient sur le commencement de la guerre en Syrie. Toutefois aucun média traditionnel – en France ou en Suisse – ne la publierait. Ils considèrent que c’est du « complotisme ». Ce sont des ignorants ! Ils ne font pas l’effort de rechercher l’information plurielle comme nous le faisons, comme vous le faites, chers lectrices et lecteurs. Sur la politique internationale, les guerres et les conflits, ils en savent moins que vous. [Silvia Cattori]
(........)
"En réalité, le soulèvement à Deraa de mars 2011 n’a pas été déclenché comme on l’a dit par des graffitis d’adolescents, et il n’y a pas eu de parents mécontents exigeant que leurs enfants soient libérés. Cela faisait partie du script à la manière d’Hollywood concocté par d’experts agents de la CIA, qui étaient chargés d’une mission : détruire la Syrie aux fins d’y provoquer un changement de régime. Deraa n’en fut que l’Acte 1 – Scène 1.« (.......)-
la vraie Syrie avant l’arrivée des prédateurs
voir à quoi elle ressemblait la Syrie avant la guerre... 160 photos.
La Syrie était autosuffisante d’un point de vue alimentaire, et exportatrice. Elle avait le premier rang mondial en production d’huile d’olive, l’éducation est gratuite de l’école jusqu’à l’université, elle produisait 95 % de ses besoins en médicaments...
Certes il fallait qu’avec son voisin turbulent la politique de sécurité était très vigilante, voire pointilleuse, mais pour y avoir été en 2009, je dirais pas plus ni moins, qu’au Maroc par exemple, alors quand les médias parlaient de dictature ??? ce n’était simplement pas crédible
Je n’y ai vu aucun checkpoint nulle part, contrairement à Israël où ils pullulent, on pouvait circuler librement en Syrie. Mon neveu a travaillé 6 ans à l’école française de Alep comme instituteur, il a parcouru le pays en tous sens, s’est rendu au Liban, en Jordanie, et en Irak sans problème...
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@njama
Quel panégyrique de la Syrie des Assad alaouites (transposable en Afghanistan, Iran...)
J’ai fait le même constat que vous un peu plus tard.Sarkozy qui recevait Bachar al Assad a été contredit par Hollande (Fabius ). Avec Macron prudent statu quo.
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@L’apostilleur
et les mercenaires / dissidents qui ont pris pour étendard le drapeau de la Syrie mandataire, ça vous dit quoi ? -
Le drapeau de la Syrie mandataire, ça sonne comme une forme d’allégeance, non ?
Une allégeance historique, sauf que les syriens à part une petite minorité rebelle ils n’en veulent pas
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Pendant la guerre en Irak la Syrie a accueilli plusieurs centaines de milliers d’Irakiens qui attendaient que la tempête US se passe
La Syrie a accueilli quelques 400.000 réfugiés palestiniens qui n’ont toujours pas droit au retour, mais qui ont les mêmes droits que les SyriensQue signifiait vivre en Syrie jusqu’en 2011 avant que les mercenaires islamistes nous envahissent ?
Journal de Syrie Dr Waiel S.H. Awwad, 19 décembre 2016
A mes chers compatriotes,
Un souvenir de l’été 2010 : nous sommes assis dans un café du vieux Damas, sirotant un café d’Arabie, écoutant de la musique et tirant des bouffées de notre narguilé. Une soirée rituelle de détente amicale du vendredi, qui ne se termine que lorsque le soleil disparaissant à l’horizon nous invite à rentrer chez nous. Je marche dans la rue en compagnie de Mme Nada, une avocate réputée de Damas. Elle s’apprête à rentrer chez elle, à Alep, pour y passer le week-end en famille. Je la regarde et m’exclame : « Tu vas faire 360 kilomètres et conduire seule pendant quatre heures ? » Elle réplique en souriant : « Mais je le fais chaque semaine, Waiel. Je rentre chez moi, puis repars pour mon travail le dimanche matin ! » Je lui demande : « Mais tu n’as pas peur ? Et si ta voiture tombe en panne ? » Elle éclate alors de rire : « Pourquoi est-ce que j’aurais peur ? Cela m’est arrivé plein de fois. Je n’ai qu’à faire signe aux voitures qui passent. Et quelqu’un finit toujours par m’aider. Nous sommes en Syrie, cher docteur. On y est en sécurité et tout le monde s’entraide. »Mais ça, c’était la Syrie d’avant 2011.
Une petite Inde
On pourrait être aussi intarissables à propos d’Alep ! Une ville pleine de vie, avec ses 3 millions d’habitants, ses marchés animés, le bourdonnement de ses innombrables – plus de 1500 – usines. Pourquoi, au terme de plus de deux années de guerre, Alep n’avait-t-elle connu aucune manifestation hostile au régime ? Parce que sa population rejetait les politiciens sectaires et souhaitait se maintenir en dehors du conflit. Accusée de ce fait par les radicaux de soutenir le régime. Et gratifiée d’un lot de sarcasmes et de plaisanteries humiliantes. Mais ses habitants ont tenu le coup. Culturellement soudés par leur appartenance séculaire à l’une des plus antiques cités du monde. Située pile au milieu de la partie mésopotamienne de la route de la Soie, riche de son histoire de 11 000 ans, Alep a été le berceau d’un large éventail de civilisations – hittite, araméenne, assyrienne, perse, hellénistique, romaine, byzantine et islamique. En 1599, Vincenzo Dandolo, Consul de Venise, écrit : « Avec ses vastes havelis, (appelés souks), ses riches marchands et ses magnifiques édifices, Alep est une véritable Petite Inde ». Vivant moi-même en Inde, je ne peux qu’être d’accord.
Apocalypse à Alep
Puis en 2013, la Turquie a ouvert ses frontières aux mercenaires et aux Islamistes...
http://arretsurinfo.ch/que-signifiait-vivre-en-syrie-avant-que-les-islamistes-nous-envahissent/-
@cettegrenouilleci
Bonjour et merci, je ne pouvais pas laisser le sieur Jean Dugenêt contaminer les esprits. Il est juste mal informé, et si en plus comme il l’écrit il est ouvert à la controverse, tant mieux.
Peut-être était-il encore en culottes courtes en 2011Étant tombé amoureux de ce pays après un court séjour au printemps 2009, j’ai suivi le conflit depuis le début, et militait ici et ailleurs pour contredire cette immonde propagande qui était écrasante. J’ai pu aussi avoir très vite des infos syriennes de première main sur ce qui se passait là-bas.
Avec l’aide active d’autres commentateurs que je remercie (ils se reconnaitront) nous n’aurons jamais permis que Agoravox lui serve de relais
L’auteur imagine sûrement que la Syrie a été très vite à feu et à sang, c’est simplement faux, il ne se passait rien à Alep avant début 2013.
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@njama
Autrefois, la gauche était anti-impérialiste. On voit aujourd’hui le résultat de sa dérive..
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@njama
Bonjour,
Vous venez avec 9 posts successifs d’apporter une importante contribution à la discussion et je vous en remercie. Il ne me déplait pas d’avoir des contradicteurs. Cependant, la somme de vos contributions auraient sans doute pu faire l’objet d’un article dont j’aimerais faire ressortir l’idée centrale afin d’apporter ma réponse. Je ne vais donc par répondre à tout mais je vais commencer par essayer de voir ce que vous voulez montrer.Vous commencez par :
[ça y est la propagande sioniste remet le couvert ! Bachar méchant dictateur, Bachar doit partir,... ]
D’après vous je ferais de la propagande sioniste c’est-à-dire une propagande pleinement favorable à l’état d’Israël et donc contre les palestiniens.Vous ajoutez :
[A la base le problème est très simple, il y eut une tentative de putsch fomenté de l’extérieur début 2011, dans la foulée des printemps arabes pour renverser le régime syrien et le remplacer par un homme lige de Washington et de Tel Aviv
Ce n’est pas la première fois que les US pratiquent de pareilles manœuvres de déstabilisation sur différents continents pour renverser des gouvernements qui ne leur conviennent pas.]
D’après vous il n’y a pas eu de révolution syrienne "dans la foulée des printemps arabes pour renverser le régime syrien"
mais une tentative de putsch venu des Etats-Unis pour renverser Bashar El-Assad et son gouvernement. Voilà une affirmation vraiment sensationnelle qui attire mon attention. J’attends quelques précisions et explications... en vain... il n’y en a pas.
Je jette un coup d’oeil à tous vos posts. Il n’y a strictement rien pour justifier votre thèse.
J’en reste donc là pour l’instant. La seule chose que j’aie comprise c’est pourquoi vous me traiter de propagandiste en faveur du sionisme. Je serais coupable de dissimuler qu’il y aurait eu en fait une tentative de putsch d’inspiration sioniste puisqu’il se serait agi de remplacer El-Assad par un "homme lige de Washington et de Tel Aviv". J’avoue que c’est de bonne foi que je ne crois pas un mot de cette tentative de putsch mais de là à expliquer que je suis un sioniste, il reste une belle distance.
J’essaierai de regarder plus précisément vos autres posts.
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@Jean Dugenêt
Ne le prenez pas mal, j’ai simplement constaté que les médias en remettent trois louches de propagande ces dernières semaines.
Comme votre article allait dans le même sens...Est-ce que les médias cherchent à distraire l’opinion d’autres sujets ? des mesures liberticides par exemple qui deviennent de plus en plus impopulaires, ou est-ce une propagande anti-russe indirecte ?
Je ne vous visais pas directement, ni particulièrement, ce que subit la Syrie n’est que la conséquence de cette idéologie néo-coloniale sioniste, Israël est un État voyou qui n’est même pas agressé par la Syrie, ni par le Liban, et qui se permet d’envoyer régulièrement des missiles en toute impunité.
Il n’y a pas eu de révolution syrienne, hormis dans les médias. D’ailleurs ce storytelling a été abandonné début 2013 pour être remplacé par guerre civile...
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@cettegrenouilleci
Bonjour,
Je suis un peu surpris des termes de ton intervention.« Essayer de regarder, même précisément, c’est un peu court et quelque peu condescendant. »
Je ne sais pas si tu as lu les observations que j’ai faites sur quatre de ses posts mais je pense que j’ai fait preuve d’une belle patience. J’aimerais savoir ce que toi tu en penses. Penses-tu que c’est une bonne entrée en matière que de faire des copier/coller de 9 posts disparates repris lors de discussions antérieures ?
Que penses-tu de cette histoire de tentative de putsch venant des États-Unis et de Tel-Aviv. Ne penses tu pas qu’une interprétation aussi fantaisiste et originale devrait être appuyée par quelques faits et/ou quelques arguments ? En as-tu trouvé dans tout ce qu’il a dit ?
Ne te semble-t-il pas étrange qu’au bout d’une douzaine de posts de sa part nous ne sachions toujours pas ce qu’il pense de Bashar El-Assad ni de l’intervention de Poutine dans cette affaire ? C’est tout de même bien à chaque intervenant d’afficher sa position.
Après autant de bavardages où il nous parle d’un poète, de témoignages sur les premiers jours de mars 2011, de la vie avant 2011... Nous ne savons toujours pas ce qu’il en est.
Remarquons encore que ceux qui interviennent ici sont censés discuter de mon article. Il n’y a strictement rien dans ce qu’il écrit qui concerne mon article si bien que je me demande s’il l’a seulement lu.
Il ajoute maintenant des suppositions sur ce que je sais et ce que je pense afin de contredire les suppositions qu’il fait. Apprécions tout de même cette dernière forme de rhétorique : « L’auteur imagine sûrement que (...) c’est simplement faux ». Il faut oser le faire !
Mais c’est là que je commence à avoir un doute sur les positions de njama. C’est dans la réponse qu’il te fait que je perçois ce qu’il vise. Il est tombé amoureux de ce pays. Cela est fort bien et très justifié, mais je crains surtout qu’il soit tombé aussi amoureux de son régime politique et de son dictateur Bashar-El-Assad. Je crains aussi qu’il soit parfaitement satisfait de l’amour partagé au sein du duo (je ne dis pas le couple) Bashar/Poutine.
Dans ces conditions, il est normal que lui-même et ses amis n’aient pas eu besoin de lire mon article pour organiser une mobilisation. Le titre leur suffisait.
[je ne pouvais pas laisser le sieur Jean Dugenêt contaminer les esprits. Il est juste mal informé (...) Avec l’aide active d’autres commentateurs que je remercie (ils se reconnaitront) nous n’aurons jamais permis que Agoravox lui serve de relais]
Il est sûrement exact qu’ils ont fait leur possible en modération pour que mon article ne passe pas. J’ai donc l’honneur de me mettre au côté des syriens pour lutter contre El-Assad et d’être encore avec eux. Je reste tout particulièrement avec les 6 millions de réfugiés en réclamant, comme je le dis à la fin de l’article :
- Amnistie générale et libération de tous les prisonniers !
- Soutien à l’accueil des réfugiés dans tous les pays d’Europe !
- Soutien aux associations de la diaspora qui luttent pour la liberté en Syrie (« Familles pour la liberté », « Opération César ») !
J’aimerais connaître aussi ton avis à ce sujet et celui de njama. Ces réfugiés ne devraient-ils pas, selon lui, retourner en Syrie pour servir El-Assad avec l’aide de Poutine ?
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@cettegrenouilleci
Il est évident que celui que tu essaies de défendre utilise une technique de troll bien connue. Il s’agit du flood. Il envoie une quantité de posts qui ne sont que des copier/coller de textes disparates et sans intérêt. Il en a envoyé aujourd’hui à 8:45, 8:50, 8:57, 8:59, 9:03, 9:06, 9:16, 9:37, 9:45. Il recommence à 10:12, 10:14, 10:15, 10:18, 10 : 52 et à nouveau à 14:25, 14:27 et 14:36.
Penses-tu vraiment qu’il faille défendre ces partisans du dictateur qui chassent en meute ? Ils sont deux à avoir tenter d’expliquer que le conflit Syrien à commencer par une tentative de putsch venant des États-Unis.
