@ L’auteur
Je reste dubitatif sur votre texte.
Le repli sur soi, lors du d’une pandémie est d’une logique imparable. Fermer ses frontières, afin d’éviter toute introduction du « virus » comme vous le dites est dans le processus, hors cette mesure n’a jamais réellement été mise en place dans notre pays, et que très peu fois ailleurs.
Cela soulève des questions, notamment celle du Pourquoi ?
Soit la dangerosité de la bête n’est pas à la hauteur de ce qui nous est rabâché continuellement, et de simples restrictions peuvent limiter une entrée massive en attendant de pouvoir « immuniser » sa population.
Nous avons pu constater que ces « restrictions sanitaires » d’arrivants n’ont été mises en place qu’au début de l’affaire, tout en laissant une certaine libre circulation en Europe. Cette mesure était chargé de symbole démontrant au peuple que l’état prend des mesures, alors que le trafic routier provenant d’autres pays continuait gentiment, il y avait eu probablement plus de routiers « contaminés » que de personnes enfermées dans les hôtel du début.
La fermeture réelle des frontières, une vraie, totale, globale en vue de la préservation de la population n’a jamais été faite malgré « l’état de guerre sanitaire » et cela contre toute logique eu égard à dangerosité de la « bête » qui allait engendrer des centaines de milliers de morts sur le territoire.
De bien grands mots tout cela, ayant marqué quelques esprits, prononcés par le représentant du peuple et ses compères, mais ignorant absolument tout de la signification réelle et des conséquences associées.
Pourquoi elles n’ont pas été fermées ? Je pense sincèrement que dans l’esprit de nos gouvernants c’était impossible, tellement le mode vie mondial nous rends interdépendant l’un de l’autre. L’autosuffisance d’un pays qui ne commerce que ses excédents n’existe plus, au profit d’une mondialisation avec les effets qu’elle procure.
« Le philosophe voit à travers le repli le lent naufrage des sociétés et de l’humanité »
Je n’abonde absolument pas dans cette vision catastrophique, qui finalement ne vient que confirmer les bienfaits du mondialisme et la préservation des privilèges de certains.
Le laxisme global sur la situation économique et industrielle du Pays, engendré par les idéaux énormes de libéralisme nous ont conduit dans une situation assez diabolique, sauront nous en tirer des enseignements pour restructurer le pays ? Franchement j’en doute, car les mesures à mettre en place ne font pas du tout partie des modèles enseignés pour les « élites » dirigeantes ou commerciales.
Quand à l’Europe, nous avons bien vu pendant cette crise, les disparités comportementales, les disparités de traitement de l’affaire, chacun regardant l’autre en cherchant avant tout à préserver sa Nation.
Fini la bonne entente, la fraternité des peuples. Dès lors que la préservation de son économie ou de la santé de son peuple est compromise c’est chacun pour soi (sous le manteau). Le tout bien sûr avec un grand sourire condescendant pour le partenaire d’hier.
C’est vrai que nous avons été le seul pays européen en « état de guerre », cette manie qu’ont depuis des années nos dirigeants à employer des grand mots, comme si ils étaient nostalgiques d’un temps révolu.
Avant que le bon peuple ne se pose des questions somme toutes logiques sur la fraternité européenne face à l’adversité, la seule action qui nous a été largement assenée est celle de l’achat des vaccins !
Argh.. Il n’y a là aucune gloire, n’importe quel acheteur d’un grand grand groupe sait qu’en achetant 10 000 d’un coup au lieu de 10x100 aura un meilleur prix, si l’action européenne dans la crise se résume à ça ! A mon sens, il faut vite retourner vers le marché commun du début qui fonctionnait très bien d’ailleurs.
Au vu de la disparité des états membres de l’Europe, j’ai beaucoup de mal à croire à la fameuse mutualisation de la dette globale, la seule solution étant l’effacement de cette dernière, mais cela brise bien des concepts économiques, mais aux grands maux les grands remèdes comme l’ont dit.
Il est vrai que nous avons été le seul pays européen en « état de guerre », cette manie qu’ont depuis des années nos dirigeants à employer des grand mots, comme si ils étaient nostalgiques d’un temps révolu.
Avons nous touché les limites de la mondialisation ? Nos « dirigeants » prendront-ils conscience de la relative fragilité du Pays ? Prendront-ils conscience des limites du libéralisme tant encensé ? Prendrons ils conscience du monstre administratif « gérant » le pays, qui empêche toute réaction rapide ? Sauront ils en tirer des enseignements ?
Sincèrement, sans être pessimiste, j’en doute fortement.
NB :
Je n’ais jamais vu tant de tergiversations dans un gouvernement à propos de la gestion de cette crise, tergiversations très largement approuvées par l’étouffant silence de ce qui fut autrefois les partis dirigeants, ainsi que les partis qui rêvent de l’être dans le futur. Maintenant que la situation se calme un poil, les aphones retrouvent la voix et ne déméritent pas sur les critiques de ce qu’il aurait nécessaire de faire.
Nous sommes tombé bien bas.
17/04 15:38 - monique
un grand merci à Bernard Dugué dont je lis tous les articles avec un grand (...)
16/04 07:34 - LeMerou
@EL Yagoubi C’est sûr, que des naïfs, il y en a des troupeaux. Mais ..... A force de (...)
16/04 07:29 - LeMerou
@ L’auteur Je reste dubitatif sur votre texte. Le repli sur soi, lors du d’une (...)
15/04 23:25 - EL Yagoubi
Merci à toi Bernard pour toutes tes contributions de qualité sur ce site.
15/04 23:17 - EL Yagoubi
Il n’y a aucun doute que « l’épidémie du covid 19 » a été une très belle (...)
15/04 20:41 - jjwaDal
Je ne vois pas ce replis sur le périmètre des nations pour demain car il irait à (...)
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