Depuis 2003 sous le patronage de Sarkozy la laïcité a pris un air de carnaval, petit inventaire :
« laïcité positive » (celle de Sarkozy)
« laïcité ouverte »,(celle de Valls) et ses variantes (progressistes), « laïcité apaisée », « laïcité exigeante »
« laïcité incomplète » (celle du curé Jorge Bergoglio)
Il y a la laïcité « principe
de séparation dans l’État de la société civile et de la société
religieuse » et « d’impartialité ou de neutralité de l’État à l’égard
des confessions religieuses » en droit français.
La définition est pourtant très claire, elle ne prête pas à équivoques, la laïcité ne concerne pas les citoyens, l’espace public, mais seulement les Institutions de l’État, le monde politique, pas la société civile.
La laïcité française n’est pas un concept universel, elle n’est qu’une laïcité « à la française », il y a des laïcités diverses, toutes en relation directe avec l’histoire de chaque nation, il suffit d’observer les pays voisins.
Le Concordat de 1801 a été abrogé par la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905, mais l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne ont signés des régimes concordataires avec le Vatican, la Belgique prélève un impôt qu’elle répartit entre différentes confessions religieuses et associations reconnues d’utilité publiques, philanthropiques, philosophiques...