Il ne faudrait pas que tu te trompes de combat. -
@cettegrenouilleci
Voilà une réponse qui ne me renseigne ni sur ta position ni sur tes arguments. Mes sources essentielles viennent comme je l’ai dit des trotskistes de l’IUT-QI. Ils sont implantés en Turquie plus qu’en Syrie ce qui les amenés à prendre des positions difficiles en Turquie. Elles viennent aussi des pages Facebook consacrées à la Syrie. Je ne sais pas ce que raconte « BFM TV, le Figaro, le Monde, l’Express »
Je sais que les opposants se sont souvent organisés de leur mieux pour se défendre avec des armes quand ils en ont eu la possibilité mais que cela leur a souvent été très difficile. Ils étaient le plus souvent désarmés face à tous les massacreurs : américains (bombardements), Russes (mercenaires, attaques aériennes...), djihadistes armés par les voisins (Turquie, Qatar, Arabie, Emirats) et bien sûr le régime d’El-Assad. Il y a donc eu un déferlement massif d’armes en tout genre sauf pour la population qui voulait s’organiser pour vivre et se défendre.
Est-ce cela que tu défends avec les amis de Bashar el-Assad ? Enfin il faudrait au moins que tu dises si tu es pour ou contre ce dictateur.
Il y a t-il eu une révolution ou une tentative de putsch ? C’est délirant qu’il faille poser la question mais c’est bien ce à quoi je suis confronté dans ces commentaires. Ai-je tort de dire qu’il y a eu une révolution comme en Egypte et en Tunisie ? Je dis même qu’elle est allée plus loin dans l’auto-organisation de la population qui a créé des situations de double pouvoir.
Et maintenant ? Comment doit on agir en France et dans les autres pays d’Europe à l’égard des réfugiés et de leurs associations ? AI-je tort de demander, avec les syriens réfugiés, la libération des prisonniers ?Tu te lances à ton tour dans des affirmations gratuites :
« Là, c’est toi qui es complètement à côté de la plaque -c’est un euphémisme-. »
En quoi suis-je à côté de la plaque. Aucun argument.
"Avec cet article, et les réponses que tu as apportées aux commentaires des lecteurs, tu fais une démonstration qui n’est pas du tout à ton avantage et tu ôtes, sans doute irrémédiablement, toute crédibilité et toute perspective de développement à l’AGIMO, le nouveau groupe trotskyste que tu essaies de mettre en place."
Quelle est la démonstration que j’ai faite et en quoi selon toi n’est-elle pas à mon avantage ? Il n’y a dans tout cela que des jugements de valeur gratuit. Aucun arguments.
Tu as tout ce qu’il faut avec mon article pour connaître mes positions. Tu incrimines aussi mes commentaires. Or, je suis le seul à avoir essayer de discuter. Je me heurte à des personnes qui n’apportent aucune justifications à leur position délirante : il y a eu une tentative de putsch et pas de révolution.
njama a produit un flood massif : 9 posts en 1h. J’ai répondu aux 4 premiers et il n’a nullement réagi à mes remarques. Aucune réponse à mes arguments et à mes questions. Il n’est manifestement pas venu ici pour discuter.
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@cettegrenouilleci
La discussion est difficile mais elle avance car les réactions méritent d’être analysées. Même les refus de discuter ont du sens. Evidemment nier qu’il y a eu une révolution est une position difficile à soutenir. La question qui vient à l’esprit c’est : mais que s’est-il passé ? La seule réponse que j’ai reçue que c’était un putsch. Evidemment personne n’est capable d’en donner une description, de fournir une explication. J’ai eu un roman d’espionnage qui a tourné court. L’auteur s’est seulement ridiculisé. Sinon mes conditions sont suivies de grands silences. Une autre question tombe sous le sens. Qu’en est-il des révolutions de 2011 en Egypte, en Tunisie ? S’agit-il aussi de putschs ou y a-t-il une différence fondamentale avec la Syrie ? Là encore, je n’ai en retour qu’un grand silence.
J’ai eu la mauvaise idée d’aborder la question kurde qui est évidemment connexe à la question syrienne. Ceux qui ne veulent pas apporter de solution au problème posé se lancent dans de doctes explications pour expliquer qu’il est hors de question de parler de Kurdistan, de peuple kurde… Tous les arguments éculés dans ce sens sont ressortis. Il y a des différences culturelles entre les kurdes du nord, du sud, de l’est et de l’ouest alors il est impossible de les réunir. Oui, cette question se pose pour toutes les nations. Il y a des différences culturelles entre les alsaciens, les bretons, les basques, les niçois et les ch’tis mais cependant.... Que penseriez vous de demander leur avis aux kurdes ? Et puis il n’est pas question de donner un territoire à un peuple qui est un peuple de nomades. Mais, ne seraient-ils pas un peu sédentarisés ? La mauvaise foi est évidente.
Alors quand on ne veut pas discuter, on inonde le forum de posts qui sont des copier/coller de longs textes que personne ne lit mais que les scudeurs-trolls ont longuement sélectionnés parmi ceux qui, comme eux, refusent de voir la vérité.
Pour analyser les faits, il faut une méthode qui permette de voir la réalité malgré les apparences. Ainsi, le moteur de l’histoire est la lutte des classes et cela même lorsqu’il y a des guerres où, en première apparence, ce sont des nations qui s’affrontent. En 1970 quand l’armée de Napoléon III affrontait celle de Bismarck il ne manquait pas d’hommes « de gauche » dans les deux bords pour défendre leur bourgeoisie mais quand la Commune de Paris a éclaté, il est devenu clair que ces hommes « de gauche » (comme Jules Ferry) étaient de fieffées crapules réactionnaires et qu’en fait Thiers et Bismarck était tous d’accord pour écraser la révolution. Rien n’a changé. Il y a eu ensuite la guerre 14-18 où, là encore, la plupart des hommes « de gauche » se sont rangés derrière leur bourgeoise. Ils n’étaient pas nombreux les internationalistes. Mais, quand la révolution russe a éclaté, les réactionnaires de tous les pays se sont pressés de signer la paix pour se retourner tous ensemble contre la révolution.
C’est avec cette méthode des marxistes révolutionnaires qu’il faut analyser la révolution syrienne.
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@cettegrenouilleci
Salut, merci de ce descriptif...sur la dernière phrase, normal c’est un bolchevo trotskiste, le camp de la haine de soi et des autres...ceux qui font ce coup d’état mondial..bien sur etc..respects
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@cettegrenouilleci
MILLE MERCI
j’espère que cela va éclairer un peu l’ami Jean Dugenêt,car visiblement il a raté quelques épisodes dans cette histoire contemporaine du Moyen-Orient...Je ne désespère de personne... dans la vie personne n’est à l’abri d’une conversion, d’un ré-ajustement de ses pensées, de sa façon de voir le monde...
Le révisionnisme est de bon aloi, en droit, en histoire, en sciences, ... dès que des éléments non-connus surgissent, il est même à la base de notre fonctionnement depuis l’enfance, pour (re-)structurer nos représentations du monde
Pour les revendications trotskystes, c’est comme dans la religion il y a trente-six chapelles qui se réclament des écrits de ce personnage... prophète politique (?),...
perso je suis politiquement proche de l’UCI (Union Communiste Internationale) trotskyste également, mais je ne me reconnais pas forcément dans les propos de ce gentilhomme Dugenêt, au moins sur ce sujet de la Syrie d’aujourdhui...
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@cettegrenouilleci
Tu te lances dans des anaphores en ne reprenant que la fin d’une phrase. La phrase complète c’est :
« au côté des Syriens pour lutter contre El Assad »
Tu peux faire une longue anaphore avec ça :
« au côté des Syriens pour lutter contre El Assad »...
« au côté des Syriens pour lutter contre El Assad » ...« au côté des Syriens pour lutter contre El Assad »
...
Ceci dit je suis contre tous les dirigeants de tous les états capitalistes et je n’ai aucune honte à affirmer que je les combats. Il faut reprendre le B. A. BA du marxisme. Fallait-il choisir entre Thiers et Bismarck qui étaient en guerre l’un contre l’autre en 1970 ou fallait-il les combattre tous. J’ai bien dit combattre tous les dirigeants des états capitalistes.
Quand la Commune de Paris a éclaté, on a vu qu’ils étaient tous d’accord pour écraser la révolution. C’est la même chose maintenant. Ils sont fondamentalement d’accord : El Assad, Poutine, Barak Obama et tous ceux que tu cites. Tu ne verras jamais un révolutionnaire se ranger derrière l’un d’eux. Ce qui est triste c’est que cela semble t’étonner. Je crois que je vais écrire un nouvel article. -
ceci dit je suis contre tous les dirigeants de tous les états capitalistes
c’est bien ce que j’ai dit, vous ne savez pas prioriser vos combats, ce qui fait que contrairement à vous (le nez dans le guidon ?) le Parti communiste syrien n’ a jamais suivi aucun mot d’ordre d’une quelconque officine communiste...
C’est juste l’histoire des gros cailloux, des p’tits cailloux...
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@njama
Ma priorité va à la défense des exploités et ce n’est pas parce que je mets, pour commencer, un grand signe égal entre tous les dirigeants des pays capitalistes qu’après je ne fais pas des nuances entre-eux et cela de deux points de vue différents. D’abord, il est préférable d’avoir des régimes démocratiques que des dictatures (j’introduirai ensuite encore plus de nuances) parce qu’il est plus facile pour les exploités de se défendre, de s’organiser, de s’exprimer lorsqu’ils disposent de libertés démocratiques. Ensuite, il faut faire une analyse de la situation mondiale et des rapports de force entre les états... Les États-Unis de ce point de vue ne joue pas le même rôle que la Suisse (par exemple). Tout cela doit être analysé et pris en compte notamment quand on parle de la révolution syrienne. Cependant, je le répète, jamais ceux qui défendent les exploités (du moins les authentiques trotskistes) ne se prononcerons en faveur d’un dirigeant d’un pays capitaliste.
Il y a à ce sujet une grosse différence entre les organisations qui défendent réellement les exploités (comme l’AGIMO et l’IUT-QI) et ce que les journalistes appellent les organisations « de gauche ». Je préfère parler des organisations ouvrières-bourgeoises parce qu’elles sont ouvrières par leur origine (elles résultent des 1ère, 2ème et 3ème internationale) et bourgeoises par leur politique et leurs dirigeants qui ont trahi de longue date pour diverses raisons. Ces organisations ont donc effectivement pour caractéristique de prendre parfois parti pour les dirigeants d’un pays capitaliste contre un autre. En particulier, en cas de guerre, ces organisations défendent le plus souvent leur propre bourgeoisie c’est-à-dire leurs exploiteurs. Cela je ne le ferai jamais et je ne défendrai jamais El-Assad, Ben Ali, Obama, Poutine... (vous pouvez ajouter tous les autres) C’est cette question de principe que je vais maintenant aborder dans la suite de l’article que je prépare.
Merci de m’y faire penser. -
@cettegrenouilleci
Je ne sais pas si tu es particulièrement fier de ton effet de style avec la longue reprise anaphorique « lutter contre Bachar el-Assad ». Je t’invite à y réfléchir. Si tu remplace par exemple par « lutter contre Donald Trump » tu verras que ça marche encore très bien car la plupart de ceux qui ont critiqué el-Assad ont aussi critiqué Trump. Serait-ce donc une raison pour que je ne puisse critiquer ni el-Assad ni Trump ? et de conclure :
« De bien étranges compagnons dans le combat anti-Trump que tu entreprends. »Je ne sais pas si tu es particulièrement fier de recevoir à l’occasion une si chaude approbation de ceux qui sont tombés très tôt amoureux de la dictature de el-Assad et qui sont venus ici chasser en meute pour le défendre comme s’en vante njama.
Je suis pour ma part bien fier de défendre ici le point de vue des internationalistes qui ne prendront jamais parti pour les dirigeants des pays capitalistes fussent-ils sous le régime de la plus douce démocratie bourgeoise. Tu me concèderas peut-être que ce n’est pas le cas du régime de el-Assad.
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@Jean Dugenêt
Si je résume (un raccourci) donc le « très vilain dictateur (sanguinaire, de père en fils (?) (Bachar al-Assad » pour le nommer) aurait fait tirer quatre balles sur la foule...(début de la révolution que vous imaginez
Quelles preuves (faits) apportez-vous à vos suppositions (accusations très partiales) ... ?
J’espère pour vos infos (qui ne sont peut-être pas actualisées ?) qu’il s’est passé un même scénario identique à Maïdan à Kiev un peu plus tard...
Une attaque contre la Russie ?
Quelques snipers juste des soldats mercenaires sans états d’âmes particuliers à ce qu’il nous en semble) qui tirent autant sur de braves civils manifestants pacifistes que sur des policiers ... pour créer l’embrouille, pour accoler aux opinons publiques un supposé état policier...la thèse « snipers » vous dérangent ????????? Vous l’accréditez ? ou non ,
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@njama
"Si je résume (un raccourci) donc le « très vilain dictateur (sanguinaire, de père en fils (?) (Bachar al-Assad » pour le nommer) aurait fait tirer quatre balles sur la foule...(début de la révolution que vous imaginez. Quelles preuves (faits) apportez-vous à vos suppositions "
Non ! Ce n’est pas le fait qu’il y ait eu (ou non) quatre balles de tirées qui explique qu’il y a eu une révolution. C’est le fait qu’à un moment donné le peuple se soit mobilisé. Il y a toujours des éléments déclencheurs. Je crois qu’en Tunisie cela a été le suicide d’une personne....
Comme je le dis dès le chapeau de l’article : "Des millions de syriens et de syriennes, en particulier les jeunes, sont descendus dans les rues en défiant la dictature néolibérale féroce et corrompue qui est au pouvoir".
J’ai dû depuis être plus précis parce que vous contestiez cette réalité. Alors, à la question quelles preuves ? Vous avez la réponse. Mais il y en a d’autres dans l’article comme celle-ci : "Dans certaines régions le mouvement révolutionnaire a mis en place des institutions alternatives à celles de l’État : les conseils et comités de coordination locaux qui garantissaient des services à la population et assuraient la coordination des luttes. Une situation de double pouvoir apparaissait ainsi.«
»la thèse « snipers » vous dérangent ????????? Vous l’accréditez ? ou non"
Ce qui me dérange c’est que la thèse « snipper » vient exclusivement de radio-El-Assad et de ses officines comme http://www.infosyrie.fr/
Sinon, cela ne me dérangerait pas. Je vous l’ai dit. La discussion sur l’élément déclencheur n’est pas en elle-même importante. Ce qui est important c’est qu’il y a eu effectivement un déclenchement.
