Votre argumentation est plutôt faible.
Vous prenez l’exemple de l’Islande, mais si on s’en tient aux chiffres officiels, il n’y a pas de flambée épidémique d’une part et pas de décès imputés au covid d’autre part.
Quoi qu’il en soit, le principe de non assistance en personne en danger ne peut pas concerner soi même, mais uniquement autrui. Ainsi, écrire « sans risque pour lui ou des tiers », concerne uniquement en cas d’intervention pour aider autrui où il faut évaluer le risque pour soi ou des tiers, mais ne peut pas concerner le cas d’une personne qui se met délibérément en danger et ne réclame pas d’aide mais au contraire, la refuse. Dans ce cas là, il n’y a pas de non assistance à personne en danger.
Sans cela, le principe s’appliquerait aux fumeurs, alcooliques et in extenso, à toutes formes d’addictions provoquant des risques pour les personnes, comme trop manger gras ou sucré avec l’obésité et les risques liés. Mais aussi, la pollution de l’air via les gaz d’échappement. Le principe s’appliquerait aussi aux sportifs de l’extrême qui se mettent continuellement en danger et j’en passe.
De fait, si se faire vacciner suffit à être suffisamment protégé du risque de développer une forme grave et du risque d’en mourir et qu’une personne ne peut être poursuivi pour se mettre elle même en danger mais seulement représenter un danger pour autrui, sachant que tous ceux qui refusent la vaccination en connaissance de cause ne peuvent s’accuser mutuellement de se mettre en danger, l’argument de non assistance à personne en danger est caduque.
Il peut même être retourné contre les autorités s’il est fait la preuve que le choix vaccinal a motivé l’interdiction de traitements alternatifs, d’abord dans le temps où il n’y avait pas de vaccins et ensuite pour ceux qui refusent le vaccin mais pas les traitements alternatifs proposés. En effet, le principe d’assistance ne fait mention que de limiter le risque lié aux personnes, pas de limiter les moyens disponibles à des fins politiques ou d’intérêts financiers, qui sont des cas de corruptions et d’homicides volontaires.