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Commentaire de Et hop !

sur La culture victimaire : l'orthographe clouée au pilori...


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Et hop ! Et hop ! 27 avril 2021 13:36

@Fergus : « Fort heureusement, la culture ne nécessite pas forcément de ne pas faire des fautes d’orthographe »

Il ne faut pas voir la question par rapport aux individus, mais par rapport à la population générale. L’objectif étant que la langue française pratiquée par la population soit la meilleure possible, aussi bien pour son orthographe que pour son style.

L’enseignement scolaire primaire doit donner à tous les enfants des capacités d’écriture (et de calcul) sans fautes d’orthographe (ni de calcul). Pour cela il y a la qualité et la clarté des manuels scolaires, des grammaires, des exercices, la fréquence et la correction des dictées, j’ai vu que l’ancien barrême des correction était 5 fautes = note 0, il faut aussi du travail.

Il y a forcément un pourcentage d’enfant qui arrivent en 6e en faisant encore des fautes d’orthographe (et de calcul), sachant que les fautes d’usage (écrire accidant à la place d’accident) ne sont pas la même chose que les fautes grammaticales (ils vont mangés). La valeur de l’enseignement scolaire, et du corps des instituteurs, se juge à la qualité de l’orthographe des enfants en fin de CM2, et au pourcentage d’enfants qui font encore des fautes. Pour la profession d’enseignants du primaire, produire 5 % d’illetttrés à l’entrée en 6e ou 50 % d’enfants qui font plus de 5 fautes dans une dictée, c’est comme si la profession d’architecte produisait 5 % d’imeubles qui s’effondrent, ou celle des plombiers 50 % d’installations avec une fuite.

Si vous montez le barrême de correction à 50 fautes = 0, vous baissez le niveau d’objectif qualité des enseignants du primaire et vous provoquerez une augmentation du nombre d’adultes qui font de fautes d’orthographe, et aussi des contre-sens, qui ont du mal à comprendre et à s’exprimer.

Les fautes d’orthogrphe d’usage peuvent être due à une forme de dyslexie et ne pas mettre en cause les capacités à exercer tous les métiers, mais les fautes dues à la grammaire montrent chez l’enfant une incapacité à produire un travail de qualité, si il n’y a pas eu des lacunes très graves dans l’enseignement qu’il a reçu.

Est-ce qu’une personne qui fait des fautes de calcul, et de raisonnememnt, doit être discriminée paur l’accès aux professions de comptable ou d’ingénieur.


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