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Biden le sénile a du se dire :’Le 11/9, ca me dit quelque chose. Pas mal comme date !"
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La politique étrangère de la France co-responsable du chaos en Syrie, comme en Libye. La position diplomatique de la France commence en 2011 dès le début des manifestations. Alain Juppé venait d’être nommé ministre des affaires étrangères. La responsabilité en incombe donc au Gouvernement Sarkozy qui fait le « pari » de la chute de Bachar al Assad
François Hollande ne fera qu’obstinément poursuivre cette même politique, en l’aggravant. °
il n’y avait pas de répression sanglante !
Alain Juppé accusé par sa propre administration d’avoir falsifié les rapports sur la Syrie
... Au début des événements, en mars 2011, le Quai avait dépêché des enquêteurs à Deraa pour savoir ce qui s’y passait. Leur rapport, transmis à Paris, indiquait qu’après quelques manifestations, la tension était retombée, en contradiction avec les reportages d’Al-Jazeera et de France24 qui indiquaient à l’inverse que la ville était à feu et à sang. L’ambassadeur demanda la prolongation de la mission pour suivre l’évolution des événements. Furieux de ce premier rapport, le ministre des Affaires étrangères lui téléphona pour exiger qu’il le modifie et fasse état d’une répression sanglante. L’ambassadeur plaça alors le chef de mission à Deraa en conférence téléphonique avec le ministre pour lui redire qu’il n’y avait pas de répression sanglante. Le ministre menaça l’ambassadeur et la conversation se termina de manière glaciale.Immédiatement après, le cabinet d’Alain Juppé fit pression sur l’AFP pour qu’elle publie des dépêches mensongères confortant la vision du ministre.
http://www.voltairenet.org/article173169.html-
« Syrie : quand l’ambassadeur de France déjeunait avec la bête noire des frondeurs », par Georges Malbrunot, L’Orient indiscret/Le Figaro, le 14 avril 2011.
et dans cet article, Georges Malbrunot écrit : "Le Quai d’Orsay est embarrassé. Il cherche à éviter la répétition de l’épisode tunisien, où la diplomatie française avait été sévèrement critiquée pour ne pas avoir su anticiper la chute de Ben Ali."
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dans le livre des journalistes français Georges Malbrunot et Christian Chesnot, « Les chemins de Damas, Le dossier noir de la relation franco-syrienne », publié en octobre 2014 :
Altercation au ministère des Affaires étrangères
Un chapitre du livre intitulé “Bagarre au Quai d’Orsay” fait état d’une violente querelle sur la Syrie qui s’est produite dans un bureau du ministère des Affaires Etrangères à Paris au printemps 2011. A cette époque, Alain Juppé était le ministre des Affaires Etrangères. L’altercation a eu lieu dans le bureau d’Hervé Ladsous, le chef de cabinet du ministre des Affaires Etrangères, entre Eric Chevallier, l’ambassadeur de France à Damas, et Nicolas Galey, le conseiller du président (Nicolas Sarkozy à l’époque) pour le Moyen-Orient. Etaient aussi présents Patrice Paoli, directeur, à l’époque, du département du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et aujourd’hui ambassadeur de France au Liban, et Joseph Maila, le directeur de la prospective au ministère des Affaires étrangères, ainsi que des diplomates responsables des affaires syriennes.
La conviction de l’ambassadeur Chevallier était la suivante : « Le régime d’Assad ne tombera pas, Assad est fort » et il se maintiendra au pouvoir. C’est ce qu’il avait écrit dans ses dépêches diplomatiques depuis Damas, raison pour laquelle il avait été rappelé à Paris. Chevallier "a redit aux personnes présentes à cette réunion qu’il était « proche du terrain », et qu’il avait « visité diverses régions de la Syrie et qu’il n’avait pas le sentiment que le régime en place était en train de s’effondrer » .
« Arrêtez de dire des bêtises ! » l’a interrompu Galey, le représentant de Sarkozy. « Il ne faut pas s’en tenir aux faits, il faut voir plus loin que le bout de son nez. » a-t-il ajouté. La remarque de Galey était d’une « hostilité sans précédent » selon une des personnes présentes. Même Ladsous « a été choqué de la détermination de Galey, » quand il est apparu que Galey "n’était pas venu prendre part aux délibérations mais remplir une mission spécifique : imposer l’idée que la chute d’Assad était inévitable," et faire comprendre à tout le monde qu’aucune opinion divergente ne serait tolérée dans le corps diplomatique français.
Mais Chevallier a défendu sa position qui différait de celle que l’Elysée voulait imposer. Il a dit qu’il avait rencontré l’opposition syrienne régulièrement, « mais qu’il continuait à penser que le régime avait la capacité de survivre ainsi que des soutiens étrangers » . « On se moque de vos informations !a réitéré Galey » , ce à quoi l’ambassadeur a répondu : « Vous voulez que j’écrive autre chose mais mon travail comme ambassadeur est de continuer à dire ce que j’ai écrit, c’est à dire ce qui est réellement arrivé » . « Vos informations ne nous intéressent pas. Bachar el-Assad doit tomber et il tombera », a rétorqué Galey d’une voix coupante. La querelle s’est alors envenimée, ce qui a forcé Ladsous à intervenir plusieurs fois pour mettre fin à cette « bataille verbale ».
Un médecin syrien analysait, en 2011 déjà, de quoi son pays était victime
Ce qui se passe en Syrie
Dr. Nabil Antaki
"L’Ambassadeur de France en Syrie, Mr Eric Chevallier, un homme remarquable, s’est vu tirer dessus à boulets rouges par les médias français pcq il a osé dire leur qu’ils [les médias] mentaient. Ils l’ont accusé d’être l’Ambassadeur de Assad en France."http://arretsurinfo.ch/un-medecin-syrien-analysait-en-2011-deja-de-quoi-son-pays-etait-victime/
« Vos informations ne nous intéressent pas. Bachar el-Assad doit tomber et il tombera », a rétorqué Galey d’une voix coupante.
on ne peut pas être plus clair, non ? C’ est juste une option, un pari, Juppé s’en foutait de ce qui se passait réellement en Syrie.
Il n’y a jamais eu de révolution en Syrie.
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Une cabale européenne contre la Syrie ?
...
Un début d’embargo avait été en discussion très tôt, dès fin avril 2011, puis « décrété » au niveau de l’UE le 9 mai 2011 !!! les décisions suivantes 2.9.2011 / 23.9.2011 / 13.10.2011 élargissent l’embargo ou précisent certains points de la première Décision 2011/273/PESC .
bref, la question de l’embargo sur la Syrie était « scellée » au niveau européen si on peut dire dès le tout début des événements en Syrie principalement par un « embargo sur les armes » (comme si cette mesure pouvait influencer et résoudre politiquement le début des contestations populaires en Syrie, sachant qu’en plus je pense que la Syrie dispose essentiellement de matériel militaire « non-européen », et « non-américain » ... et donc que l’Europe ne faisait pas partie de ses fournisseurs dans ce domaine militaire). Cette première Décision était donc purement politique. Elle n’était donc pas qu’une question de politique extérieure franco-française.
références :
Ici une synthèse des premières Mesures restrictives à l’encontre de la Syrie en 2011 :
http://europa.eu/legislation_summaries/foreign_and_security_policy/cfsp_and _esdp_implementation/ps0017_fr.htm
(cette Page Web est importante, car elle renvoie sur les liens des décisions (transcrites en différentes langues) avec les documents en PDF et autres formats)
Embargo sur les armes / mai 2011
Embargo sur le pétrole / 2 septembre 2011
Restriction à l’admission des personnes physiques
Gel des ressources économiques
documents officiels européens :
Décision 2011/273/PESC du Conseil 9.5.2011 : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32011D0273&from=FR
Décision 2011/522/PESC du Conseil 2.9.2011 : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32011D0522&from=FR
Décision 2011/628/PESC du Conseil 23.9.2011 : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32011D0628&from=FR
Décision 2011/684/PESC du Conseil 13.10.2011 : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32011D0684&from=FR-
@njama
Embargo qui n’a pas empêché François Hollande de livrer des armes aux « rebelles » en Syrie :
François Hollande confirme avoir livré des armes aux rebelles en Syrie.
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2 septembre 2011
L’UE décrète un embargo sur les importations de pétrole syrienCet embargo entend porter atteinte au régime syrien, dont 95 % des exportations de pétrole sont achetés par l’Union européenne. Ces sanctions vont « frapper la Syrie au cœur », a commenté le ministre des affaires étrangères néerlandais, Uri Rosenthal, en marge de la réunion.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/02/l-ue-decrete-un-embargo-sur-les-importations-de-petrole-syrien_1566983_3218.html
En fait de frapper la Syrie, c’était frapper son économie, et donc « le peuple syrien » en tout premier lieu ... !
pour info, 6 mois après le début des manifestations, à Alep en septembre 2011 il ne se passait absolument rien ...comment donc croire que cette révolution avait des bases populaires ?-
bon j’arrête là mais s’il faut j’enverrais d’autres scuds...
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@njama
Et les attentats en France ? Qui est derrière EI ?
Aujourd’hui, on a toujours les pourfendeurs de Assad, comme l’était EI
Et le débris Le Drian ? Toujours en place ! -
@njama
« s’il faut j’enverrais d’autres scuds... »
Je doute qu’il y ait beaucoup de personnes qui les lisent. -
@Jean Dugenêt
Ses scuds sont plus intéressants et informatifs que votre doctrine trotskyste congelée ...
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@agent ananas
"Ses scuds sont plus intéressants et informatifs que votre doctrine trotskyste congelée ...«
Je me doute que vous trouvez vos »scuds" passionnants. Là n’est pas la question.
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« .. la politique juste en Syrie.. Armement de la population pour qu’elle assure sa défense avec ses propres milices... »
Vous voulez l’anéantissement des minorités non sunnites ?
https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-syrie-dans-un-monde-musulman-219396
L’expulsion est une caractéristique islamique sunnite permanente, dont vous auriez du tenir compte dans votre panorama que vous auriez pu faire remonter un peu avant.
Exemple ; situation en Turquie sunnite en 2005 :
« ...sur une population de 72 millions de personnes, le nombre de « minoritaires » reconnus comme tels ou assimilés ne dépasse pas les 150 000 personnes (0,2% de la population, comparés au minimum 19,1% en 1914... »
Imaginez-vous que la démocratie en Syrie ne conduirait pas au même résultat ?
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@L’apostilleur
Il n’y a pas de problèmes confessionnels en Syrie, l’arabité des chrétiens d’Orient n’est pas à remettre en question, sauf imposture flagrante, ou inculture patente comme chez Sarkozy pour qui l’Afrique n’a pas non plus d’histoire !
Un chrétien (ou un musulman, un juif) de Syrie est arabe, syrien, et, chrétien (ou musulman, ou juif).
« La religion à Dieu, la Patrie pour tous » comme on dit là-bas.La religion n’est pas un sujet de conversation en Syrie, sauf dans un contexte privé, circonstancié, personnel. Le sunnisme en Syrie n’a rien de radical, au contraire.
Les enfants syriens, chrétiens, musulmans fréquentent les mêmes écoles.
Personne n’a été expulsé, c’est la guerre, les combats qui ont déplacé les populations, qui au Liban, qui en Irak, en Europe ou ailleurs dans l’attente de jours meilleurs
Quant aux Kurdes, il y en a un million rien qu’à Damas et banlieue, alors l’idée d’un Grand Kurdistan n’est qu’une manipulation des occidentaux, suivez BHL (Libye, Syrie, Ukraine, pseudo-Kurdistan syrien) vous comprendrez d’où vient le problème -
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@njama
« ..Il n’y a pas de problèmes confessionnels en Syrie... »
Ah bon ??
https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-syrie-dans-un-monde-musulman-219396« ...l’arabité des chrétiens d’Orient n’est pas à remettre en question... » Personne n’en doute, les arabes sont passés par toutes les religions, ...juifs, puis chrétiens avant d’être contraints à l’islam par les djihadistes.
Il est normal qu’il reste des traces de leurs anciennes religions, pas pour longtemps, les sunnites sont au travail. -
Pour rappel ... https://www.youtube.com/watch?v=AJ509Z8uk_A
La journaliste indépendante Eva Barlett, démonte la propagande atlantiste lors d’une session à l’ONU.
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@agent ananas
Dommage qu’elle ne parle pas en hongrois. Je suis allergique aux envahisseurs atlantiste de l’ouest (les américains). Je ne parle pas leur langue. -
@agent ananas
Et le général américain Wesley Clark a révélé dès 2001 le contenu d’un rapport du gouvernement prévoyant d’envahir 7 pays d’Orient : Libye, Soudan, Irak, Syrie, Liban, Iran . . .
Syria and Iran invasion planned since 9/11
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@agent ananas
Elle est canadienne, dugenoux !Mon nom est Jean Dugenêt voir la charte de bonne conduite !
Par ailleurs, à propos de prétention n’avez vous donc pas compris qu’ils me font bien bidonner ceux qui ne parlent que de combattre le grand ogre américain mais s’expriment dans sa langue. -
Témoignagne d’Ibrahim Moussa, Syrien, 42 ans, vit en Belgique depuis 1999. Né dans une famille alaouite de sept enfants à Mkharam el Fouqani dans la province de Homs, il a décidé de rentrer au pays pour aider sa famille et son pays malgré la guerre.
(...) D’après vous, comment a commencé cette guerre ?La guerre n’a pas commencé en 2011. Elle était déjà palpable en 2005. Les terroristes takfiris ont creusé des tunnels dès cette époque, notamment à Homs.
Avant 2011 déjà, il existait deux Homs : une Homs terrestre et une Homs souterraine.
Les djihadistes ont acheminé des armes via ces tunnels. Mon cousin germain (fils de ma tante maternelle dont je tairai le nom pour des raisons de sécurité) était ingénieur hydraulique à Homs.
Il m’a dit que sous Homs, il y avait 2 tunnels (l’un suivant un axe Nord-Sud, l’autre Est-ouest) servant à réparer les conduits d’eau, les égouts etc.
