@julius 1ER
Bonjour Julius 1ER.
Votre message est très illustratif du mal et de la difficulté de notre époque. Il y a la réalité du terrain, la réalité présentée et représentée dans les médias et la réalité perçue par chaque individu. Pour approcher au plus près de la réalité du terrain, il faut absolument réussir à faire tomber un préalable et même un privilège de préalable fortement ancré en chacun de nous : la croyance que nos représentants ne sont animés que par une seul but, celui de faire notre bien. Cette bienveillance est aujourd’hui très compromise par des intérêts privés, une culture de l’individualisme qui pousse parfois à l’égoïsme et au cynisme. Pour approcher au plus près de la réalité, il faut aussi cesser de prendre pour argent comptant ce qui est répété dans tous les médias pour mettre en question ce qui est dit avec ce qui est observé directement. Il faut aussi entendre tous les avis et ne pas croire à un consensus qui est le consensus du pouvoir c’est-à-dire la vérité imposée par le pouvoir.

De fait, vous trouvez lyrique mon texte et c’est vrai, il l’est parfois et cela est voulu car ce texte entend se décrocher d’une simple logique de comptable, de calcul de bénéfice, de ce monde désenchanté dans lequel, seul le matériel et l’immédiatement utile comptent. Dans le monde de M. Macron, le lyrisme est le reliquat inutile du passé comme le sont le bien du Peuple et l’avenir de la France.

Dans les années 30, les gens n’ont pas vu les signes annonciateurs du désastre qui se préparait. En 1940, des gens n’ont pas voulu voir la marche effrénée du totalitariste même derrière l’armistice. Les trains sont partis, les interdictions d’accès se sont multipliées etc... C’est exactement le même procédé qui est en cours. Le dénoncer ce n’est pas faire peur sauf à avoir moins peur du salaud que de la victime. Si cela est le cas, il y a une sacré inversion des valeurs...qui sans doute possède sa part d’explication dans l’aveuglement de certains Français en ce moment.

Vous vous êtes fait inoculer de nombreux vaccins, moi aussi. Cela ne m’empêche pas d’exercer un regard critique sur les produits expérimentaux que l’on veut nous faire prendre de façon obligatoire. Je vous rappelle que ces produits n’ont rien à voir avec des vaccins classiques et qu’ils sont encore en phase expérimentale. Cerise sur le gâteau, la composition précise de ces produits est inconnue car secret industriel. Etrange époque que de vouloir rendre obligatoire un médicament dont on ne sait rien de sa composition, qui est encore en phase d’expérimentation et dont on découvre les effets secondaires chaque jour qui passe, ce qui est normal et le but d’une phase expérimentale. Or cette phase ne se fait jamais en population générale sauf pour les émules du Dr Mengele. Etrange époque que de vouloir rendre obligatoire un médicament pour une maladie dont le taux de mortalité est inférieur à 0,1% (rappel : le tétanos a un taux de mortalité situé entre 90 et 100%. Dans ce cas, la problématique de la vaccination obligatoire a un autre impact et d’autres conséquences).

Enfin, se faire vacciner n’a pas pour effet de faire intervenir la CNIL. Vos autres vaccins n’ont pas concerné la CNIL dès lors qu’il n’avait jamais été question de constituer un fichier national dans lequel vous seriez apparu en tant que vacciné ou non vacciné. Si aujourd’hui, on évoque la CNIL c’est en raison de la constitution de ce fichier et de sa diffusion à qui le demandera au mépris du secret médical.

Vous pouvez considérer que le secret médical n’a pas d’intérêt, que l’interdiction d’injecter un produit expérimental à une personne sans son consentement éclairé est normal, que d’établir des interdictions pour certains Français de prendre les transports (alors que des Français sont déjà parti et devront de fait bien pouvoir revenir) et d’aller en certains lieux, alors même qu’aujourd’hui il n’y a plus d’épidémie en France, est utile et non choquant. Vous pouvez même trouver normal la création d’un Apartheid dans ce pays, mais dans tous ces cas, si vous trouvez tout normal et naturel alors vous vous êtes extrait de la République et vous avez mis à la poubelle des principes fondamentaux élaborés pour protéger les individus des déviances et des crimes d’un pouvoir fou et sans empathie pour son Peuple.

Il n’y a pas de chose plus grave pour une démocratie que de glisser dans une dictature. Croire le contraire, c’est vivre par le filtre des mensonges des médias, de certains politiques et par cette technique de la distraction permanente qui fait des citoyens de simples consommateurs sans valeurs éthiques et morales qui les dépassent.