@Abolab
Malheureusement je ne confonds pas.
Les glucides complexes sont décomposés pendant la digestion et finissent leur course en glucose. Ils iront peut être un peu moins vite dans la circulation sanguine, éviteront peut être un pic glycémique, mais ils « iront » dans la circulation sanguine. Et pour maintenir son homéostasie glucidique, l’organisme mettra en oeuvre des vois métaboliques secondaires : un vrai désastre pour la santé ! Le stress oxydatif et la glycation non enzymatique des protéines, des lipides et de l’ADN sera au rendez vous. Le dysfonctionnement endothélial est à l’origine de pratiquement toutes les maladies en conséquence d’un taux élevé, trop souvent, de glucose sanguin.
La problème « majeur » de nos sociétés et de leur santé, c’est une alimentation trop riche en « glucides », de toutes natures. Il serait facile de soigner les gens, de les conseiller, de les guider, même ceux qui veulent se nourrir seulement de végétaux, pour des raisons que leur appartiennent, et qui sont respectables. Mais ce n’est pas le chemin que nous prenons. Un décès sur deux dans le monde, à la suite de l’infection par SARS-COV2, était une personne obèse. Il faut bien retenir que la lipogenèse de Novo est une source abondante de cellules graisseuses et de destruction du système immunitaire.
8 acétyl-CoA + 7(ATP + H+) 14 NADPH + H2O → acide palmitique (C16:0) + 8 CoA + 7(ADP + Pi) + 14 NADP+
Et cette lipogenèse consomme beaucoup de pouvoir « réducteur », NADPH, lequel fait défaut pour régénérer le glutathion oxydé GSSG en glutathion réduit GSH. Et c’est tout le système anti-oxydant de l’organisme qui s’écroule.
Par ailleurs, la voie métabolique des polyols, adoptée en urgence par l’organisme pour « chasser » le glucose sanguin, consomme, d’une part, de grandes quantités de NADPH et, d’autre part, est à l’origine d’un stress oxydatif important. C’est la double peine.
" Une mauvaise défense antioxydante due à un déficit endogène en glutathion résultant d’une diminution de la biosynthèse et d’une déplétion accrue du GSH est la cause la plus probable de l’augmentation des dommages oxydatifs du poumon, quels que soient les facteurs de vieillissement, de comorbidité des maladies chroniques, de tabagisme ou autres qui sont responsables de ce déficit »