Mon cousin a découvert un réseau impressionnant de galeries au début du prétendu printemps syrien en 2011. Des experts russes ont été dépêchés sur les lieux. Ils ont estimé le début des travaux de creusement suspects à l’année 2005.
Au début, les Homsiotes n’ont pas compris ce qui se tramait. Quand vous demandez aux habitants de la ville s’ils ont noté les moindres agissements étranges, ils se souviennent quasi tous des bruits venant du sol mais ne s’imaginaient pas à l’époque que ces tunnels allaient servir à une guerre souterraine contre la Syrie.
Entre 2005 et 2011, les milieux djihadistes se passaient le mot : « Bientôt, nous allons passer à l’action en Syrie ». Certains ont mis leurs familles à l’abri bien avant le début des événements.-
(suite) Pourquoi à Homs ?
Homs est située à un endroit stratégique, à mi-chemin entre Alep et Damas, et entre Deir-ez Zor et la côte.
Homs est au centre de la Syrie. Elle est comme le cœur qui pompe le sang et le redistribue dans tout le corps.
Homs est un carrefour qui relie toutes les villes syriennes situées aux extrémités du pays.
Sa proximité avec le Liban (à peine 40 km) fait de Homs une plateforme du trafic d’armes. Homs a deux frontières avec le Liban : l’un du côté de Tall Kalakh et l’autre du côté de Qousseir.
La fourniture en armes a été assurée par les agents de Saad Hariri, notamment Okab Saqr (*)
Pour les terroristes, la prise de Homs permettait de couper le pays en deux.
A l’époque, deux organisations djihadistes terrorisaient le Liban : Fatah al Islam au Nord, Jund al Cham au Sud. Elles étaient surtout actives dans les camps palestiniens de Nahr el Bared à Tripoli (Nord) et Aïn el Heloué au Sud, près de Saïda.(*) Un député libanais dirige le trafic d’armes vers la Syrie http://www.voltairenet.org/article176853.html
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(suite) Avant même le « printemps syrien », ces organisations ont commis des attentats en Syrie ainsi que des assassinats ciblés relativement peu médiatisés. Certains journalistes occidentaux racontent qu’il n’y avait aucun djihadiste en Syrie en 2011.
C’est un mensonge odieux. Les djihadistes de Fatah al Islam et Jund al Cham étaient très actifs, à la fois en Syrie et au Liban.
Ils étaient entretenus par le clan Hariri et les services secrets saoudiens notamment par Bandar Ben Sultan et avaient pour mission d’affaiblir le Hezbollah et ses soutiens, notamment l’Etat syrien.
Entre 2005 et 2011, les djihadistes des camps palestiniens du Liban étaient en lien avec les djihadistes irakiens liés à Zarqaoui, le fondateur de L’EI d’Irak. Ils étaient en phase préparatoire pour une insurrection d’envergure contre le gouvernement et le peuple syriens.
Ils étaient le Daech et le Front al Nosra de l’époque.
Rappelons-nous qu’en 2007, ils décapitèrent des dizaines de soldats libanais (*). Mais les médias occidentaux évitent de parler de tout cela. Ils veulent empêcher leur opinion publique d’établir une quelconque connexion entre les mouvements djihadistes du Liban, d’Irak et de Syrie pour faire admettre l’idée qu’en mars 2011, l’opposition syrienne était unanimement démocratique.(...) http://www.investigaction.net/malgre-la-guerre-un-migrant-syrien-rentre-au-pays/
(*) LIBAN Qui est responsable du massacre de Tripoli ?Mercredi 23 mai 2007, par Robert Fisk http://www.alterinter.org/spip.php?article865
alors l’idée d’une révolution populaire spontanée en mars 2011 ça ne tient pas la route
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@njama
Vous aimez les copier/coller de témoignages divers. Je vous en livre donc un. Il est intitulé : « Les témoignages effrayants des enfants torturés en Syrie »Je ne fais pas de flood comme vous. Je ne vous livre donc en copier/coller que le chapeau de l’article
"Le régime ne recule devant rien en Syrie pour mater la révolte. Un rapport de Human Rights Watch met en lumière les tortures subies par les enfants, dont près de 400 ont déjà été tués par l’armée de Bachar el-Assad."
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@njama
Puisque vous aimez ça, je vous livre un autre témoignage sur Bashar el-Assad. Il est intitulé : « Syrie : dans l’enfer des geôles de Bachar el-Assad »
Là encore je ne fais pas comme vous un volumineux copier/coller. Je me contente de vous indiquer le sous-titre :
« Amnesty International lève le voile sur les méthodes de torture employées contre les manifestants syriens. »
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@njama
Allez ! Vous en prendrez bien encore un petit pour la route. Celui-là est intitulé : « Syrie : les témoignages se multiplient sur la répression, qui ne faiblit pas »
Et, en copier/coller, je ne mets que le chapeau de l’article :
"DAMAS - Les témoignages sur les exactions du régime de Bachar al-Assad se multipliaient samedi, alors que les forces de l’ordre appuyées par des hélicoptères ont tué au moins 25 civils au cours de manifestations massives hostiles au régime vendredi à travers le pays." -
@njama
Décidément, vous m’avez contaminé. Je vais y prendre gout. En voici un autre intitulé : « Syrie, la répression jusque dans les hôpitaux : témoignages »Avec en prime le chapeau de l’article :
"Le régime syrien accentue sa répression contre la ville rebelle de Homs. Les forces du président Bachar El-Assad intensifient leurs bombardements, et traquent les opposants jusque dans les hôpitaux. Blessés et médecins sont sous la menace constante du régime. Témoignages de civils syriens qui racontent l’horreur de la répression." -
@njama
Je suis loin d’avoir atteint votre degré de performance. Vous en avez produit 9 en 1 heure. Je fais un effort. Je vous en envoie un autre. Son titre : « Syrie : Bachar al-Asad est un criminel fou »"Ecrivaine et résistante en exil, Samar Yazbek revient dans un livre bouleversant sur les combats, les souffrances et les espoirs de son peuple. Interview."
Les titres de l’interview :
- Le témoignage poignant d’une femme libre
- Le viol comme arme de pression ?
- Comment soutenir le peuple syrien ?
- Asma al-Asad, otage ou complice ?
- Le rôle des femmes dans la révolution
- Un risque d’islamisation de la société ?
- Le témoignage poignant d’une femme libre
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@Jean Dugenêt
Vous avez dit que j’étais probablement mal informé. Je fais des efforts pour être mieux informé et je voudrais vous en faire profiter. Voici donc un autre article intitulé : « Syrie : la chirurgie utilisée comme arme de répression par Bachar al-Assad »"TEMOIGNAGES. Un homme de 61 ans, arrêté par l’armée de Bachar al-Assad, a été envoyé sans raison à l’hôpital. Il en est ressorti avec un rein en moins..."
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@njama
Assez parlé de répression. Maintenant parlons de la vérité contre la propagande. Voici un article intitulé : « Ne laissons pas Bachar al-Assad réécrire la guerre »Le chapeau :
"Dix ans après le début d’un conflit durant lequel la propagande du régime syrien n’a eu de cesse de vendre à l’international un récit « clé en main » pour se légitimer, il faut encore et toujours l’empêcher de falsifier l’histoire."et le début de l’article."Il y a dix ans, dans le sillage des printemps arabes, des Syriens se sont levés pacifiquement pour réclamer la dignité et la liberté. En plus de faire face à la répression de la dictature, ils ont fait les frais d’une propagande redoutable, mettant en doute l’existence même de leur révolte. Cette désinformation, caractéristique des régimes autoritaires, a trouvé beaucoup d’échos au niveau international. Jouant notamment sur la méfiance à l’égard des médias partagée ici par un grand nombre de citoyens, un récit falsificateur s’est peu à peu établi en prétendant « rétablir la vérité ». Cette inversion des réalités s’invite désormais dans des prises de positions politiques, dans certains discours médiatiques et dans des lieux culturels : elle tente de réécrire le conflit syrien en faisant du régime de Damas tantôt une victime, tantôt un sauveur, jamais un coupable."
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Par Nadia Khost
Damas, le 03/04/2021
Mes chers amis,
Nous ne nous sommes pas revus depuis votre lointaine visite en Syrie. Et, aujourd’hui, nous voici dispersés en divers points de la planète, l’entrée dans certains pays arabes étant désormais chose plus facile pour un Américain ou un Israélien que pour un Syrien.
J’ai senti dans votre courrier une certaine tristesse à notre égard. Vous avez raison. La Guerre Mondiale qui a suscité l’écriture de tant d’épopées n’a duré que quatre ans, tandis que la guerre contre la Syrie se poursuit depuis dix ans. Une guerre menée avec la participation de grandes puissances ainsi que de petits États et au cours de laquelle les crimes commis ont bénéficié de la couverture de conférences de presse internationales, de réunions de chefs d’États européens, de larmes d’organisations humanitaires et d’un cortège d’intellectuels syriens.
Croyez que je mesure votre tristesse. Dix années de nos vies et de la vie de nos enfants englouties dans une guerre qui a raccourci nos routes et nous a privés de nos forêts comme de nos montagnes, tandis que le sable de nos plages a oublié les traces de nos pas. Dix longues années au bout desquelles même la joie normalement inspirée par la floraison de nos bigaradiers et de nos cédratiers ne peut plus dissiper notre amertume, puisque les ailes du bonheur ne se posent qu’en pays sûrs.
Néanmoins, même les enfants ont résisté en chantant. Certains ont continué à défiler sous les obus des groupes armés et nous avons marché à leurs côtés. Un obus est tombé à un pas de nous et lorsque nous sommes rentrés sains et saufs chez nous, nous avons célébré notre victoire sur la mort dans le pays du premier alphabet.
J’espère que des experts sincères écriront la vérité sur cette guerre menée contre nous, vu que généralement les Syriens accomplissent des exploits et passent outre sans les fixer pour l’Histoire. J’espère qu’ils se souviendront de ces jours difficiles, notamment du jour où le président français Hollande a déclaré à Poutine que la carte de la Syrie était désormais tel le damier du jeu d’échecs, signifiant la partition de fait du territoire de l’État syrien. Et ce, au moment même où les terroristes tentaient d’envahir le quartier d’Al-Qassa’ depuis la Place des Abbassides et d’entrer dans Damas depuis Daraya.
Daraya, cette banlieue de l’ouest de Damas transformée en caserne de terroristes hébergeant des Américains, dont un agent de la CIA suscitant l’envoi de toutes sortes de messagers à sa recherche ; alors que les obus de mortiers pleuvaient sur les rues de Damas et interrompaient le silence de ses nuits, que « les bannières noires » flottaient sur les banlieues voisines de Jobar et de Zabadani, et alors que nous disions adieu à nos enfants et à nos époux partis étudier ou travailler sans aucune certitude de les retrouver sains et saufs à leur retour.
Les terroristes ont même bombardé la Faculté d’architecture en plein centre de la capitale ainsi que l’Opéra de Damas. Cependant, les vendeurs de légumes sont restés disponibles, les magasins et les pharmacies ont gardé leurs portes ouvertes, les cliniques ont continué à recevoir les patients, les fonctionnaires ont tenu leurs postes dans les différentes institutions, les musiciens n’ont pas interrompu leurs répétitions, les concerts se sont poursuivis et les invités aux soirées culturelles ont répondu par leur présence.
Jouions-nous avec la vie et la mort ? Probablement. Mais posons plutôt la question de savoir pourquoi un tel destin monstrueux a soumis le pays de tant de civilisations à autant de démantèlement et de destruction. Cela ne peut s’expliquer que par le fait que la Syrie, l’Irak et le Liban ont combattu Israël et qu’ensemble nous représentons le front oriental de ce combat. Explication à laquelle il faut ajouter la haine du faux contre l’authentique tout autant que la haine de l’inculte contre les héritiers de la civilisation. Bush n’a-t-il pas déclaré qu’il ramènerait l’Irak à l’âge de pierre ?
Malgré nos propres souffrances, nous ressentons douloureusement ce qui est arrivé à l’Irak et nous craignons ce qui risque de lui arriver encore avec la présence des Étatsuniens sur son sol, car nous ne sommes pas habitués à penser uniquement à la Syrie, notre cœur étant toujours tourné vers ces pays frères avec la certitude que, de Bagdad à Beyrouth, le même sort nous est réservé sur la carte des partitions israélo-américaine.
Une certitude fondée sur le complot ourdi contre la Syrie par les États-Unis à cause de son importance géopolitique ? Certainement pas ! Cela, nous le savions bien avant eux avec, cependant, une vision différente de la leur. Une vision qui nous invite à défendre ensemble la dignité de l’arabité et de la personne humaine contre la barbarie occidentale que nous devons vaincre et évincer de notre Histoire.
Nous comprenons donc pourquoi une nouvelle guerre a démarré contre nous : une guerre dirigée contre notre Livre syrienne et notre pain parfumé.
Nous comprenons pourquoi l’occupant étasunien et ses agents kurdes volent notre blé ainsi que notre pétrole et, comme leurs ancêtres pilleurs, coupent les routes qui mènent à nous dans l’espoir de dessiner une nouvelle réalité sociale au sommet de laquelle trôneraient les courtiers de guerre et dans le gouffre de laquelle tomberait le peuple appauvri.
Nous comprenons pourquoi nous faisons la queue devant les stations-service et les fours à pain, alors que si vous demandiez à l’un de ceux qui patientent dans les files d’attente s’il accepterait un accord favorable aux États-Unis et à Israël pour en finir avec la crise, il sursauterait de colère et vous répondrait : « Dans ce cas, comment nos anciens pourraient-ils nous pardonner ? Les ‘Martyrs de Mai’ n’ont-ils pas été les premiers à nous éclairer sur le sionisme ? ».
Avant la guerre, je n’avais pas imaginé que nous étions capables d’autant de patience et de courage. Est-ce le cas parce que nous sommes convaincus que notre défaite plongerait la région dans les ténèbres et la barbarie ? Est-ce parce que nous pensons devoir payer le prix du changement des relations internationales ? En effet, nous aurons contribué pour une large part à l’avènement d’une nouvelle réalité : celle d’un monde désormais multipolaire.
Mes amis, ne vous inquiétez pas pour moi. Certes, durant cette guerre, j’ai souvent pleuré de tristesse devant les souffrances du peuple et du pays. Une tristesse qui n’a cependant rien à voir avec la résignation ou la faiblesse. D’ailleurs, les Syriens n’ont jamais courbé la tête, sauf lorsqu’ils ont été décapités par les terroristes wahhabites.
