@cettegrenouilleci
La
discussion est difficile mais elle avance car les réactions méritent d’être analysées.
Même les refus de discuter ont du sens. Evidemment nier qu’il y a eu une
révolution est une position difficile à soutenir. La question qui vient à l’esprit
c’est : mais que s’est-il passé ? La seule réponse que j’ai reçue que
c’était un putsch. Evidemment personne n’est capable d’en donner une description,
de fournir une explication. J’ai eu un roman d’espionnage qui a tourné court. L’auteur
s’est seulement ridiculisé. Sinon mes conditions sont suivies de grands
silences. Une autre question tombe sous le sens. Qu’en est-il des révolutions de
2011 en Egypte, en Tunisie ? S’agit-il aussi de putschs ou y a-t-il une
différence fondamentale avec la Syrie ? Là encore, je n’ai en retour qu’un
grand silence.
J’ai
eu la mauvaise idée d’aborder la question kurde qui est évidemment connexe à la
question syrienne. Ceux qui ne veulent pas apporter de solution au problème
posé se lancent dans de doctes explications pour expliquer qu’il est hors de
question de parler de Kurdistan, de peuple kurde… Tous les arguments éculés
dans ce sens sont ressortis. Il y a des différences culturelles entre les
kurdes du nord, du sud, de l’est et de l’ouest alors il est impossible de les
réunir. Oui, cette question se pose pour toutes les nations. Il y a des
différences culturelles entre les alsaciens, les bretons, les basques, les
niçois et les ch’tis mais cependant.... Que penseriez vous de demander leur
avis aux kurdes ? Et puis il n’est pas question de donner un territoire à
un peuple qui est un peuple de nomades. Mais, ne seraient-ils pas un peu
sédentarisés ? La mauvaise foi est évidente.
Alors
quand on ne veut pas discuter, on inonde le forum de posts qui sont des copier/coller
de longs textes que personne ne lit mais que les scudeurs-trolls ont longuement
sélectionnés parmi ceux qui, comme eux, refusent de voir la vérité.
Pour
analyser les faits, il faut une méthode qui permette de voir la réalité malgré
les apparences. Ainsi, le moteur de l’histoire est la lutte des classes et cela
même lorsqu’il y a des guerres où, en première apparence, ce sont des nations
qui s’affrontent. En 1970 quand l’armée de Napoléon III affrontait celle de Bismarck
il ne manquait pas d’hommes « de gauche » dans les deux bords pour
défendre leur bourgeoisie mais quand la Commune de Paris a éclaté, il est
devenu clair que ces hommes « de gauche » (comme Jules Ferry) étaient
de fieffées crapules réactionnaires et qu’en fait Thiers et Bismarck était tous
d’accord pour écraser la révolution. Rien n’a changé. Il y a eu ensuite la
guerre 14-18 où, là encore, la plupart des hommes « de gauche » se
sont rangés derrière leur bourgeoise. Ils n’étaient pas nombreux les
internationalistes. Mais, quand la révolution russe a éclaté, les réactionnaires de tous les pays se sont
pressés de signer la paix pour se retourner tous ensemble contre la révolution.
C’est
avec cette méthode des marxistes révolutionnaires qu’il faut analyser la révolution
syrienne.