J’aime assez cet échange vers la fin de l’interview :
Viviana : J’ai une question, ou plutôt deux questions, pour terminer. Le
truc du cyber-polygone, comment cela joue-t-il dans le narratif de la
peur auquel nous sommes exposés ? Et que pensez-vous qu’à part faire la
lumière sur toute cette histoire, tout cet agenda, quel est votre...
quel serait votre conseil pour sortir de ce château de cartes ?
Whitney
: Donc, je vais répondre à la deuxième question en premier parce que la
première partie est certainement un peu plus longue, donc en plus
d’exercer votre droit de consentir à des choses et de ne pas prendre
une décision consciente de ne pas s’engager mentalement ou
émotionnellement avec cette peur. Je pense vraiment que la solution est
la contre-économie, c’est-à-dire que les gens qui s’opposent à ces
agendas s’unissent pour produire ce dont ils ont besoin pour survivre
indépendamment de ces systèmes, parce qu’en fin de compte, le succès
vient du fait que les gens sont dépendants des gouvernements et des
entreprises qui sont intimement impliqués dans ces systèmes. La
protestation la plus puissante à ce stade sera une protestation
économique. Les gouvernements du monde entier n’attendent que des
protestations ou des émeutes plus violentes.
Ils ont beaucoup
d’outils et de plans pour y faire face. Par exemple, aux États-Unis, ils
lancent une guerre contre le terrorisme intérieur qui va manifestement
cibler les dissidents, d’après la façon dont c’est écrit et ils disent
ouvertement que c’est une approche multinationale, il est très possible
qu’une grande partie de l’Occident puisse essayer de faire quelque chose
avec ça et vous savez, plus vous êtes visible, plus vous essayez
d’aller dans la rue et des choses comme ça. C’est le type de réponse
qu’ils attendent, alors qu’une protestation passive et non-violente de
résistance économique et de contre-économie, et le fait de devenir
indépendant des gens qui essaient de construire ces systèmes, est le
moyen le plus efficace de les contrer. À ce stade. Je ne dis pas
nécessairement aux gens de ne pas protester ou quelque chose comme ça,
mais les gens doivent garder à l’esprit les dispositifs de surveillance
qu’ils ont mis en place et les choses comme ça, et qu’ils prévoient de
poursuivre en justice les gens qui se font plus entendre dans ce sens,
ou de leur causer des problèmes juridiques ou d’autres choses encore. Je
pense qu’un mouvement de contre-économie plus large, en plus d’un
mouvement plus large de personnes qui ne consentent pas et ne s’engagent
pas avec le système, est quelque chose qu’ils craignent beaucoup plus
et qui, je pense, pourrait être vraiment puissant.