Le Peuple seul ou l’exil de la République
Tous les remparts, tous les principes fondamentaux sont tombés. Face au pouvoir actuel et à ses armes de conditionnement mental, le Peuple est désormais seul. Cette solitude est le provisoire refuge de l’idéal républicain. Cette solitude ne doit pas durer car il y va de notre survie d’hommes libres et de celle de la République. Il est temps de se rassembler, d’établir des liens entre nous.
La destruction de la République
Il y a quelques années Claude Frochaux avait publié un ouvrage intitulé L’Homme Seul. Dans cet essai brillant, l’auteur faisait référence à la disparition du divin dans notre quotidien et constatait que l’homme vivait désormais sans croyance en quelque chose qui le dépasse et le transcende.
Cette solitude est celle d’un homme qui désormais fait face, sans aide extérieure, aux aléas d’une nature parfois idyllique mais souvent féroce et cruelle. La violence de la nature est aussi celle d’une partie des hommes entre eux et contre leur environnement car, ne l’oublions pas, l’homme est l’un des éléments de la nature. L’homme, sans aide spirituelle, presque sans rêve, est désespérément seul au milieu des choses inanimées.
Aujourd’hui, le Peuple est seul. Sa solitude ne résulte pas de la disparition des Dieux, ni d’un Olympe vide. Sa solitude est la conséquence de la disparition de tout ce que le Peuple avait mis en place, textes et Institutions, pour se préserver de la tyrannie, des appétits des fous, des sanguinaires et des cyniques. Le Peuple croyait avoir banni les collaborateurs, les traîtres, les miliciens, les chiens de garde d’un pouvoir corrompu. Il avait fait pérenne sa victoire sur les fascismes, les totalitarismes, les tyrans. Le Peuple croyait s’être émancipé des siècles obscurs. Cette croyance était une erreur, une sous-estimation des capacités perverses de certains hommes dépossédés d’une vision de quelque chose de plus grand que leur personne et de plus précieux que leur fortune. Le Peuple est seul car désarmé, effaré et sonné.
Dans un précédent article consacré au rapport 673 du Sénat, je craignais que la survie de la CNIL, dans son action initiale, soit compromise dans un futur proche. Qui aurait pu imaginer que sa disparition était une question de jours ? Vous le savez maintenant, la CNIL a validé le partage des fichiers de recensement des non vaccinés et des vaccinés. C’est la version moderne des anciennes Républiques populaires avec leurs fichiers et leurs individus mis à l’index, placés hors de la société ; des individus devenus des parias et la source de tous les maux allégués. La CNIL ne nous protège plus et désormais, nul ne doute qu’elle validera tous les projets soumis à son avis, ou plutôt au simulacre de son avis.
La CNIL n’est plus qu’un sigle, le Conseil d’Etat valide tous les outils et toutes les politiques totalitaires mises en place, le Conseil constitutionnel se tait, la défenseur des droits semble effacée du paysage, l’opposition politique n’est plus, mais a-t-elle vraiment existé ? Le Sénat fait du zèle pour épauler l’action du pouvoir, l’Association des maires de France exige la violation du code de Nuremberg sans même se rendre compte de la portée de ses propos, les médias ont basculé, jusque dans la caricature, dans un rôle de bras armés de la dictature sanitaire, les principes constitutionnels sont vidés de leur sens et violés tous les jours…. La République se meurt et devient une coquille vide. L’heure de l’Apartheid a sonné. La République est désormais divisible entre les citoyens soumis et les autres, ces récalcitrants face aux injonctions d’un pouvoir fou.
Le Pass sanitaire est étendu à toutes les activités sociales. La vaccination est rendue obligatoire pour les soignants et bientôt pour tous les autres. La question du sens, de l’utilité et de l’adéquation de ces mesures avec la réalité du terrain n’est effleurée que par des arguments d’autorités assenés comme des faits indiscutables. Le Peuple est méprisé et brutalisé. Des Français ne se comprennent plus, et certains font maintenant l’objet d’un apartheid incompatible avec les valeurs de notre République.