En revanche, nous avons perdu nos belles illusions quant à l’idée que tout Arabe est plus proche de nous que le Russe, l’Iranien et le Vénézuélien. Nous avons découvert que ce qui unit ou divise les gens tient de la vision, du comportement et de la conscience.
Dr. Nadia Khost
Texte traduit de l’Arabe par Mouna Alno-Nakhal
Dr Nadia Khost, écrivaine syrienne, auteur de nombreux ouvrages, d’essais, et de nouvelles portant sur l’histoire, l’architecture, la conservation et la protection du patrimoine de la Civilisation Arabe. Elle vit à Damas.
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@SEPH
Je veux moi aussi apporter des témoignages. C’est un texte d’Amnesty international intitulé : « JE VOULAIS MOURIR — Témoignages de survivants de la torture en Syrie ».Je n’utiliserai évidemment pas la technique du flood qui consiste à faire des copier/coller de textes. Avec ce document de 13 pages, njama enverrait certainement une douzaine de posts.
Salut les trolls qui défendent El-Assad ! -
@SEPH
Je me permets de vous signaler un autre témoignage. Il ne vient pas d’un révolutionnaire mais d’un général de l’armée de El-Assad. Son titre :« Syrie. témoignage du général Ahmed Tlass sur le système et la répression ».Puisque je ne pratique pas le flood, je ne laisse en copier/coller qu’un court extrait :
"Émanant d’un officier supérieur de la Police en fonction au début des événements en Syrie, le témoignage du général Ahmed Tlass revêt une importance particulière. Il montre en effet comment, dès le début du soulèvement populaire, les membres d’une cellule placée sous l’autorité du chef de l’Etat en personne ont délibérément cherché à provoquer l’escalade de la violence. Situés hors hiérarchie, ils ont ordonné de tirer pour tuer. Ils ont organisé des attentats spectaculaires pour prévenir le ralliement des minorités et des hésitants à la contestation. Ils ont manipulé l’information pour dissuader les puissances extérieures de soutenir les révolutionnaires."
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@Jean Dugenêt
Votre général menteur est un félon qui veut être calife à la place du calife .
Les leçons de la Syrie"On nous dit que nous menons une « guerre contre le terrorisme », mais ce n’est pas le cas. Nous sommes alliés à des terroristes, comme Al-Qaïda, dans une quête sans remords pour détruire les civilisations arabes dans tout le Moyen-Orient.
Prenons simplement le cas de la Syrie. Rappelez-vous ce qu’était la Syrie autrefois. Elle avait une économie bien équilibrée ; elle produisait la plupart de ses biens industriels, son carburant et ses produits agricoles. Il y avait peu de pauvreté et le commerce était florissant. Elle était financièrement fiable.
Elle était en paix avec Israël depuis 40 ans. La Constitution rédigée sous le président Assad garantit aux femmes l’égalité des droits. Elle garantit la liberté de religion en trois passages différents de son texte. La Syrie est un modèle pour d’autres États arabes, notamment pour l’Arabie Saoudite, qui n’a pas de Constitution du tout.
Nous qualifions le président syrien de dictateur, mais en 2014, il a été élu à une écrasante majorité lors d’une élection juste et libre. L’Amérique prétend que les élections n’ont jamais eu lieu, mais de nombreux Syriens ont été tués par des rebelles soutenus par les États-Unis alors qu’ils tentaient de voter.
Après dix ans de guerre, aucun chef rebelle ne s’est imposé comme une figure populaire auprès du peuple syrien. L’Occident aime les terroristes que le peuple syrien méprise. On nous apprend à détester le président Assad parce qu’il a réprimé les émeutiers en 2011 et parce qu’il a « gazé son peuple ». Mais ce n’est pas vrai, car nous avions déjà pris la décision d’attaquer la Syrie dix ans auparavant.
En 2001, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a ordonné au Pentagone de rédiger des plans pour renverser les gouvernements de sept pays du Moyen-Orient, en commençant par l’Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et pour finir, l’Iran1.
Aucun d’entre eux n’avait fait de mal aux États-Unis.
En 2006, l’Ambassade des États-Unis à Damas a exposé des plans détaillés pour déstabiliser et renverser la Syrie.
C’était bien avant les manifestations en Syrie de 2011, dont nous avons toujours prétendu qu’elles étaient la raison de notre opposition au président Assad.
En mars 2011, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué et renversé le gouvernement libyen.
Les États-Unis ont doté la Turquie d’un aérodrome pour transporter les armes libyennes capturées à l’aide d’avions qataris. Ces armes ont été livrées aux terroristes en Syrie.
En 2011, pendant le « printemps arabe », le très secret « Centre d’activités spéciales » de la CIA a envoyé des équipes paramilitaires en Syrie pour identifier, former, équiper et diriger des terroristes contre le gouvernement syrien.
En 2013, Barak Obama a officialisé notre soutien de longue date aux terroristes anti-syriens, en autorisant secrètement le programme « Timber Sycamore » de la CIA3.
Dans le cadre de ce programme, la division des opérations spéciales de la CIA a entraîné, armé et payé des milliers de terroristes pour combattre la Syrie.
L’OTAN et les États-Unis ont entretenu une intense campagne de propagande contre la Syrie. Les attaques au gaz sarin qui ont tué des civils ont été imputées au président Assad. Mais pas un seul journaliste n’a demandé pourquoi Assad utilisait du gaz contre des enfants et pas contre des brigades blindées de terroristes qui fonçaient sur Damas.
Le secrétaire à la Défense James Mattis a admis, en 2018, que les États-Unis n’avaient aucune preuve que Assad avait utilisé du gaz sarin4.
Deux députés turcs ont été accusés de trahison pour avoir révélé comment une cellule d’Al-Qaïda avait fait entrer dans le pays 2,2 kilos de gaz sarin pour l’utiliser contre la Syrie.
Pourquoi attaquons-nous la Syrie ? Les États-Unis cherchent à s’emparer des routes du pétrole et du gaz qui desservent l’Arabie Saoudite et le Qatar. En plus de l’accès aux pipelines, l’Arabie Saoudite veut imposer un islam wahhabite à des Syriens qui vivent dans l’harmonie religieuse.
De nombreux groupes terroristes ont juré de décapiter tous les chrétiens et les alaouites et de faire de leurs femmes et de leurs filles des esclaves sexuelles. Un djihadiste a conduit au combat son véhicule blindé de fabrication américaine, avec une esclave nue attachée à son pare-brise, sachant que les soldats syriens ne lui tireraient pas dessus pendant qu’il attaquait.
Les marchands d’armes américains profitent immensément de contrats lucratifs tels que les 600 missiles antichars BMP-71 que la CIA a envoyés en urgence à Al-Qaïda en 2014, juste à temps pour qu’ils attaquent à travers la frontière turque, franchissant les lignes syriennes pour décapiter les chrétiens arméniens dans l’ancienne ville de Kessab.
En 2015, les troupes américaines ont envahi illégalement le nord de la Syrie et se sont emparées illégalement du pétrole syrien. Nous avons autorisé une compagnie pétrolière américaine à construire une raffinerie et à forer pour trouver davantage de pétrole sur des terres syriennes souveraines.
Avant la guerre, la Syrie n’a jamais eu besoin d’importer du carburant, car elle était autosuffisante en pétrole et en gaz naturel. Mais maintenant, l’héritage de la nation a été volé, laissant les Syriens mourir de froid en hiver, alors que nous volons leur carburant.
Cette région est aussi le grenier à blé de la Syrie. Elle en produisait suffisamment pour nourrir la nation. Ce blé a également été volé, et les Kurdes l’expédient aux marchands turcs, tandis que les paysans syriens meurent de faim.
Pour resserrer l’étau sur la Syrie, le secrétaire d’État Mike Pompeo s’est vanté de couper la Syrie de ses sources de devises et de bloquer les pétroliers en provenance d’Iran. Nous avons ainsi causé un grand nombre de morts, de maladies et de souffrances aux pauvres Syriens.
On rappelle régulièrement aux citoyens Américains qu’en Syrie, « nous ne visons pas le peuple, seulement les dirigeants ». Balivernes !
Nous volons la nourriture, le carburant et les médicaments aux pauvres. Nous bloquons les fournitures pour la reconstruction, de sorte que les jeunes Syriens doivent se battre pour vivre, ou mourir de faim.
Si nous mettions fin au blocus, ils pourraient travailler à la reconstruction du pays. Dans la situation actuelle, le seul travail est le combat, qui se poursuivra tant que nous continuerons à l’alimenter.
Le monde doit rejeter ces guerres sans fin. Cela fait 10 ans que nous nous battons contre les Syriens, et nous opprimons le peuple irakien depuis 30 ans, en le bombardant alors même que nous occupons le pays.
Cette folie doit cesser."
Colonel Richard H. Black (cr), ancien sénateur de l’État de Virginie
Ancien chef de la Division du droit pénal de l’armée au Pentagonesource : https://www.institutschiller.org
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@SEPH
J’ai essayé d’expliquer qu’il est temps de cesser de faire de volumineux copier/coller de textes. En général, seuls ceux qui les envoient trouvent ces textes intéressants et personne ne les lit.
Je suis certain au moins que pour ma part je ne les lis pas alors il est inutile de vous adressez à moi avec ce genre de pratique.
Si je veux signaler qu’un texte a retenu mon attention je mets au maximum un lien sur son titre et un « chapeau » du texte.
Voici un exemple.
Le titre : « Electrochocs, viols, doucher glacée... ce que révèle le procès des bourreaux du régime syrien »Le chapeau :
"Deux anciens cadres du régime de Bachar al-Assad, dont un ancien colonel, sont poursuivis pour avoir été complices de tortures dans les prisons syriennes. Des milliers de photos et des témoignages accablants ont été réunis par l’accusation." -
@Jean Dugenêt
Je ne suis pas votre élève. Votre perruque poudrée ne m’impressionne pas.
« Des milliers de photos et des témoignages accablants ont été réunis par l’accusation » Vous vous appuyez sur des documents très douteux.
Sachez que la Syrie a été victime d’un agression terroriste organisée par les US-Israel et financée par les monarchies du Golfe.
Cette agression a débuté à Derra où des terroristes venus de Jordanie : ils ont introduit des armes dans la mosquée principale, ensuite le vendredi ils ont appelé les fidèles à manifester, puis ont tiré à la fois dans le dos des manifestants et sur la police créant ainsi une situation conflictuelle à leur profit. ( Ce scénario a été plusieurs fois utilisé par les USA et leurs mercenaires pour déstabiliser un pays : Ukraine, Libye,...)
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@SEPH
Je viens d’ajouter le paragraphe suivant pour la nouvelle version de mon article. Il y est question de l’inversion des réalités. Vous venez de démontrer que c’est cette voie qu’il faut explorer."En plus de faire face à cette répression de la dictature, les syriens subissent une propagande contre-révolutionnaire redoutable qui met en doute l’existence même de leur révolte. Cette désinformation, est relayée au niveau international, notamment en France avec le site web http://www.infosyrie.fr/. Les services de propagande d’el-Assad trouvent des agents dans chaque pays. En France, ils savent jouer sur la méfiance de la population à l’égard des médias de masse. Ceux-ci sont en effet dans les mains de quelques milliardaires et ils mènent, à longueur de temps, une propagande pour le gouvernement de Macron et pour l’Union Européenne. Les agents d’el-Assad profitent de ce rejet des informations officielles par une grande masse de la population pour nier tous les faits qui accablent le régime de Damas. Ils installent ainsi un récit falsificateur qui prétend « rétablir la vérité ». Cette inversion des réalités vise à réécrire le conflit syrien en faisant d’el-Assad une victime, voire même un sauveur, mais jamais un coupable."
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@Jean Dugenêt
Vous êtes en accord avec Fabius qui a dit que les terroristes font du bon boulot.Arrêtez votre lavage de cerveaux, vous ne convaincrez personnes en vous faisant le porte parole des coupeurs de têtes (les terroristes) qui volent le pétrole aux syriens, qui brulent les récoltes, violent les femmes,....
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@SEPH
« Vous êtes en accord avec Fabius qui a dit que les terroristes font du bon boulot. »
C’est donc doublement faux puisque Fabius n’a jamais dit cela et s’il l’avait dit je ne serais pas d’accord.
Vous remarquerai par ailleurs qu’ici même, parmi les intervenants, il y en a un qui a défendu le point de vue des terroristes islamiques (sans se gêner le moins du monde) et que je suis bien le seul à avoir protesté. -
@CYRUS
Merci pour ces précisions. Ceci dit il vaudrait mieux dire « le gouvernement français » plutôt que le pronom « on » qui est trop indéfini. En tout cas je n’ai pas participé à ces décisions ! Il y avait manifestement une confusion sur le rôle des djihadistes puisque el-Assad a lui même changé de politique à leur égard. Avant mars 2011, il les considérait nuisibles puisqu’il les mettait en prison. D’un seul coup, il leur a ouvert les portes des prisons. Il pensait donc alors que ces djihadistes lui seraient utiles. S’agissait-il d’une politique délibérée du chaos ou d’une façon de discréditer tous ces opposants par la pratique de l’amalgame ? Comme autre élément de confusion, il y avait la différence entre Al Qaïda et Daesh puisqu’il s’agissait assurément de deux organisations différentes mais elles étaient surtout en concurrence quant à leur recrutement. Il me semble (à voir ?) que ce sont souvent les mêmes djihadistes qui sont passés d’une organisation à l’autre. -
@ Jean Dugenêt et Philippe Huysmans, Complotologue
Laurent Fabius et le Front Al-Nosra
Le 12 décembre 2012, Laurent Fabius est en visite à Marrakech (Maroc). Alors que Washington vient de placer sur la liste des organisations terroristes le Front Al-Nosra, qui sévit en Syrie, le ministre des Affaires étrangères s’insurge.
Il explique lors d’une conférence de presse que les hommes de ce groupe, affilié à Al-Qaïda, « font du bon boulot » (rapporté par Le Monde le 13 décembre 2012 [1].
