@Hervé Hum
"sur le plan strictement médical comme vous dites, il n’y a aucune preuve
de l’efficacité vaccinale et de son innocuité à moyen et long terme,
bien au contraire"
Vous énoncez là les convictions des vaccinoceptiques, mais la grande majorité du corps médical et des experts publient des données et analyses qui indiquent le contraire. Donc il y a des arguments et des contre-arguments, il y a des manipulations affairistes d’un côté et idéologiques de l’autre.
Comme beaucoup, j’ai été d’abord réticent vis à vis des nouveaux types de vaccin, puis perplexe sur l’efficacité, et peu à peu les données de terrain (par exemple la chute de mortalité dans les Ehpads, premiers vaccinés, ou la faible surmortalité globale en mars/avril 2021 par rapport à l’année précédente malgré un taux d’hospitalisation assez comparable) m’ont amené à opter pour la vaccination.
Effectivement, outre une « tranquillité personnelle » au niveau santé, il y a l’idée que dès lors que les personnes à risque sont majoritairement vaccinées, les cas graves et décès diminueront, évitant la saturation des hôpitaux et donc les mesures restrictives.
Depuis huit mois qu’a commencé la vaccination, des centaines de millions de personnes ont été vaccinées, et les effets secondaires avérés réellement graves, restent marginaux, mais il est vrai que des effets à long terme pourraient exister (j’ai lu différents articles des « anti »). Cependant, l’ARNm s’élimine en quelques jours, et la protéine spike qu’il a généré n’est pas « réplicable » comme un virus, ni rémanente puisqu’éliminée par les anticorps. Mais les risques n’étant pas nuls, mieux vaudrait ne pas le faire courir par les catégories non menacées de forme grave (je suis d’accord avec Didier Raoult sur ce point).