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Commentaire de Pascal L

sur Lettre ouverte à l'Evêque de Luçon


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Pascal L 30 juillet 2021 21:29

@Jean Keim
Bern non, dans les Evangiles, il n’est jamais question de nouvelle naissance qui interviendrait après la mort. La réincarnation était une mauvaise interprétation par les contemporains de Jésus de prophéties, mais Jésus corrige cette interprétation mais laisse le symbole pour que ce soit compris. La naissance à Dieu intervient au même moment que la naissance à la vie terrestre. La preuve en est que nous sommes sensibles aux manifestations de Dieu, ce qui n’est pas accessible à notre monde terrestre. 
Vous dites que le Bouddhisme était connu dans le monde romain au premier siècle. Pouvez-vous m’indiquer les sources sur lesquelles vous vous appuyez ?
C’est sans doute à cause de la tolérance du monde romain que les Chrétiens ont été martyrisés par ces mêmes romains. Les Chrétiens n’acceptaient sans doute pas le culte de l’empereur, mais pourquoi les Bouddhiste l’auraient accepté ? 
Sur le Bouddhisme, pourquoi la réincarnation, si ce n’est pour nous débarrasser de notre enveloppe matérielle et atteindre un état particulier qui est l’illumination. Mais à quoi correspond cet état ? Cette idée de se débarrasser, en particulier des sentiments est contraire au Christianisme qui se base sur l’amour.
L’univers décrit par le bouddhisme est un univers cyclique sans début ni fin. Les évolutions de la science ont fait ajouter une répétition sans fin de Big Bang et de Big Crunch, mais cela reste à prouver. La science de l’excuse est toujours utilisée lorsque une incohérence est trouvée dans un dogme. Voir l’islam pour cela. Je préférerai plutôt une recherche de l’erreur qui a causé l’incohérence mais je sens la crainte d’une déstabilisation. Le gnosticisme consiste à penser que nous n’avons pas besoin de Dieu car nous sommes une petite partie de Dieu. Dans les hérésies chrétiennes, les gnostiques pensaient que Jésus n’était qu’un homme et qu’ils pouvaient atteindre le même niveau d’accomplissement que Jésus par leurs actes.
J’ai bien dit que l’Hébreu était la langue de la liturgie, mais pas forcément des sermons qui n’auraient pas été compris par tous. Il n’était jamais utilisé dans la vie courante. Les sermons de Jésus, ne s’adressant pas à la caste sacerdotale, étaient forcément en Araméen, Jésus parlait avec ses disciples en Araméen et les derniers mots qu’il a prononcé étaient en Araméen. L’Araméen était de plus une langue largement diffusé dans la région. On pouvait parfaitement l’utiliser chez les non Juifs de l’autre côté du Jourdain ou chez les Samaritains. L’Araméen s’écrivait alors avers des caractères Hébreu et certaines racines (rasm) de mots étaient identiques, ce qui peut expliquer la confusion.
Les messes en Latin, soit, mais avec les lectures en Français car personne n’aurait compris.


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