). Quelques mois auparavant, en déclarant « Monsieur Bachar Al-Assad ne mériterait pas d’être sur la Terre » (17 août 2012), Laurent Fabius avait donné un permis de tuer, un véritable blanc-seing aux organisations djihadistes qui terrorisent la population syrienne depuis 2011. Soutenus financièrement, via des fondations, par le Qatar, allié privilégié de la France, ces groupes terroristes ont depuis constitué l’État islamique à l’été 2014. Une apologie du terrorisme autrement plus grave qu’un billet sur Facebook…
Ainsi Laurent Fabius prend la défense d’ Al -Nora ( branche syrienne d’Al-Qaida ) sans ambiguïté en s’insurgeant contre la décision de Washington de placer le Front pour la victoire au Levant (Jabhat Al-Nora) sur la liste des organisations terroristes. Lors de la conférence de presse finale, il a déclaré que « tous les Arabes étaient vent debout » (**) contre la position états-unienne, « parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot ». « C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne », a t-il conclu [1].
(**) qui sont tous Arabes vent debout ? : Le Qatar, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn , ... Bref, tous les pays Arabes féodaux les plus rétrogrades et sanguinaires !!!
Al-Nora : branche armée d’Al-Qaida en Syrie qui comme Daesh coupe des têtes, massacre les civils,......l’horreur !!
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[1]. Voici l’extrait de
l’article du Monde du 13 12 2012 , par Isabelle Mandraud (avec Gilles Paris) :
En revanche, la décision des Etats-Unis de placer Jabhat Al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, a été vivement critiquée par des soutiens de l’opposition.[Ndr : opposition syrienne] M. Fabius a ainsi estimé, mercredi, que "tous les Arabes étaient vent debout" contre la position américaine, "parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot". "C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne", a ajouté le ministre.
Isabelle Mandraud (avec Gilles Paris)
LE MONDE | 13.12.2012 à 12h51 • Mis à jour le 13.12.2012 à 13h18
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/12/13/syrie-pression-militaire-et-succes-diplomatique-pour-les-rebelles_1805889_3218.html#6fMdIyyuhS1m7X3X.99
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@SEPH
Je ne vais pas répondre à ce post tout de suite car il y a un gros travail de pédagogie à faire pour que des prises de position soient clairement affichées. Je pense que ce qu’a dit CYRIUS précédemment nous éclairait un peu mieux mais dans votre post je vois beaucoup de confusions et non pas de mauvaises intentions. Je veux donc essayer de faire ressortir toutes les confusions possibles sur ces questions (je ne dis pas que ce sont toutes les vôtres). Nous trouvons des positions contradictoires dans à peu près tous les camps. Du côté des atlantistes, il y a évidemment le contradiction que vous faites ressortir entre la position originale de Fabius et celle de Washington qui est en général défendue par tous (USA, UE). Du côté de el-Assad : il était opposé au djihadistes avant mars 2011 (je crois que le Front Al-Nosra n’existait pas encore). Après mars 2011 (je chercherai la date précise) les djihadistes rendent service à el-Assad puisqu’il les libère de prison. Ajoutons encore comme confusion le vocable de « rebelle » à propos de certaines forces (lesquelles ?) qui s’opposent à el-Assad. Certains incluent les djihadistes dedans et pas d’autres. Autre confusion avec El-Qaïda et Daech qui sont deux organisations créées à des moments différents mais les dijhadistes passent aisément de l’une à l’autre. Quelles sont les différences idéologiques et circonstancielles entre ces deux organisations ? Je suis incapable actuellement d’apporter des éclaircissements sur toutes ces contradictions mais, bien évidemment, il faut faire un effort dans ce sens avant de lancer des « petites phrases » contre les uns ou les autres sans en avoir bien perçu la portée.
Je voudrais pour l’instant me contenter d’exposer ce qu’est l’idéologie des djihadistes. Elle a été exprimée ici même par un intervenant. Le post où il parlait « d’élimination physique » a été retiré à ma demande par la modération.
Les djihadistes s’inspire de ce que fut le rôle d’Aladin. Celui-ci avait réussi à unir des tribus et peuplades musulmanes différentes et souvent opposées pour former une puissante armée qu’il avait ensuit lancée victorieusement contre les chrétiens créant ainsi une véritable unité musulmane sur une vaste région.
Les djihadistes sont conscients qu’il y a ainsi sur tout le moyen orient de nombreuses différentes ethniques, religieuses, nationales... Leur projet est de les unifier avec l’islam comme l’avait fait Aladin. Dans un post que vous trouverez ici, un de leur défenseur écrit :"On ne maintient pas artificiellement des tribus, des ethnies, des religions qui s’opposent depuis des millénaires dans des frontières tracées à la règle, et sous des régimes qui ne respectent pas les équilibres. La seule idéologie capable de transcender les antagonismes c’est l’Islam«
Cela serait acceptable si l’objectif était de convaincre de multiples populations de se convertir à l’islam mais, la proposition des djihadistes ne se limite pas à cela, ils envisagent clairement »l’élimination physique" et, pourquoi pas, le nettoyage ethnique de ceux qui refusent de les suivre. Ils entendent bien ensuite nettoyer l’état d’israël. Cela m’amène à revenir sur ce que j’ai dit à propos des 4 solutions viables pour le conflit israëlo-palestinien :
- Extermination des juifs.
- Extermination des musulmans.
- La
solution à deux états, préconisée par l’ONU que je crois impossible à mettre en œuvre.
- La solution à un état que je propose : un état réellement laïque et démocratique où tous les citoyens auront une égalité de droit.
J’avais noté que personne n’ose formuler explicitement l’une des deux premières solutions mais que ce sont bien pourtant les solutions implicites qui sont derrière les discours de ceux qui ne font qu’exacerber la haine pour l’autre camp. Je dois maintenant préciser que c’est bien la première solution qui est proposée par les djihadistes.
Je m’en tiens là mais je suis conscient qu’il y a beaucoup d’autres choses à dire.
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@Jean Dugenêt
Un témoin dit que c’est en juin 2011 qu’el-Assad a libéré les djihadistes emprisonnés. -
@Jean Dugenêt
Voici l’historique des errements plus que douteux du ministre des affaires étrangères français :1 - Rappel des faits et de la déclaration : " La décision des États-Unis de placer Jabhat Al-Nosra (Al-Qaïda), un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, a été vivement critiquée par des soutiens de l’opposition. M. Fabius a ainsi estimé, mercredi, que « tous les Arabes étaient vent debout » contre la position américaine, « parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot ». « C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne », a ajouté le ministre. "
2 - Nous sommes en décembre 2012 et la lecture de cet extrait du quotidien Le Monde indique que la France fait tout ce qu’elle peut pour empêcher qu’Al-Nosra, la branche d’Al-Qaïda en Syrie, soit inscrite sur la liste noire de l’ONU, celle qui désigne les organisations terroristes.
Dès le « printemps » de Damas, Nicolas Sarkozy alors à l’Elysée, s’engage à fond pour que Bachar Al-Assad soit balayé. L’arrivée des socialistes au pouvoir, en mai 2012, augmente encore la haine de Paris pour le régime syrien : tout rebelle doit être considéré comme un saint. Peu importe s’il est le monstrueux enfant de Ben Laden. Ce qui est le cas de tous les combattants d’Al-Nosra.
Au grand dam de Fabius, Washington, qui ne peut faire moins dans un pays marqué par les attentats du 11 septembre, décide unilatéralement de déclarer terroristes ces jihadistes pourtant si utiles. En coulisse le Quai d’Orsay mobilise afin d’épargner l’infamie à cette composante « rebelle ». La preuve ? Nous la détenons par un courrier envoyé par la délégation marocaine à l’ONU à son ministère de tutelle à Rabat. La lettre du 29 avril 2013 est classée « Confidentiel/Très urgent », elle est signée de Mohamed Loulichki, l’ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies.
Cette missive fait état d’une demande de la Syrie auprès de l’ONU, intervention qui met visiblement la France dans tous ses émois : Damas vient de sommer l’ONU de placer Al-Nosra sur la liste des organisations terroristes… Le courrier diplomatique marocain rapporte l’embarras de Paris qui « considère politiquement inconcevable de s’opposer à l’inscription d’Al-Nosra sur la liste des sanctions. Toutefois il est important pour la France qu’une telle inscription s’opère à travers des canaux autres que la Mission syrienne et de couper l’herbe sous les pieds de la Syrie qui a toujours assimilé l’opposition syrienne à des groupes terroristes ».
Que faire pour éviter l’opprobre à Al-Nosra-Al-Qaïda, organisation bien vue de Fabius ? Toujours selon le courrier marocain, Paris a imaginé une réplique qui est le « résultat de plusieurs semaines de négociations ». La ruse, qui a été approuvée par le Royaume-Uni, consiste à ajouter discrètement le nom d’Al-Nosra à la liste des sanctions qui frappe Al-Qaïda en Irak. Ainsi l’initiative de Bachar serait contrée et les « rebelles » aimés de Paris moins stigmatisés…
Cette lettre de l’ambassadeur du Maroc continue d’être instructive quand on lit sous la plume de l’excellence la position de Riyad face à une mise au pilori d’Al-Nosra : « L’Arabie Saoudite nous a déjà communiqué ses craintes quant à la perspective de l’inscription d’Al-Nosra et son instrumentalisation pour établir un lien entre le terrorisme et les pays qui soutiennent les groupes armés de l’opposition syrienne ». Cette phrase mérite une traduction un peu plus brutale, avec des circonvolutions Riyad dit la chose suivante : « Impossible de stigmatiser Al-Nosra alors que nous soutenons, armons et finançons ce groupe. Impossible qu’il soit dit et écrit que nous sommes des alliés du terrorisme ».
Finalement, le 31 mai 2013, la France de Fabius va perdre le match, l’ONU couche Al-Nosra sur sa liste noire. Avec des sursauts encouragés par Paris, les « rebelles » tentent en permanence d’en être rayés.
Puis, en septembre 2014, quand Al-Nosra libère 45 Casques bleus qu’il détient en otage, le Quai d’Orsay appuie discrètement la demande des élèves de Ben Laden qui exigent, en échange, d’être rayés de la « Liste des sanctions ».
Le « deal » n’a pas marché, mais il est en mouvement depuis que John Kerry, bien longtemps après Fabius et le ministre des Affaires étrangères du Qatar, est venu à son tour approuver le bon travail d’Al-Qaïda en Syrie.Ref : http://www.mondialisation.ca/secret-detat-la-france-soutient-al-qaida-en-syrie/5458877
En résumé, la politique de la France est inavouable, car elle fournit (tout comme les USA, l’Angleterre, Israël,..) des armes via l’ASL, ou directement pour certains, à Al-Qaïda. En effet, l’ASL ou ce qui en reste est réduit à être un trafiquant d’armes.
Ainsi les terroristes possèdent des armes très sophistiquées.
Quel est l’intérêt de détruire un pays souverain ? : si ce n’est de le charcuter (partitionner) afin le dépecer de ses richesses. -
@CYRUS. L’agent d’israël, de bonne foi ? Réveille toi !
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@SEPH
Merci de toutes ces précisions.
Dans ce que vous dites, le terme « rebelle » crée problème. De qui s’agit-il ? Dans mon article, pour dire qu’il y a eu une révolution, j’affirme : " Des millions de syriens et de syriennes, en particulier les jeunes, sont descendus dans les rues en défiant la dictature néolibérale féroce et corrompue qui est au pouvoir« J’ai depuis précisé qu’il y a eu 1,2 million de manifestants en une seule journée et dans seulement deux villes qui ne sont pas les plus importantes. S’agit-il de ces millions de syriens quand vous parlez de »rebelles« ? Je ne le pense pas. Surtout quand vous l’employez dans une phrase comme celle-là : »un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles« . Je crois plutôt que ce groupe de djihadistes (il s’agit d’Al-Nosra) combattait au côté des djihadistes qu’Al-Assad a sorti de ses prisons en juin 2011. Par conséquent, ce groupe de djihadistes (Al-Nosra) servait les intérêts d’al-Assad. Vous voyez qu’avec les mêmes faits nous arrivons à des conclusions nettement différentes. Dans le chapitre »Révolution et contre-révolution"de mon article j’ai essayé d’expliquer que "Malgré leurs différences, tous les acteurs étrangers ont agi, d’une manière ou de l’autre, contre la révolution. Ils ont mis en marche toutes les forces de la contre-révolution.« et j’ai indiqué immédiatement ensuite qu’il y avait essentiellement deux agents contre-révolutionnaires : d’abord le régime d’el-Assad et ensuite le djihadisme. Avec mon interprétation l’expression de Fabius disant »Ils font du bon boulot" signifiait qu’ils sont très utiles pour la contre-révolution. Je ne m’étonne pas qu’il ait ajouté : « C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne ». Je ne m’étonne pas davantage que de nombreux réactionnaires aient fait en sorte de laisser les mains libres à ces djihadistes. Ils ont ainsi demandé qu’ils ne soient pas reconnus comme des terroristes. Tout ce que vous écrivez ensuite va dans le même sens c’est à dire en sens opposé de ce que j’explique.
