@Robin Guilloux
Quand j’étais enfant, je n’ai pas vraiment souvenir d’avoir été un élève indocile. La contestation est venu beaucoup plus tard !
Ce que j’écris dans mon commentaire, c’est que toute norme sociale, avant d’être objective est d’abord subjective, car provenant d’abord d’une conscience individuelle qui définit la norme et ce n’est qu’une fois établit comme norme collective qu’elle devient objective et sera alors transmise en héritage.
Mais il y a toujours un moment de construction qui est subjectif. La seule chose qui soit fondamentalement objective dès le départ, c’est le fait qu’une société ne peut pas exister sans norme sociale car c’est la condition pour qu’existe une société, mais son contenu est lui au départ subjectif.
Pour exemple par l’absurde, pour hériter d’une maison, il faut d’abord la construire. Sa forme, sa taille sont subjectives, mais les contraintes liées aux matériaux utilisés, à l’usage définie sont eux objectifs, car ne dépendant pas de la conscience humaine, mais des lois de la physique (c’est un peu plus complexe, mais trop pour l’aborder ici). Et là, peu importe depuis combien de temps la maison a été construite, il faut d’abord la construire. Ensuite, une fois hérité, la personne est libre de la garder intacte, la transformer ou même la détruire et on est bien alors dans la subjectivité, Bref et c’est une faute de raisonnement très courante, Durkheim ne tient pas compte du fait qu’il y a un point de départ à la dynamique, relation de causalité entre le subjectif et l’objectif.
Le point de départ objectif, c’est la nécessité absolu d’établir une norme collective, mais le contenu de la norme est au départ subjectif et devient objectif qu’une fois accepté comme norme collective. Ici, on est au coeur même du principe de relations de causalité où il faut absolument connaître le principe de fractialisation pour pouvoir l’appréhender. Ce que Durkheim ignorait à son époque et qui encore aujourd’hui, malgré le fait que les technologies modernes s’appuient en grande partie dessus, persistent à ignorer et cela, pour une raison bien précise, mais c’est pas le sujet !
En réalité, l’être en tant que tel, c’est à dire, doué de conscience, n’a de choix que de ou des finalités, but, mais pas des moyens, ces derniers étant le domaine exclusif, totalitaire de la causalité et d’elle seule. Il n’y a donc que la causalité qui soit d’abord objective, mais l’être est d’abord subjectif et devient objectif que lorsqu’il s’appuie sur la causalité, c’est à dire, en premier la récurrence, qui permet à tout un chacun de connaître la norme et par voie de conséquence, les déviances, sanction et récompenses. L’itération consistant à pouvoir appliquer la récurrence aux cas particuliers.
Je vous ai écris un commentaire dans votre blog, sous le même article.