@SEPH
Mais je suis complètement d’accord avec les informations que vous apportez là et qui confirme que toutes ces puissances étrangères ont armé les djihadistes contre la population qui avait commencé une révolution. C’était une stratégie délibérée pour briser la révolution. C’est ce qui est écrit dans mon article que vous n’avez probablement pas lu vous non plus. Je cite donc ... mon article.
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Malgré leurs différences, tous les acteurs étrangers ont agi, d’une
manière ou de l’autre, contre la révolution. Ils ont mis en marche
toutes les forces de la contre-révolution.
Le premier agent contre-révolutionnaire a été le régime de Damas (...)
Le second agent contre-révolutionnaire a été le djihadisme, qui a agi
comme cinquième colonne dans les zones libérées, attaquant les comités
et les milices populaires qui avaient émergé du processus
révolutionnaire. Ce fut au départ une stratégie cynique et
délibérée d’Al-Assad. Il a libéré de ses geôles des militants islamiques
afin, qu’un soulèvement de groupes islamiques soit présenté comme plus
important que l’opposition révolutionnaire et démocratique. Cela lui a
permis d’intensifier sa répression en se présentant comme un défenseur
de l’état de droit luttant contre un extrémisme islamique. Ce processus a
pris de l’ampleur quand la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite, se
sentant menacés par une possible extension de la révolution, ont
également agi comme une force contre-révolutionnaire en armant des
groupes fondamentalistes et réactionnaires. Ce fut le terrible épisode
de l’Etat Islamique qui a permis aussi l’entrée dans le conflit d’autres
forces réactionnaires.