Je dois donc revenir au B. A. BA de ma position c’est à dire de la position marxiste. Je ne raisonne pas, en première approche, en terme de clans ou de nations qui s’affrontent mais en terme de lutte des classes. Je reprends, à titre de métaphore, la comparaison que j’ai faite avec la Commune de Paris. Les allemands et les français étaient en guerre (guerre de 70) et les hommes politiques de « gauche » comme de « droite » choisissaient leur camp. Ils sont soit pour Thiers soit pour Bismarck. Jules Ferry, homme « de gauche » est pour Thiers. Quand la commune de Paris éclate, Thiers et Bismarck sont tous d’accord pour l’écraser et, dans la foulée, nombreux sont ceux qui sont surpris que les hommes de « gauche » comme Jules Ferry sont de fameuses ordures réactionnaires. La métaphore est tellement appropriée qu’il faut se rappeler que Bismarck libère alors les prisonniers français (ils ont été faits prisonniers à Sedan) pour que les versaillais les utilisent contre les Communards. Cela ne rappelle-t-il pas qu’Al-Assad a libéré les djihadistes pour les utiliser contre la révolution ? Contre les révolutions, ils sont tous d’accord qu’il s’agisse de la Commune de Paris ou de la révolution syrienne. De ce point de vue Al-Assad est d’accord avec Fabius, Macron... Il convient donc, en premier lieu, de mettre un grand signe égal entre tous les dirigeants de tous les pays capitalistes : el-Assad, Obama, Poutine, Macron et tous les autres. Ce n’est qu’en second lieu qu’il faut aussi examiner les différences selon deux points de vue. Je ne vais pas reprendre ici ce que j’ai déjà expliqué dans un autre post. -
@SEPH
Vous n’avez pas remarqué que je m’amuse un peu. L’objet de mon post était de donner une information supplémentaire sur la répression organisée par le régime de Damas en présentant un article supplémentaire dans une liste de posts où j’en ai présenté 7 ou 8. A chaque fois j’ai mis quelques mots introductifs. C’est seulement dans cette optique que j’ai joué ici au professeur es présentation d’article. -
@SEPH
« Vous êtes en accord avec Fabius qui a dit que les terroristes font du bon boulot. »En principe, vous êtes ici pour critiquer l’article que j’ai proposé à la discussion. Or, vous ne l’avez manifestement pas lu. J’ai écrit que les djihadistes (terroristes) sont les alliés d’El-Assad. D’ailleurs votre cher Achar les as sorti de ses prisons en juin 2011 pour qu’ils apportent toute son aide. Dans sa propagande el-Achar utilise le terme « rebelles » pour tromper tout le monde. Il « lutte contre les rebelles » quand il empêche la population d’organiser sa défense. En même temps les djihadistes luttent aussi contre cette même population qui refuse de rejoindre le « djihad ». Tant et si bien que la population,, qui ne reçoit d’armes de personne, se fait massacrer sur deux fronts par Achar et par ses djihadistes.
Pensez-vous que les djihadistes que el-Assad a sorti de prison font du bon boulot ?
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@Jean Dugenêt
vous écrivez « Vous êtes en accord avec Fabius qui a dit que les terroristes font du bon boulot. » Tu me prends pour un con !!J’arrête de discuter avec un larbin porte valise des mensonges occidentaux. Les occidentaux n’ont qu’un but de détruire un pays pour ses réserves de gaz et de pétrole.
Voici un aveu de la politique d’agression du peuple syrien par l’occident et les monarchies du Golfe : Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, a reconnu soutenir, avec la coopération du Qatar et de l’Arabie, les terroristes d’Al-Qaïda, en Syrie, terroristes qu’il appelle « modérés ».
« Si ce n’était le soutien de Riyad, d’Ankara et de Doha aux terroristes, qu’ils appellent « modérés », ces derniers n’auraient pas pu réaliser ce qu’ils appellent des « acquis », a écrit le quotidien turc, « Hürriyet ».
« Les pays voisins amis ont pris part à la réalisation des acquis des opposants syriens. L’Arabie, le Qatar et la Turquie ont coopéré avec les Etats-Unis et les autres pays (ndr : France, Angleterre,..), dans la formation et l’armement des opposants « modérés » », a déclaré Erdogan, à son retour d’Allemagne et de Belgique.
A l’époque de la déclaration d’amour de Fabius au Front Al-Nosra , les groupes terroristes dit rebelles modérés en Syrie, dont le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, ont attaqué les villes d’Idlib et de Jisr al-Choghour, tuant pour s’emparer de leurs habitations de nombreux habitants , dont des Druzes.Point à la ligne
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@SEPH
Mais je suis complètement d’accord avec les informations que vous apportez là et qui confirme que toutes ces puissances étrangères ont armé les djihadistes contre la population qui avait commencé une révolution. C’était une stratégie délibérée pour briser la révolution. C’est ce qui est écrit dans mon article que vous n’avez probablement pas lu vous non plus. Je cite donc ... mon article.
======Malgré leurs différences, tous les acteurs étrangers ont agi, d’une manière ou de l’autre, contre la révolution. Ils ont mis en marche toutes les forces de la contre-révolution.
Le premier agent contre-révolutionnaire a été le régime de Damas (...)
Le second agent contre-révolutionnaire a été le djihadisme, qui a agi comme cinquième colonne dans les zones libérées, attaquant les comités et les milices populaires qui avaient émergé du processus révolutionnaire. Ce fut au départ une stratégie cynique et délibérée d’Al-Assad. Il a libéré de ses geôles des militants islamiques afin, qu’un soulèvement de groupes islamiques soit présenté comme plus important que l’opposition révolutionnaire et démocratique. Cela lui a permis d’intensifier sa répression en se présentant comme un défenseur de l’état de droit luttant contre un extrémisme islamique. Ce processus a pris de l’ampleur quand la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite, se sentant menacés par une possible extension de la révolution, ont également agi comme une force contre-révolutionnaire en armant des groupes fondamentalistes et réactionnaires. Ce fut le terrible épisode de l’Etat Islamique qui a permis aussi l’entrée dans le conflit d’autres forces réactionnaires.
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@SEPH
"vous écrivez « Vous êtes en accord avec Fabius qui a dit que les terroristes font du bon boulot. » Tu me prends pour un con !!"Vous devriez faire attention à ce que vous lisez et à ce que vous dîtes. Si je mets une phrase entre des guillemets c’est qu’elle n’est pas de moi. C’est une citation. Et savez-vous qui je cite quand je m’adresse à vous ? C’est vous-même bien évidemment qui êtes l’auteur de cette phrase.
Regardez votre post : SEPH 16 avril 21:19Alors « Tu me prends pour un con ! ». J’hésite à répondre.
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En conclusion de ces raisonnements, si Daech avait pris le contrôle de La Syrie et de l’Irak ça aurait été le bonheur.
Heureusement il reste l’espoir de voir le nazislamisme triompher avec Erdogan.
Il n’est pas pire aveugle que celui qui nie la réalité.
Le renversement d’ Assad est une manœuvre totalement extérieur. pour servir les intérêts du Qatar.
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@Jean Dugenêt
« Des millions de syriens et de syriennes, en particulier les jeunes, sont descendus dans les rues en défiant la dictature néolibérale féroce et corrompue qui est au pouvoir. »
vous n’avez certainement pas vu ces manifestations, car les plus importantes, à Alep, à Tartous, à Homs, à Damas étaient en soutien au président.
de nombreuses vidéos ont été virées de Youtube...
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manifestation à Alep, 29 mars 2011
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@njama
J’ai répondu à quatre de vos neuf posts successifs sans que vous en ayez tenu compte. Faut-il maintenant reprendre la discussion ? J’y suis favorable. -
@Jean Dugenêt
reprendre la discussion pourquoi pas, mais si déjà en exergue de votre article vous balancez dans le chapeau de votre article :
« Des millions de syriens et de syriennes, en particulier les jeunes, sont descendus dans les rues en défiant la dictature néolibérale féroce et corrompue qui est au pouvoir. »ce qui est factuellement FAUX... à quoi bon...
Je vous ai cité des sources variées qui vous contredisent
à moins que vous ne renonciez à... , ou accepteriez de reconsidérer vos positions...
Nous sommes de nombreux commentateurs ici sur Agoravox à avoir suivi de A à Z ce drame en Syrie vraiment de très très près, à en avoir été affligés, meurtris, et devenus très solidaires entre nous et du peuple syrien, sans mot d’ordre, ... tant cette question augure d’une dimension internationale -
Il est exact que je ne les ai pas vu. Et vous, qu’avez vous vu et qu’avez vous entendu en dehors de radio-el-Assad ?
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Pour éclairer votre lanterne, revenir aux faits du printemps 2011
Analyse des évènements depuis les premières manifestations
Par Droits réservés, le 31 mai 2011
par M. Alqsa
Publié le : dimanche 8 mai
Nous publions ici l’analyse du politologue syrien M. Alqsa, telle qu’elle a été mise en ligne sur le site du mouvement Egalité & Réconciliation. Proche du pouvoir, M. Alqsa n’en développe pas moins une argumentation serrée sur la genèse et l’arrière-plan des événements, depuis la structure de l’opposition syrienne et ses motivations (très) diverses jusqu’aux appuis étrangers dont bénéficient les groupes plus virulents. M. Alqsa insiste beaucoup, et à bon droit, sur l’aveuglement – involontaire ou non – des médias occidentaux qui présentent depuis deux mois le même schéma simpliste et même manichéen, relayant ainsi la propagande américaine : notamment, M. Alqsa dit des choses assez inédites sur les revendications radicales des opposants islamistes à Bachar al-Assad en matière de voile pour les femmes, dont on s’étonne (enfin pas tout-à-fait) qu’elles aient été passées sous silence en Occident. On verra que l’auteur renvoie à de nombreux liens vidéos, complétant et éclairant son propos.
(...........)http://www.infosyrie.fr/re-information/analyse-des-evenements-depuis-les-premieres-manifestations/
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@Jean Dugenêt
Si vous voulez revenir sur la genèse des événements de la première année jusqu’à l’automne 2012, prenez connaissance des nombreux articles qui ont été publiés sur le site InfoSyrie
Commencez par les plus anciens
dans le Rubrique Décryptage, de la page 18 à la page 1, soit du 31 mai 2011 au 13 octobre 2012
dans la Rubrique Ré-information, de la page 16 à la page 1, du 31 mai 2011 au 20 octobre 2012
http://www.infosyrie.fr/re-information/page/16/
il vous suffit de changer le chiffre dans le lien ou de cliquer en bas de page sur Articles plus récents »
ce qui vous fournira une grosse base documentaire, et nombre d’infos de première main
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lien oublié, dsl
Rubrique Décryptage
http://www.infosyrie.fr/decryptage/page/18/ -
@njama
Je préfère m’en tenir à mes documents comme cette chronologie des évènements.
Merci tout de même de m’indiquer qu’il y a un site pro-el-Assad qui a sa collection d’articles et son cercle de clients. Il s’appelle donc http://www.infosyrie.fr/J’irai y faire un tour.
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A l’auteur.
Savez vous de Bachar el Assad est ophtalmologue et qu’il a pratiqué son métier avant de se retrouver a la tète de la Syrie par dévouement envers son pays ?
Savez vous que son épouse a dirigé une grande banque anglaise et qu’elle était de taille a diriger le FMI ?
Pensez vous qu’Assad aurait été assez con pour balancer une bouteille de Chlore aux alentours d’Alep pour permettre a des Hollandouille en mal de destruction de la Libye de justifier des bombardements ?
Révisez un peu l’histoire.
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@Esprit Critique
Savez-vous... savez vous... savez vous... Je me suis un peu renseigné avant d’écrire.
« Pensez vous qu’Assad aurait été assez con... »
Je pense qu’Assad est assez fou pour se comporter comme Goebbels. Si après avoir laissé détruire à 95% la Syrie il était contraint de capituler je crois qu’il préférerait assassiner sa femme et ses enfants avant de se suicider. -
@Philippe Huysmans, Complotologue
Le cas est désespéré. -
@Philippe Huysmans, Complotologue
Tu peux être lourd parfois, même si ça penche dans le bon sens, mais là tu es très drôle !! merci
mieux vaut en rire, non ? c’est un rire nerveux, c’est vrai ! -
Je crois qu’il va falloir que j’écrive un nouvel article. Autant commencer maintenant. J’avais fait une première version dans un post.
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La discussion est difficile mais elle avance car les réactions méritent d’être analysées. Même les refus de discuter ont du sens. Évidemment nier qu’il y a eu une révolution est une position difficile à soutenir. La question qui vient à l’esprit c’est : mais que s’est-il passé ? La seule réponse que j’ai reçue c’est que c’était un putsch. Évidemment personne n’est capable d’en donner une description, de fournir une explication. J’ai eu un roman d’espionnage qui a tourné court. L’auteur s’est seulement ridiculisé. Sinon mes questions sont suivies de grands silences. Une autre question tombe sous le sens. Qu’en est-il des révolutions de 2011 en Égypte, en Tunisie ? S’agit-il aussi de putschs ou y a-t-il une différence fondamentale avec la Syrie ? Là encore, je n’ai en retour qu’un grand silence.
J’ai eu la mauvaise idée d’aborder la question kurde qui est évidemment connexe à la question syrienne. Ceux qui ne veulent pas apporter de solution au problème posé se lancent dans de doctes explications pour expliquer qu’il est hors de question de parler de Kurdistan, de peuple kurde… Tous les arguments éculés, mais qui vont dans ce sens, sont ressortis. Il y aurait des différences culturelles entre les kurdes du nord, du sud, de l’est et de l’ouest alors il est impossible de les réunir. Oui ! Cette question se pose pour toutes les nations. Il y a des différences culturelles entre les alsaciens, les bretons, les basques, les niçois mais cependant.... Que penseriez vous de demander leur avis aux kurdes ? Euh, ben non. Et puis il n’est pas question de donner un territoire à un peuple qui est un peuple de nomades. Mais, ne seraient-ils pas un peu sédentarisés ? La mauvaise foi est évidente.
Il y a évidemment une autre question connexe : le conflit israélo-palestinien. Il doit être abordé car, au nom d’un raisonnement qui n’a jamais été explicité, quelques-uns affirment, sans aucune explication, que quiconque parle de révolution syrienne est obligatoirement un sioniste. Il faut donc en dire quelques mots. Comment cette folle idéologie du sionisme a bien pu naître ? C’est une idéologie rétrograde puisque c’est la négation de tous les progrès de société du XIXème siècle. L’idée d’un état fondé sur une religion (d’un état-juif) est une remise en question de la laïcité pour laquelle plusieurs générations se sont battues en Europe. Le colonialisme en Israël est à mettre sur le même plan que celui qui était pratiqué par des pays européens en Afrique et en Asie au XIXème siècle. Celui-ci a certes fait place, dans bien des cas, à un néocolonialisme plus hypocrite qui maintient les peuples dans un état d’asservissement mais le colonialisme pratiqué en Israël est du même type que le colonialisme primitif le plus brutal avec cependant comme différence que les colons ne s’installent pas pour exploiter « la population indigène » mais pour prendre sa place en la chassant. Ajoutons qu’Israël est maintenant le seul pays au monde à pratiquer un apartheid c’est-à-dire à avoir institutionnalisé le racisme. C’est un pays maintenant plus rétrograde que l’Afrique du Sud. Ajoutons encore à propos du sionisme que le projet inclus une extension vers l’Est de l’état hébreu jusqu’au « Grand Israël ». Ce projet menace dès maintenant la Syrie et le Liban. Comment une telle idéologie, avec toutes ses horribles conséquences, a bien pu naître au sein d’un peuple qui venait d’être lui-même victime des pires barbaries et que tout aurait dû incliner, non pas à se transformer en agresseur, mais bien au contraire à défendre les faibles et les opprimés comme le préconisent notamment les juifs orthodoxes ? Il faudrait au moins tout un article pour expliquer cela et peut-être un autre pour discuter des moyens et des solutions pour mettre fin au désastre actuel. En attendant, il faut rappeler la seule position qui est conforme aux traditions internationaliste. Nous sommes avec les jeunes, les travailleurs, ouvriers et paysans de toutes origines et de toutes religions pour qu’ils en finissent avec un système qui dresse les peuples les uns contre les autres et pour aboutir à un état réellement laïque et démocratique où tous les citoyens auront une égalité de droit. Il est certain que la situation actuelle n’est pas viable. Elle impose une guerre perpétuelle. Voilà les quatre solutions viables pour ce territoire :
- Extermination des juifs.
