Vaccin et non-assistance à personne en danger
Un argument odieux des prosélytes du vaccin : Ne pas se faire vacciner contre le Covid relèverait de la non-assistance à personne en danger. François Bayrou l’assenait devant les caméras de la Pravda BFM TV le 11 juillet1. Au menu du code pénal, c’est tarifé à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende2. Bigre ! L’ampleur de la fronde obligera à construire de nouvelles prisons, mais peut-être qu’il y aura de nouvelles recettes fiscales !
Sauf que.
Le code pénal est parfois un brin tatillon. Il stipule « sans risque pour lui ou des tiers ». Si en tentant de sauver de la noyade un quidam, le sauveteur se noie aussi, c’est que qu’il a pris un trop grand risque que la loi ne l’obligeait nullement à prendre. Un bon nageur aura donc le devoir d’aller chercher une personne en détresse plus loin qu’un nageur médiocre, mais cette appréciation du bénéfice / risque ne peut être que subjective, prospective et contextuelle.
Malgré toute la confiance dont le citoyen lambda voudrait témoigner à l’égard des gouvernants et des autorités de santé, il y a des signaux qui interpellent, tant pour le numérateur que le dénominateur du ratio bénéfice / risque des vaccins.
Prenez l’Islande : C’est un des meilleurs élèves, et son isolement géographique rend peut-être les résultats plus probants. La couverture vaccinale y est très élevée (74,33 % 2 doses + 4,15 % une dose et 21,52 % de non-vaccinés), plus qu’au Canada, en Israël et au Royaume-Uni3. L’île constate une flambée épidémique depuis le 13 juillet. Parmi les nouveaux cas des 14 jours précédents le 27 juillet, il y avait 73,59 % de vaccinés avec double dose, 2,95 % avec une seule et 23,46 % de non vaccinés4. Au doigt mouillé, les mêmes pourcentages. On s’esbaudira de l’efficacité vaccinale qui protège si bien la population islandaise et lui confère une si palpable immunité ! Le numérateur « efficacité vaccinale » nous aurait-il été survendu ?
Il ne faut pas sombrer dans le chantage émotionnel et l’abus de pathos pour faire passer le message. Mais il y a des occurrences dramatiques de décès ou de graves pathologies de jeunes gens suite à leur vaccination. Il y a par exemple le cas de Maxime Beltra. Observez la presse subventionnée qui se rue sur la piste allergique pour exonérer le vaccin de son éventuelle responsabilité. La médecine légale sera-t-elle assez indépendante pour donner une réponse honnête ? Et quand le président du réseau de pharmacovigilance demande de ne plus signaler les effets indésirables mineurs5, ne sabote-t-il pas l’instrument de mesure qui doit être qualitatif et quantitatif ? Bref, le dénominateur « risque » serait-il sous-estimé ?
Le Ministre de la santé Olivier Véran n’en a cure : le vaccin est éprouvé grâce à sa très large diffusion, affirmait-il en commission en réponse à « l’irresponsable » député Patrick Hetzel6 qui s’étonnait que l’injection d’un prototype puisse se passer d’un consentement éclairé pour devenir obligatoire. Mais les effets à long terme des médicaments et des vaccins n’apparaissent pas plus vite quand on multiplie la taille des cohortes testées, qu’il s’agisse de rats de laboratoire ou d’homos sapiens.
La pharmacovigilance concerne toutes les molécules. Elle étudie avec sérieux et probité (cf. Le Médiator) tous les signalements, même quand la molécule est ancienne et tombée dans le domaine public. C’est sans doute grâce à elle qu’a été écartée l’hydroxychloroquine après 70 ans de mauvais et déloyaux services dans sa lutte contre le paludisme.
Donc, les vaccins immunisent peu et verront éventuellement de nouveaux effets indésirables peut-être mortels apparaître dans un avenir incertain,. Nous n’en savons rien. Mais puisque le gouvernement nous dit qu’il faut atteindre le graal fantasmé de l’immunité collective, que les personnes qui présentent peu de risque se vaccinent, c’est un ordre. Quoi qu’il en coûte, même si c’est leur vie ! La qualification pénale d’une telle injonction ne pourrait-elle pas ressembler peu ou prou et a minima à une mise en danger de la vie d’autrui ?
Question subsidiaire : pourrions-nous zapper vers une autre époque s’il vous plaît ?
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