Il est clair que tout ce qui a été dénoncé depuis un an se réalise vite : traçage numérique, Apartheid, vaccination et stigmatisation des opposants. Le pouvoir est en roue libre. Il entend rendre la vie impossible aux Français récalcitrants à sa folie. Ce pouvoir viole la République, le regard vide, fixé sur un prompteur.
Le Peuple est désormais seul et bien seul.
Longtemps, des individus se sont demandé comment ils se seraient comportés en 1940. Auraient-ils collaboré ? Auraient-ils rejoint les réseaux de la Résistance ? Seraient-ils restés en dehors de tout, au point de ne pas voir partir des trains de marchandises bondés d’hommes, de femmes et d’enfants ? Aujourd’hui, ces individus vont pouvoir apporter une réponse à leur interrogation. Accepter les principes du Pass sanitaire et de la vaccination obligatoire, c’est collaborer avec l’indicible. Se rendre dans un lieu public accessible aux seuls détenteurs de ce Pass de la honte, c’est accepter l’Apartheid au sein du Peuple français. Demain, plus personne n’aura d’excuses au regard de l’effondrement de notre République : il y aura ceux qui ont tout cautionné, même par leur passivité, et ceux qui auront dit non.
L’urgence de se retrouver physiquement
Le Peuple est seul mais sa solitude est une agrégation de solitudes, une solitude de millions d’individus. Cette solitude est comme la braise d’un feu à l’apparence moribond. Il devient impératif de souffler sur cette braise, de faire jaillir la flamme des cendres et de mettre un terme aux solitudes individuelles. Cet été et à la rentrée, le Peuple doit couper les canaux de la désinformation et de l’asservissement, à savoir la quasi-totalité des médias « dominants » : télévision, radio, quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse écrite. Se préserver de ces outils de la dictature est une nécessité de santé mentale et de survie physique car ces médias accablent le Peuple de fausses informations et entretiennent les peurs. Depuis plus d’une année, ce sont toujours les mêmes sinistres personnages qui sont invités sur les plateaux de télévision pour porter la mauvaise parole et jouer leur rôle de croquemitaine. Les médias serviles oseront, sans la moindre gêne, évoquer le variant delta, ou un autre, avec des images de gens intubés ou de crémations en Inde. Les images peuvent être d’archive et sans lien avec le variant en cause mais cela est sans importance : il s’agit de terroriser la population pour qu’elle se vaccine. Il est urgent de ne plus écouter ces voix ensorcelantes et malveillantes. Il est urgent de se rassembler pour créer des relations solidaires entre nous.
Des gens sont désespérés, effrayés, maltraités, parfois isolés dans leur famille, dans leur travail, dans leur vie quotidienne. Les solidarités à venir doivent recréer les liens avec ces individus. Nous devons prendre soin de nous et ce nous doit être collectif : prendre soin de nous signifie nous parler, nous voir, nous redonner de la force, du courage, nous soutenir, et penser ensemble notre avenir. Tout ne peut pas se résoudre avec un chèque « Psy ».
Pour briser nos solitudes, il n’est pas forcément nécessaire de réinventer ce qui existe. Nous devons mettre à profit ce que des hommes et des femmes dynamiques ont mis en place : le Collectif RéinfoCovid et l’Association Bonsens notamment, qui possèdent des antennes régionales. Il y a aussi les actions de Me Brusa avec Réaction19 et de Me Di Vizio, les actions des Patriotes et de Martine Wonner. Il est urgent de rejoindre l’un de ces groupes, l’une de ces personnes. La première action salutaire est celle de recréer un collectif local, un réseau de citoyens qui disent NON à la dictature qui se met en place. Des citoyens qui ont décidé d’aller à la rencontre des autres pour retrouver l’humain et se redonner de la force aux uns, aux autres. La somme de ces collectifs permettra d’afficher nationalement le refus de la politique en cours, de montrer la solidarité entre tous ceux qui osent penser différemment, et d’exiger tous ensemble le respect des droits.