- Extermination des musulmans.
- La solution à deux états, préconisée par l’ONU.
- La solution à un état que je viens d’exposer.
Remarquons bien que personne n’ose formuler explicitement l’une des deux premières solutions mais ce sont bien pourtant les solutions implicites qui sont derrière les discours de ceux qui ne font qu’exacerber la haine pour l’autre camp.
Pour analyser les faits, il faut une méthode qui permette de voir la réalité malgré les apparences. Ainsi, pour les marxistes, le moteur de l’histoire est la lutte des classes et cela même lorsqu’il y a des guerres où, en première apparence, ce sont des nations qui s’affrontent. Il y a eu ainsi la guerre de 14-18 où la plupart des hommes « de gauche » se sont rangés derrière leur bourgeoise. Ils n’étaient pas nombreux les internationalistes. Mais, quand la révolution russe a éclaté, les réactionnaires de tous les pays se sont pressés de signer la paix pour se retourner tous ensemble contre la révolution. Auparavant, en 1970, quand l’armée de Napoléon III affrontait celle de Bismarck, il ne manquait pas d’hommes « de gauche » dans les deux camps pour défendre leur bourgeoisie mais quand la Commune de Paris a éclaté, il est devenu clair que ces hommes « de gauche » (comme Jules Ferry) étaient de fieffées crapules réactionnaires et qu’en fait Thiers et Bismarck était tous d’accord pour écraser la révolution. Rien n’a changé. Quand Barak Obama (et ensuite Donald Trump) s’oppose à Ashar el-Assad, il ne faut surtout pas perdre de vue qu’ils sont tous les deux d’accord pour écraser la révolution syrienne et ne doutons pas que, si cela avait été nécessaire, ils se seraient très bien entendus pour le faire ensemble. Mais ce n’était pas le projet initial des américains, lequel a tourné au fiasco, et l’évolution de la situation a fait intervenir une autre puissance : la Russie.
C’est avec cette méthode des marxistes révolutionnaires qu’il faut analyser la révolution syrienne.
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Jean Dugenêt, vous avez écrit l’article de trop, un véritable naufrage intellectuel.
Il comporte quand même un aspect positif : les nombreux liens vers des documents qui vont enrichir nos dossiers sur la Syrie et l’impérialisme.
Merci à tous ceux qui se sont donnés la peine de les publier.
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@Attila
J’espère que vous avez apprécié les liens qui sont dans l’article et ceux que j’ai ajouté. -
Je remercie dès maintenant tous les intervenants. Ils m’ont déjà permis d’améliorer nettement le présent article. Une nouvelle version est déjà disponible sur mon blog de Médiapart et au format PDF sur le site web de l’AGIMO. Je vous invite à continuer à intervenir. Je suis persuadé que la discussion sur AgoraVox permet à tout le monde de progresser.
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@Jean Dugenêt
Votre analyse, je n’en conviens pas qu’elle soit (serait) audible sans plus de connaissances..., elle ne convient pas à la réalité des faits du moment en 2011 en Syrie. Premièrement, si elle (votre supposée révolution syrienne) peut s’entendre à priori, comme une manifestation de foule à l’égard du système politique (en vigueur mais pourquoi, dans quel contexte ?...), vous en « fabriquez » comme quelque chose qu’il résulterait d’une inénarrable « lutte des classes »... qui de mon point de vue n’a pas lieu d’être là, ni dans ces circonstances.
Ah, s’il n’était qu’une question de salaire, de pouvoir d’achat, quel besoin d’une guerre, fomentée par des agents étrangers (US, France, Qatar, Arabie Saoudite... et l’entité sioniste avec)
En encore ici il me semble que vous ayez tout FAUX... en suivant de trop près vos analyses trotskystes... un peu trop binaires à mon goût
Au final, des gens comme vous, de pensée « antifa » (quoi qu’il en coûte — ainsi que je vous perçois — ), qui pensent à « éradiquer » des mouvements de pensées du revers de la main, sont (de mon point de vue) une chienlit « sectaire » pour l’humanité.
Mais ,bien à vous malgré tout,
Il n’y a que le chemin qui nous fait avancer (je suis un ancien pèlerin agnostique du Chemin de C......., je sais de quoi je parle
Bien à vous, cordialement
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@njama
Je ne comprends pas tout ce que vous écrivez mais je vais à nouveau essayer d’expliquer qu’il y a eu une révolution.Une série de révolutions éclatent en Tunisie, Egypte, Yemen, Syrie. Elles sont différentes par les causes du déclenchement et par beaucoup de points dans leur déroulement mais elles ont toutes en commun d’être des mouvements d’opposition à des dictatures. Comme elles se situent en plus dans des pays arabes proches les uns des autres, il est souvent admis qu’elles participent d’un même mouvement. Ce qui est certain c’est que dans tous les états de la région (qui sont tous capitalistes) les puissants (capitalistes et dirigeants) ont été inquiets. Qu’ils aient été touchés ou non dans leur propre pays, tous ont voulu que soit mis rapidement un terme à cette propagation de la contestation. Sont notamment concernés par cela les Emirats, l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Qatar, le Liban...
Dans deux pays les dirigeants se retirent (Tunisie et Egypte). Une grosse différence entre la Syrie et les autres pays c’est qu’au lieu de se retirer pour calmer le jeu el-Assad fait tout pour s’accrocher au pouvoir et la situation s’envenime. Ce qui aurait dû être réglé en quelques mois par la recherche d’une solution purement syrienne devient un conflit dans lequel une quantité de pays vont intervenir. Si el-Assad avait démissionné en même temps que son gouvernement, le problème aurait été réglé probablement au mois de juin or, c’est le moment où il choisit de tout envenimer. C’est notamment à ce moment qu’il libère les djihadistes qui étaient dans ses prisons. Le premier ministre avait démissionné dès la fin mars. Le gouvernement avait laissé la place à un nouveau cabinet. Il y avait déjà entre 30 et130 morts selon les sources. Si on compare à ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte, il était temps qu’el-Assad s’en aille.
Le résultat dix ans plus tard ce n’est plus entre 30 et 130 morts mais 390 000 morts... et tout le reste. Je ne reprends pas ici les chiffres qui sont dans mon article. La Syrie est un pays sinistré, détruit.
Il y a eu une révolution parce que tout le pays s’est mobilisé. Je le répète des millions de personnes ont manifesté et ont réclamé plus de liberté. Mais el-Assad n’a eu de cesse que d’organiser des ripostes en mobilisant toutes ses troupes c’est à dire l’armée et les forces de police mais en essayant aussi de mobiliser une partie de la population avec ses énormes moyens de communication parce que tous les médias sont dans ses mains. Dans ces révolutions les réseaux sociaux ont eu une grande importance. C’était le seul moyen de communication non gouvernemental.
Il y a eu aussi une révolution parce que des organes de double pouvoir se sont mis en place. Face à une violence qui a rapidement gagné tout le pays avec principalement la mobilisation des djihadistes contre la révolution syrienne le peuple devait se défendre. En effet, je le répète, les dirigeants des pays avoisinants voulaient à tout prix que ce mouvement révolutionnaire cesse. Ils ont tout fait pour mobiliser les djihadistes contre la révolution (Qatar, Arabie Saoudite, Emirats, Turquie et bien sûr El-Assad lui même qui libère les djihadistes). La population crée ses propres structures de pouvoir tout simplement parce qu’il faut qu’elle s’organise par quartier ou par ville pour résoudre tous les problèmes : l’alimentation, les soins... mais aussi parce qu’il faut qu’elle se défende. Or une quantité d’armes va transiter en Syrie pour une quantité de groupes armés mais la population qui s’est révoltée et qui veut maintenant se défendre se fait massacrer de toute part car elle manque cruellement d’armes.
Si cela n’est pas une révolution alors il faut me dire ce que c’est.
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@Jean Dugenêt
Votre article semble être complétement aveugle de données historiques contemporaines sur la région, je ne saurais vous en vouloir de les ignorer...
Prenons l’idée grandement véhiculée par les médias pour nous inonder (aveugler les esprits ?) de leurs presciences, « Bachar dictateur sanguinaire », « Bachart, le boucher », et autres noms d’oiseaux maléfiques à son encontre...
Donc revenons un peu en arrière... (qui faisait dire sans preuves aucunes le el-Assad bouchers de père en fils
Dès les premières infos (intox vues de ma petite lorgnette d’observateurs de ce monde) (le régime de ) Bachar était donc « le coupable » (ou le fusible pour un changement de Régime ?),...
mais sans preuves... aucunes, ni avancées par les médias locaux, autant que ceux occidentaux...
Je prie donc l’auteur de revoir sa copie des interprétations des faits
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@njama
"Dès les premières infos (intox vues de ma petite lorgnette d’observateurs de ce monde) (le régime de ) Bachar était donc « le coupable » (ou le fusible pour un changement de Régime ?),...
mais sans preuves... aucunes, ni avancées par les médias locaux, autant que ceux occidentaux..."
Que voulez-vous comme preuves ? Le mouvement révolutionnaire, demandait plus de liberté, la fin de la dictature. Bachar lui veut le pouvoir. Il estime qu’il est normal qu’il soit au pouvoir et qu’il n’a aucune raison de le quitter. Il estime que Ben Ali et Moubarak ont eu tort de partir. Lui, il veut rester. Aurait-il pu rester tout en calmant le jeu pour que la situation redevienne normale ? Je ne sais pas. Il aurait fallu qu’il lâche beaucoup de lest dès la fin du mois de mars quand son gouvernement a démissionné puis qu’il tente dans la foulée une opération politique comme un référendum. Ce qui est certain c’est qu’il n’a rien fait pour que la situation se calme, redevienne normale. Alors, ma réponse, dans ces conditions c’est : oui, il est alors devenu le coupable, le fusible pour un changement de régime.
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CherJean Dugenêt, tenez un de vos anciens posts :3 décembre 2017 23:40
@Fanny
Cela ne veut pas dire que El Assad, en l’absence d’intervention extérieure, n’aurait pas réprimé sans état d’âme, comme l’avait fait son père, un début de guerre civile.
C’est ce que retient la propagande, et ceux qui en sont insidieusement victimes.D’une certaine manière on peut dire que les islamistes ont réussi en 2011 avec des appuis extérieurs plus conséquents, ce qu’il avait tenté de faire du temps de Hafez de 1979 à 1982.
Je ne pense pas que l’on puisse appeler cela une guerre civile, c’était de la sédition, une tentative de coup d’État armé pour renverser le régime syrien.
Il faut prendre en compte que le gouvernement syrien de l’époque était face à des actes de terrorisme.Qui peut envisager qu’il resta les bras croisés ? et que ces putschistes islamistes étaient des enfants de chœur ?Historique de l’insurrection des frères musulmans de 1976 à 1982.
Menée contre l’autorité du Parti Baas, elle a été surnommée la « longue campagne de terreur »1. Durant le conflit, les islamistes ont à la fois attaqué des civils (Alaouites, baassistes, laïques, nationalistes et communistes) et des militaires. « Les bombes placées dans les gares, les attentats contre les membres du parti Baas et leurs familles ou encore le massacre de sang froid de 83 cadets alaouites à l’école militaire d’Alep en 1979 demeurent solidement ancrés dans la mémoire collective syrienne. Ces atrocités, comparables à celle des guerres en Algérie ou en Irak, confie le journaliste Robert Fisk, atteindront leur paroxysme lorsque les Frères liquident près de 300 membres du parti Baas à Hama à la veille du bombardement de la ville par l’artillerie syrienne »2.Des civils ont également été tués par les forces syriennes lors des raids de représailles. Le soulèvement islamiste atteint son point culminant en 1982 avec le massacre de Hama perpétré par les forces du président syrien Hafez el-Assad, lorsque plusieurs milliers de personnes ont été tuées dans le siège de la ville par les troupes de l’armée régulière syrienne.
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Quant à ce que l’on appelle le massacre de Hama, du côté syrien le pouvoir était face à des irrédentistes islamistes ultra-violents et déterminés, et du côté occident, cette tragédie syrienne a servi la propagande contre la Syrie, contre Bachar (dit le sanguinaire, ou le boucher, comme son père ...) pour au final soutenir les mêmes islamistes salafistes qui « font du bon boulot » comme a dit Fabius !
Si les estimations les plus basses parlent de 10 000 morts, les plus élevées, comme celle établie par le Conseil syrien des droits de l’homme[Qui ?], parlent de 40 000 morts lors de cette bataille7. En revanche, un rapport officiel initialement secret de la Defense Intelligence Agency (DIA)8 américaine, estime le nombre total de victimes à environ 2 000. 2 500 soldats ont en outre été tués durant les combats3.
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Le rapport officiel de la Defense Intelligence Agency (DIA) américaine, déclassifié en 2012, peu suspect de complaisance, estime le nombre total de victimes à environ 2 000 morts ce qui doit correspondre aux combattants islamistes ... et autant du côté des forces du gouvernement
voir Conclusion page 7 >> « The total casualties for the Hama incident probably number about 2000. »
page précedente 6 : « On the same date, Muslim Brotherhood sources in Vienna claimed 2000 governement forces had been killed and another 3 000 wounded ... »
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