@samy Levrai
Par leur position stratégique et leur capacité financière, les médias de masse sont essentiellement possédés (dans tous les sens du terme) par leurs financeurs qui appartiennent tous à une infime fraction de la population, très connectée à la sphère décisionnelle au plan économique et politique.
Ils sont de fait les détenteurs des clefs de la « fabrique du consentement massif » (pour parodier « Chomsky ») et les exemples de mensonges par omissions de ces médias sont légions. Par ailleurs l’autocensure y est une pratique courante et le limogeage pas si rare dès qu’on s’écarte du chemin tracé par le(s) propriétaire(s) du média.
Pour les réseaux sociaux on a vu récemment en pleine lumière leur rôle réel, avec par ex Facebook et Twitter faisant ouvertement de la propagande, de la censure et même de la politique en supprimant les informations qui pouvaient déranger le pouvoir politique aux USA. Un journal ayant pignon sur rue, le « New York Post » a même vu son compte fermé, après avoir posté les documents en sa possession sur le fils Biden, afin de ne « pas influencer » les élections présidentielles qui étaient imminentes. D’aucun parleraient d’éviter de donner des informations susceptibles d’éclairer le choix du citoyen et donc de l’égarer du seul candidat souhaitable...
On en était au noyautage de l’information pour préserver la masse (critique) de toute mauvaise pensée envers leurs dirigeants. On a cependant récemment franchis une étape sérieuse avec l’accusation faite à ceux qui se posent des questions, de se les poser précisément...
La criminalisation de toute forme de contestation (mettre en prison un récidiviste s’étant fait surprendre 4 fois de suite dans la rue sans masque ou dans son véhicule après l’heure du couvre-feu) est un pas important vers une forme de démocratie à la chinoise, voire d’une dérive fasciste.
Elle est manifestement en cours quand on voit les attaques envers des scientifiques ou des professionnels pour oser formuler des opinions divergentes.