Replacer l’humain au centre de tout et mettre de côté les vieilles idéologies
Il est temps de mettre de côté les anciens critères politiques, largement imposés par le système totalitaire actuel, critères si utiles pour ostraciser ceux qui ne plaisent pas, pour diviser et manipuler ceux qui croient que l’échiquier politique est pluriel. Il faut aujourd’hui faire table rase des idéologies du passé pour revenir à une seule idée, un seul critère discriminant : celui du respect de la vie, des individus, des libertés. Le débat n’est plus de gauche ou de droite car, on le voit, aucun parti politique ne conteste vraiment la dictature sanitaire. Seuls des partis sans poids déterminant dans le champ politique, ou des hommes et des femmes politiques isolés, ont le courage de dénoncer ce qui se passe. Le débat est désormais entre ceux qui refusent cette dictature sanitaire et ceux qui la valident activement ou passivement. Le reste n’est que brouillage et distraction, voire sabotage des oppositions via un bruit de fond qui sature notre esprit.
Chassons le malentendu : prôner l’abandon des vieilles idéologies ne signifie pas qu’il n’y a plus de diversité d’idées, de points de vue, de conceptions politiques différentes de la vie collective et de l’avenir. Aujourd’hui, ceux qui dénoncent et refusent la dictature en place se retrouvent, pour certains provisoirement, sur un même registre, une même idée, un même défi : la préservation de la vie et des libertés. Les vieilles idéologies, qualifiées de gauche ou de droite, ont au final contribué à l’édification d’une société où le profit est au centre de tout et l’humain à la périphérie de nulle part, et ce nulle part est identifiable selon l’échelle des valeurs de cette société qui bascule dans la tyrannie. Ce nulle part est le lieu de l’inutile, de l’accessoire, du jetable, du consommable, ce lieu où l’on entrepose ce qui n’a aucune valeur. Aujourd’hui, ceux qui refusent les injonctions à se faire vacciner, à accepter et exiger le Pass sanitaire, à renoncer aux libertés, sont des citoyens qui extirpent l’humain de son exil du nulle part pour le replacer au centre de tout. Toutes les bonnes volontés, qu’elles aient été, dans le monde ancien, qualifiées de gauche ou de droite, sont les bienvenues dès lors qu’elles participent au rejet de ce qui se construit sous nos yeux, et qu’elles placent l’humain et la vie au centre de l’échelle des valeurs.
La République restaurée par le Peuple
Le peuple est seul mais sa solitude est riche de ressources et de diversité. A tous ceux qui désespèrent, qui ne voient pas le bout du tunnel, sachez que votre solitude est un leurre. Autour de vous, d’autres individus refusent la perversité de notre époque. Le temps est venu d’aller à la rencontre des uns et des autres, de remplacer les soirées devant un écran par des soirées entre individus d’un même quartier, d’une même ville. L’heure est venue de retrouver le plaisir de la compagnie des autres, ces moments indispensables où l’on se parle, se réconforte et redessine l’avenir.
Cet été, adhérez aux associations et aux collectifs qui ont pris position contre la dictature, et commencez ainsi par rompre votre solitude qui, si elle devait persister, serait un ennemi presque pire que le système fou qui détruit nos vies, la logique et nos libertés. Se retrouver sans l’entremise du numérique nous permettra de mettre un terme à cette solitude du Peuple car ce dernier aura enfin la force de s’opposer aux destructions en cours et peut-être de reconstruire des remparts plus solides et indépendants face aux délires de ceux qui tirent profit de cette crise.
La solitude du Peuple est provisoirement le refuge de notre République, le lieu à partir duquel elle préserve ses idéaux et retrouvera ses forces. En brisant notre isolement individuel, en établissant des liens entre nous sans passer par le numérique, en clamant avec vigueur notre refus de ce « nouveau monde » qui tente de s’imposer par la terreur et le mensonge, par notre union, nous relèveront la République en la rétablissant une et indivisible. Le Peuple français ne tolérera aucun Apartheid en son sein, aucune division. Collectivement, nous reconstruirons des contre-pouvoirs qui seront les gardiens vigilants des libertés. Rendre impossible la vie à des Français sera considéré comme un crime, une trahison envers le Peuple.
Peuple, rassemble-toi et restaure la République !
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